Nathan

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Quelques jours passent et les bleus de Maxine et Madison sont totalement partis sauf ceux du cou de Maxine. Ils sont encore un peu présents. Nous décidons donc de faire notre dernier saut de l'année en chute libre, parce qu'après, il fera beaucoup trop froid. Nous partons comme à notre habitude, au milieu de la matinée afin de monter la montagne. Après tout, nous avons trois débutants. On ne veut pas les fatiguer. Le soir, nous nous installons autour du feu sur lequel nous avons fait cuire un velouté de soupe. Lors du couché, je retrouve Maxine dans la tente après avoir éteint le feu. Vu le froid qu'il fait, elle porte un pyjama molletonné. Quant à moi, j'ai gardé mon t-shirt et un caleçon long. Ça me tue de ne pas sentir la chaleur de son corps contre moi. Vivement demain soir. Mais au milieu de la nuit, on se déshabille pour se retrouver. On se pelotonne dans les bras de l'un de l'autre.

Encore une fois, nous nous levons avant le lever du soleil afin de tout ranger pour se préparer au saut. Luc va sauter avec Mark, Madison avec Emma et Maxine avec moi. On s'entraîne tous à suivre les pas de l'autre pour courir et sauter en même temps. Les premiers a sauté sont Luc et Mark. Lors de leur saut, Mark lâche un cri de joie. Le saut d'Emma et Madison, Emma crie de peur au départ et termine par un cri de joie. Lorsque c'est notre tour, Madison m'embrasse avant que je l'attache à moi. Lorsque nous sautons, comme à son habitude, Maxine ferme les yeux. Quand elle les ouvre, elle crie de joie.

À l'atterrissage, nous nous retrouvons pour parler de nos expériences. Mark et Emma qui n'avaient jamais sauté tremblaient encore un peu, mais avaient un sourire large jusqu'aux oreilles. Madison et Luc se prennent dans les bras et s'embrassent. C'est vrai qu'à nous six, il y a trois mariages de prévus. D'ailleurs, pendant que j'y repense, lorsque nous leur avons dit que nous allions aussi nous marier, ma sœur est venue m'enlacer. Elle avait l'air tellement heureuse pour moi. Enfin, pour nous, car je sais qu'elle adore Maxine. Quant à elle, une fois que j'ai fini de plier ma toile de parachute, elle vient se blottir contre moi en m'enlaçant la taille avec ses bras.

Une fois rentrés, nous prenons le temps de prendre une bonne douche chaude et cette fois, c'est moi qui rejoins Maxine sous les jets d'eau. On se caresse et on s'embrasse. Je la prends amoureusement sous la douche. C'est dingue ! Dès qu'on se retrouve seuls, on a tout le temps envie l'un de l'autre. Dans deux jours, nos quatre compères retourneront à Seattle. Maxine et moi repartons dans cinq jours pour cette fois-ci vivre ensemble. On s'est mis d'accord qu'elle louerait son appartement pour venir vivre avec moi. On va ramener quelqu'un de ces meubles, tous ses vêtements, ses souvenirs et bibelots. Nous passons nos derniers jours à Spokane pelotonné dans le canapé devant la cheminée et la télévision. Et de temps en temps, nous faisons l'amour. En fait, nous faisons souvent l'amour, car à notre retour, je reprendrais le travail, donc, on se verra moins. Et quand elle reprendra le sien, on risque de se voir encore moins vu qu'elle risque de faire des nuits. J'aime passer du temps avec elle. Nous parlons, rions, jouons et faisons l'amour. Si je pouvais être payé pour passer mes journées avec elle, ce serait magnifique. Mais hélas, la vie est faite autrement.

Les cinq jours passent bien trop vite. Nous avons rangé le chalet avant de prendre la route. Une fois à Seattle, nous faisons un crochet par son appartement pour reprendre quelques vêtements. Une fois chez moi, enfin chez nous, je lui fais de la place dans ma penderie pour qu'elle puisse ranger ses affaires. Elle a prévu de passer dans la semaine préparer quelques cartons qu'elle ramènera ici. J'ai hâte de voir ses affaires ici. Ça montrera sa présence. Depuis le temps que j'attends ça, je suis aussi agité qu'un enfant qui ouvre ses cadeaux de Noël. Il nous reste le week-end avant que je ne retourne à l'université. Le bon côté lorsqu'on est prof, c'est qu'on n'est pas continuellement à l'université. Je peux aussi travailler chez moi pour préparer les cours.

Le lendemain de notre retour, nous allons à la bijouterie pour faire reprendre la bague, puis nous passons par chez elle prendre tous ces vêtements et accessoires de beauté. Nous passons notre dimanche collé l'un à l'autre dans le canapé devant des films. On aime bien rester comme ça, tous les deux.

Le lundi, je retourne au travail. Je n'ai pas arrêté de penser à elle. À me demander ce qu'elle était en train de faire. Mais surtout, j'ai eu peur qu'elle ne soit plus là à mon retour. Je sais qu'elle m'a dit oui, mais un petit doute plane toujours au-dessus de ma tête. À mon retour à la maison, je franchis le seuil de la porte et voit Maxine descendre les escaliers rapidement pour se jeter littéralement dans mes bras. Ses bras autour de mon cou et ses jambes enlacent ma taille. Elle me sourit et m'embrasse. Une fois que nos lèvres se séparent, je la regarde. Elle porte toujours le sourire.

- Salut.

- Salut ma puce. Que me vaut cet accueil ?-

 Tu m'as manqué.

- Toi aussi, tu m'as manqué. J'espère avoir tout le temps ce genre d'accueil.

Elle sourit, m'embrasse follement et commence à se frotter contre moi. Ce qui fait monter mon sexe. Et je ne sais pas comment, mais on a fini par faire l'amour sur le sol de l'entrée.

Je te veuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant