Maxine

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Lorsque je me réveille, je suis encore dans les bras de Nathan. Cette nuit, on a failli se séparer et il est revenu me chercher. Mon travail a l'air trop dur pour lui. Réussira-t-il à le supporter sinon j'arrêterais. Je ne veux pas le perdre. C'est la première fois que je ressens ça pour un homme. Je relève la tête doucement tout en lui caressant le torse et tombe sur son regard. Il est mi-tendre, mi-froid. Il respire un grand coup avant de me faire rouler sur le dos pour se retrouver au-dessus de moi. On se dévisage un instant avant qu'il ne vienne prendre de force mes lèvres. Sur le moment, j'ai un petit geste de recul à cause de ma lèvre fendue. Il s'excuse et se redresse. Je ne veux pas le laisser s'éloigner. J'entoure son dos avec mes bras et le plaque contre moi. Je l'embrasse avec passion. Peu importe si ma lèvre me fait un peu mal. Je ne veux pas qu'il ait peur de me faire mal. Je grogne contre ses lèvres quand sa langue glisse pour retrouver la mienne. Elles s'enroulent en duo dans un baiser fougueux. Il se place entre mes jambes et grogne de plaisir. Je sens son érection montée contre l'intérieur de ma cuisse. J'enroule mes jambes autour de sa taille et commence à bouger du bassin pour que son sexe frotte le mien. Il lâche ma bouche pour foncer dans mon cou et commence à passer sa main sous mon t-shirt pour qu'elle vienne prendre mon sein. Je glisse ma main sur son ventre et la fait passer dans son boxer pour prendre son sexe entre mes doigts. Il se déhanche davantage et je sens son souffle s'accélérer contre mon cou. J'ai besoin de le sentir en moi. Je le serre encore plus fort en continuant mes mouvements de va-et-vient. Sa main descend sur mes hanches et arrache d'un coup sec mon string. Il m'aide à faire descendre son boxer et entre en moi d'un cou sec jusqu'à la garde. Je sens que cette étreinte sera bestiale. Il m'envoie des coups de boutoir de plus en plus durs, mais de le sentir en moi me fait un bien fou. Je me sens en vie et heureuse. Je suis ses mouvements avec mon bassin pour l'inciter à aller encore plus loin et encore plus fort. Il place mes jambes par-dessus ses épaules et s'enfonce avec fougue, passion et sauvagerie. Ses assauts sont bestiaux. On se regarde se rejoindre l'un à l'autre et c'est d'autant plus excitant. Il grogne fortement pendant que je crie de plaisir.

- Putain ma puce, c'est trop bon. Je ne vais pas tenir longtemps. Rejoins-moi.

Seuls des cris de plaisir arrivent à sortir de ma bouche. Ses assauts m'empêchent de prononcer le moindre mot.

- Allez viens ma puce...... VIENT !!!!!!!!

- Aaaaaahhhhhh NATHAAANNNNNN !!!!!!!! BEBE !!!!!!!!!!

Il jouit si fort que je sens toute la chaleur de son sperme s'écouler en moi. C'était si puissant que j'en reste cloué au lit. Il fait descendre mes jambes et vient s'allonger sur moi pour m'embrasser à nouveau.

Après un nouveau câlin, nous nous levons pour prendre un petit déjeuner où j'en profite pour appeler ma famille et m'excuser auprès d'eux de les avoir mêlés à tout ça. Leur maison ayant subi des tirs, ils sont allés dormir chez mon frère et vont y rester quelques jours. Je leur ai proposé mon appartement, mais pour l'instant, ils ont besoin de se retrouver entre eux et on hâte de me voir. Après une longue douche, je me dirige chez Madison. Je lui dois aussi des excuses. Nathan m'accompagne. Depuis tout ça, il ne veut plus me laisser seule. Arrivé chez elle, il tient compagnie à Emma et Marc le temps que j'aille parler avec Madison dans sa chambre. À l'écart de leurs regards.

- Madi. Je te dois des excuses. Je n'aurais jamais dû t'embarquer dans toute cette histoire. C'est ma famille et j'aurais dû y aller toute seule.

- C'est une blague ou quoi !

- Comment ça ?

- Maxine. Déjà premièrement, tu ne m'as embarquée dans rien. C'est moi qui ai voulu t'accompagner. Tu m'as même tendu la perche non pas une fois, mais deux fois pour que je rebrousse chemin et je ne l'ai pas prise. Donc, déjà pour cela, tu n'as pas à t'excuser. Deuxièmement, certes, c'est ta famille, mais tu aurais fait la même chose si ça avait été la mienne. Alors pour ça aussi, je ne veux pas d'excuse. Quant à y aller toute seule, si tu l'avais fait, tu ne serais plus de ce monde. De ce fait, je ne regrette en rien mon choix. En conséquence, si tu veux que j'accepte des excuses, c'est parce que tu m'as fait peur. J'ai cru que l'autre aller te zigouiller et ça, je ne l'aurais pas supportée. En plus, il aurait fallu que j'annonce ça à mon frère. Ça l'aurait tué. D'ailleurs en parlant de lui, comment ça se passe entre vous ?

- Pour être franche hier soir, c'était très dur. J'ai cru qu'il allait rompre. Il est revenu me chercher et ce matin, nous avons fait l'amour comme jamais.

- OK ! Heu ce détail, je m'en serais bien passé. Dit-elle en souriant.

Je te l'accorde. Dis-je en lui rendant son sourire. On a encore à déballer tout notre sac, mais je pense qu'on est bien parti.

- Tant mieux.

- Et Luc ? Comment il a pris le fait que tu as voulu m'accompagner ?

- Il n'a pas été ravi, mais il a compris que j'avais besoin de le faire.

- Il m'en veut ?

- Non. Ne te fais pas de soucis pour ça.

- En tout cas, tu peux tout me demander. Je te serais redevable à vie.

- N'en fais pas trop non plus. Dit-elle en riant.

Non. Je suis très sérieuse. Dis-je le plus sérieusement possible.

Très bien, j'en prends bonne note. Allez viens. Rejoignons les autres.

- OK.

Nous ressortons de la chambre et quatre paires d'yeux se tournent vers nous. En nous voyant sourire, des sourires se dessinent sur leurs visages. Nathan me rejoint rapidement et me prend dans ses bras. Nous déjeunons tous ensemble et voyons la programmation et les achats à faire pour Thanksgiving. Une fois chose faite, Nathan et moi retournons chez lui. Nous nous installons devant la télévision avec le feu de cheminée pour nous réchauffer. Nous regardons à peine le film, car nous avons une conversation des plus sérieuses. On met tout à plat. Puis, on se met d'accord pour ne plus rien se cacher sauf si cela doit être une surprise. Pourtant, il y a encore une chose qu'on n'a pas parlée. Il va falloir que je lâche le morceau.

Je te veuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant