Nathan

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Je suis dans sa main, totalement tendue. Elle me lance des regards de désirs et je dois prendre énormément sur moi pour ne plus la toucher. Par contre, je n'arrive pas à lui retirer sa main de ma queue. Elle me branle comme pas possible. Une sonnette d'alarme me tape dans la tête. Nous avons moins d'une heure avant que les personnes pour la préparer n'arrivent. Je l'attrape et fonce dans la salle de bain ou je nous glisse sous la douche afin de faire couler l'eau froide sur nous. Elle crie tout en relâchant ma queue.

- Mais qu'est-ce que tu fais ? Hurle-t-elle.

Crois-moi, ça me tue de faire ça ma puce, mais c'est pour notre bien. On doit se préparer pour se marier aujourd'hui. Mais je te promets que ce soir, je vais t'épuiser sous mes assauts. Tu n'auras aucun repos. Et quand je dis aucun, ce ne sera aucun. Crois-moi. Dis-je en ressortant de la douche en souriant.

T'es qu'un con ! Dit-elle en grelottant des dents.

J'y suis peut-être allé un peu fort sur l'eau froide. Elle se frotte fermement les cheveux après avoir enfilé un peignoir moelleux. Je lui claque la fesse pendant qu'elle me flingue de son regard. À peine quelques minutes plus tard, j'entends la sonnette de la porte. Lorsque j'ouvre, je vois la coiffeuse et la maquilleuse. Elles sont déjà là. Je croyais que j'avais plus de temps avec Maxine. Il faut croire que non. Heureusement que nous n'étions pas en train de faire l'amour. Derrière elles, au bout de mon allée, je vois Madison et la mère de Maxine. Que font-elles là ? On avait prévu de se retrouver à la chapelle. Lorsqu'elles arrivent devant moi, elles me sourient et entrent dans ma maison.

- Je pensais qu'on devait se retrouver à la chapelle.

- C'est ce qui était prévu, mais avec la mère de Maxine, nous avons changé d'avis. Tu vas aller retrouver les hommes chez moi.

- Et pour le bouquet ? Tu devais passer le prendre.

- Je me suis arrangé avec la fleuriste qui m'a promis qu'elle enverrait quelqu'un le lui déposer. Allez zou... Maintenant, tu dois partir et nous laisser seules avec la mariée.

- Pourquoi ? Je.........

- On ne te la vole pas pour longtemps. Vous allez vous revoir dans moins de deux heures. Allez file.

- Je peux prendre au moins mes affaires et embrasser Maxine avant de vous laisser entre filles.

- OK, mais dépêche-toi.

- C'est demandé si gentiment.

Elles me sourient et toutes les femmes me suivent jusqu'à l'étage où se trouve Maxine. Elle allait dire quelque chose, mais s'arrêta à temps en voyant le troupeau de femmes derrière moi. Son regard passe d'elles à moi.

- Que......

- Elles sont arrivées plus tôt que prévu.

- OK...... OK. Dit-elle totalement surprise.

J'attrape mon sac et empile quelques trucs pour me préparer et pour prendre mon plus beau costume pour la cérémonie.

- Range-moi ça. Dit-Madison. Luc a un smoking qu'il te prêtera.

- Et s'il ne me va pas ?

- Il t'ira. Vous faites la même taille.

Je le range et m'approche de Maxine qui est encore en peignoir. Je l'attrape par la ceinture pour qu'elle s'approche de moi. Son corps contre le mien me donne des frissons. J'ai hâte de la faire mienne comme pas possible ce soir.

- Approche ma puce. N'oublie pas que je t'aime alors dépêche-toi de me retrouver pour que tu deviennes ma femme et moi ton mari. Dis-je en lui embrassant le nez. Et surtout avant la cérémonie, annule tout ce que tu avais de prévu pour les prochains jours jusqu'au jour de l'an, car on ne quittera pas la maison et ce lit. Glissé-je à l'oreille sans que personne ne nous entende.

Elle frissonne dans mes bras. Bon sang ! Je n'ai pas envie de la laisser, mais si je veux l'épouser, il faut que je la laisse se préparer. Je l'embrasse d'abord dans le cou et remonte jusqu'à ses lèvres. Elle m'attrape par mon pull et glisse sa langue dans ma bouche pour me coller un baiser à me donner le feu. J'entends des bruits, mais on ne les écoute pas jusqu'à ce que ma sœur me donne une tape dans le dos pour que nous nous laissions respirer. Maxine est toute rouge et a le souffle court et ne le cachons pas, je suis autant à court de souffle qu'elle. Je lui fais un clin d'œil avant de partir.

En bas des escaliers, j'entends toutes filles dans la chambre, se presser pour préparer Maxine. Ce soir, elle sera ma femme. Enfin ! Je saute dans ma voiture pour retrouver Luc, le père et le frère de Maxine chez lui. Luc a déjà sorti son smoking et le défroisse avec un appareil à vapeur. Je saute dans la salle de bain, me rase et prend une douche chaude pour détendre mes muscles.

Lorsque je me retrouve dans la chapelle, je vérifie avec les garçons que tout soit impeccable. Je veux que tout soit parfait pour Maxine. Mon stress monte en flèche. Et si elle avait changé d'avis parce que c'était trop rapide ? Je desserre et resserre ma cravate pendant tout le temps qui s'écoule jusqu'à ce que je vois la voiture de son père devant la chapelle. Toutes les femmes en sortent avec le sourire. Je souffle de soulagement, car si elles sourient, c'est que tout va bien. Maxine est bien là. Son père avance d'un pas précipité en direction de la voiture afin d'aider sa fille à en sortir. Le frère de Maxine et Luc fondent sur moi pour que je ne la regarde pas descendre et me pousse à l'intérieur. Ma respiration est rapide. Les garçons restent auprès de moi jusqu'à ce que Madison vienne me voir.

- Nerveux ?

- Carrément.

- Tu n'as pas changé d'avis ?

- T'es folle ! Je l'aime.

- C'était pour en être sûr. Allez, préparons-nous. Je vais t'accompagner jusqu'à l'autel.

- Merci Madi.

- Tu es ma seule famille de sang et je serais toujours là pour toi.

- Et je le serais aussi.

- Je sais.

La musique commence à s'entendre. Madison et moi, nous nous plaçons au début de l'allée qui nous amène à l'autel. Elle passe son bras sous mon bras et nous avançons vers l'autel pour rejoindre mes témoins qui sont Luc et le frère de Maxine. Une fois arrivée au bout de chemin, Madison m'embrasse sur la joue, efface sa trace de rouge à lèvre qu'elle a déposé et part de son côté pour prendre la place qui lui est réservée. C'est-à-dire du côté de là où se mettra Maxine.

Soudain, la musique de la mariée s'annonce et les portes s'ouvrent sur le père de Maxine avec elle à son bras. Elle est totalement splendide dans sa robe. Je sais que je ne me souviendrais pas de sa robe, mais je me rappellerais toute ma vie à quel point elle est belle et de son sourire qu'elle a en posant ses yeux sur moi. La musique sonne plus fort. Son père lui tend son bras. Elle l'attrape et avance avec lui d'un pas lent. Arrivée à ma hauteur, son père l'embrasse sur la joue, lui prend la main pour me la donner. Je respire à plein poumons. Je ne m'étais pas aperçu que je l'avais bloqué. Elle avance d'un pas pour se positionner devant moi. J'ai très envie de l'embrasser, mais un petit raclement de gorge me fait revenir au moment présent. J'écoute à peine ce que le juge de paix nous dit. Mon regard est fixé sur ses beaux yeux qui brillent de joie. Je nous entends dire « Je le veux » puis il me donne la bénédiction afin d'embrasser ma femme. Je m'approche d'elle, caresse sa joue avec le bout de mes doigts avant de l'embrasser amoureusement. C'est le plus beau jour de ma vie et pourtant tout ce que je me rappellerais, c'est elle. Rien qu'elle.

Je te veuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant