Je te veux

Nathan

J'entends klaxonner et je sais que la froideur ambulante, qui est la coéquipière de ma sœur, vient d'arriver. Tout le monde est déjà sur le porche à la saluer lorsque je me glisse derrière eux afin de faire acte de présence. Déjà que ma sœur me l'impose chez moi, je sens qu'il va y avoir de l'orage vu que je sens qu'on ne va pas du tout s'entendre. À chaque fois que je l'ai vu, elle portait son uniforme de police, ses cheveux étaient tirés dans un chignon strict et elle parlait avec tant de froideur.

Mais à ce moment, elle descend de sa voiture, habillée d'un simple short en jean, d'un t-shirt avec des petites baskets blanches, les cheveux détachés qui lui retombent dans le dos. Cette femme qui fait en plus de l'humour, ne peut pas être la coéquipière de ma sœur. Pas ce glaçon, car celui qui se trouve devant moi est une bombe. Tellement excitante dans son naturel qu'elle m'en donne une demi-molle. Surtout lorsqu'elle se penche dans sa Jeep pour attraper son sac. Je reste un peu en retrait, mais lorsque tout le monde descend pour aller lui faire la bise, je retourne à l'intérieur pour faire descendre cette gaule qui commence à monter. Il faut que je pense à autre chose. Une fois chose faite, je prends une bouteille d'eau avant de ressortir. Il faut bien que je montre que je suis allé chercher quelque chose sinon tout le monde pourrait prendre mal du fait que je me sois carapaté dans le chalet. Je ne veux pas qu'ils croient que je la déteste même si au départ, avant de la voir, c'est ce que je pensais.

Une fois devant elle, je lui fais la bise et lui tend la bouteille d'eau. Elle a l'air étonnée et me remercie de lui en avoir ramené une. Je ne veux pas qu'elle croie que je me suis caché d'elle et encore moins qu'elle sache que je commençais à bander pour elle. Jamais je n'ai eu une telle réaction pour une femme surtout celle que je pensais être un glaçon. Enfin, elle l'est peut-être. Ce n'est pas parce qu'elle a fait un peu d'humour et qu'elle est bandante, qu'elle ne reste pas la femme glaçon que j'ai déjà pu apercevoir.

Soudain ma sœur lui indique mon chalet et me demande de l'accompagner pour lui montrer où elle peut déposer ses affaires. Je lui fais signe de faire le tour avec sa voiture pendant que je prends le chemin à pied. Je n'ai pas très envie de me retrouver seule dans un petit espace clos. Une fois dans le chalet, je lui indique sa chambre. Je l'aide à porter ses affaires puis, je lui indique la salle de bain, les toilettes, la cuisine et le salon. Je lui indique aussi ma chambre à laquelle je ne sais pas pourquoi, je l'agresse à moitié en lui disant qu'elle ne doit surtout pas y entrer. Elle me rend aussitôt mon agressivité que je l'ai été, en me disant qu'elle ne comptait pas y mettre le moindre orteil. Bon pour essayer de connaître une femme, j'ai fait beaucoup mieux.

Nous retournons chez ma sœur en passant par le petit chemin qui sépare nos deux chalets. Ils prennent un café tout en parlant. Puis, ma sœur nous propose d'aller nous baigner à la rivière. Pour un premier juillet, il fait bien bon. Maxine acquiesce et reprend le chemin vers mon chalet pour aller mettre son maillot de bain. J'ai hâte de voir ce à quoi elle ressemble dans celui-ci. Une fois qu'elle repart en direction de mon chalet, ma sœur me frappe le bras.

- Hé !! Mais qu'est-ce qu'il t'arrive ? Dis-je en feignant d'avoir mal.

- Tu as été désagréable avec elle ?

- Quoi ?

- Je l'ai vu à votre tête. Tu lui as dit quoi ?

- Mais rien. Je lui ai juste dit de ne pas rentrer dans ma chambre. C'est tout.

- OK............ Attends, comment le lui as-tu dit ?

- Tu m'énerves.

- S'il te plaît sois un peu plus sympa. C'est une chic fille. Elle a besoin de se détendre et de prendre du plaisir.

Au moment où ma sœur me dit que Maxine a besoin de prendre du plaisir, j'ai tout un tas d'idées pour lui en donner. Il faut que j'arrête de penser à elle comme ça. Après tout, on ne se connaît même pas. Je retourne chez moi pour prendre une serviette de plage. Lorsque je ressors de ma chambre, elle sort de la sienne, me jette un rapide coup d'œil et repart pour rejoindre ma sœur. Bon, je crois que j'ai merdé avec elle. Il faudrait que je m'excuse pour arranger l'histoire. Après tout, on va se voir pendant presque deux mois, alors il vaut mieux partir sur de bonnes bases.

Une fois à la rivière, je me mets non loin d'elle. Après tout, nous sommes les seuls à ne pas être en couple alors, je suppose que les autres vont se rapprocher. Et surtout, je voudrais enterrer la hache de guerre. Lorsque je retire mon t-shirt, j'ai cru la voir faire une chose avec sa bouche avant qu'elle ne se retourne. Elle se déshabille tout en parlant avec ma sœur et lorsque je vois sont deux pièces qui englobent parfaitement ses courbes mon sexe trésailles dans mon short de bain. Ni une, ni deux, je fonce dans l'eau sans me retourner et plonge la tête la première. Un peu d'eau froide va me faire du bien. Tous me rejoignent sauf Lauren, l'amie de ma sœur et de mon beau-frère. Les garçons rentrent comme moi, quant aux filles, elle entre doucement. Ce qui me permet de mater Maxine un peu plus longtemps.

Au bout d'un moment, il ne reste plus que Maxine et moi dans la rivière. Elle me tourne le dos, donc j'en fais autant jusqu'au moment où j'entends ma sœur s'écrier et la montrant du doigt. Je me retourne et m'aperçois que Maxine est prise dans les courants de la rivière. Je me jette à son secours et l'attrape par le pied avant que moi-même, je sois pris dedans. Je la tire un peu plus fortement et l'attire contre moi. Hélas, elle coule et prend la tasse. Je la remonte et la tient dans mes bras. Elle tousse et crache de l'eau. Elle se tient à mes épaules. Je la garde entre mes bras pendant que je la ramène vers le bord. Lorsque nous avons pied, elle redescend de mon corps tout en continuant de tousser. Les autres s'approchent rapidement et Madison et Lauren aident Maxine à venir s'installer sur sa serviette. Je les suis de près et viens, moi aussi, m'installer sur ma serviette. Toute cette histoire m'a essoufflé.