Nathan

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Je n'ai jamais autant couché avec une fille en si peu de temps, mais elle me donne toujours envie d'elle. Même là, pendant qu'elle parle à ma sœur, j'ai envie d'elle. Je la vois rougir avant de me jeter un regard de coin. Je sais qu'elle aimerait en parler à Madi, mais on s'est mis d'accord. On n'en parle à personne vu que cela ne se reproduira pas. Maintenant, est-ce que je vais respecter cet accord.

Nous faisons un barbecue pour finir les restes de la veille et décidons de rester tranquille aujourd'hui pour récupérer de notre nuit du quatre juillet. Sous ces paroles, je regarde Maxine qui rougit davantage. Après le repas, nous allons à la rivière et certains et certaines dont Maxine s'endorment sur leurs serviettes. Je la regarde de temps en temps et discrètement. J'aimerais être près d'elle, sentir sa peau contre la mienne et la caresser. Elle ne veut pas qu'on continue. Elle m'a bien fait comprendre que ce serait cette unique fois, mais je ne suis pas d'accord. Surtout qu'il reste encore plus de cinq semaines. Je ne tiendrai pas.

Le soir, pendant le repas, nous nous mettons d'accord pour partir demain en haut de la montagne dormir sous des tentes et faire un saut au lever du soleil. Une chose que j'adore. Le saut en parapente. Nous en faisons tous sauf Maxine et on me la confie pour son premier saut. Vu que je suis le plus ancien et le plus habitué à en faire. Donc pour ça, nous allons nous coucher de bonne heure pour être en forme, car la grimpette va être coriace pour les in-habitués. Arrivé chez moi, on sent le malaise entre nous. Je m'approche d'elle puis lui embrasse le front pour lui souhaiter bonne nuit. Lorsque je me redresse, je repousse une mèche qui s'est posée devant ses yeux. Mon regard se pose sur le sien et je crois y lire du désir et pourtant je ne prendrais pas les devants, de peur qu'elle me repousse. C'est elle qui ne veut pas continuer alors si elle veut reprendre, c'est à elle de donner le premier signe.

Et celui-ci ne tarde pas. Elle pose sa main sur mon torse tout en se mordant la lèvre inférieure. Mon cœur bat la chamade. Elle me regarde à nouveau et se lance.

- On pourrait......... Peut-être............ Encore une fois. Dit-elle en se mordant la lèvre.

Je ne donne pas de réponse et fonce sur sa bouche en l'attrapant par la nuque. Mon baiser est comme fou. Je ne tiens plus. Je la veux contre moi et pas que pour ce soir. Je recule et reprends ma respiration.

- Ce soir ne me suffira pas. J'en veux plus.

- Mais, je pensais que............

- Moi aussi. Mais non. J'en veux plus, alors si tu n'es pas prête à me le donner, je préfère qu'on en reste là.

Je me suis étonné moi-même a demandé ça. « Qu'est-ce qu'il m'arrive ? Je ne suis pourtant pas prêt à me caser. » Je lui laisse un instant de réflexion avant de commencer à reculer. Elle me retient à nouveau par la main. Ses yeux regardent ses doigts s'enlacer aux miens avant qu'ils reviennent sur mon regard.

- On pourrait déjà voir ce que ça donne pendant les vacances, non ? Je ne te promets rien. Ça fait tellement longtemps que je n'ai pas fréquenté quelqu'un. Je ne suis pas sûr de moi.

- Combien de temps ?

- Deux ans. Dit-elle en rougissant et grimaçant.

OK......... Alors d'accord, voyons déjà pour les vacances.

- Par contre, pour l'instant, je ne veux pas que les autres le sachent.

- Comme tu voudras, mais ça va être dur de ne pas pouvoir t'embrasser ou te toucher donc attend toi à des baisers ou des gestes furtifs lorsque les autres auront le dos tourné.

- D'accord. Dit-elle d'une voix timide en ayant le rose aux joues qui se pointe.

Je me rapproche d'elle, pose sa main sur mon torse puis, pose ma main sur sa nuque. J'ai l'impression que ces gestes sont un code de nos sentiments et de nos envies.

Je te veuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant