Je te veux

Maxine

Je me réveille douloureusement. J'ai un de ces maux de tête. Il me faut à tout pris une aspirine. Je me lève et après deux pas, je m'aperçois que je suis totalement nue. J'attrape mon peignoir, l'enfile et me retourne lorsque j'entends bouger derrière moi. Nathan se trouve dans mon lit. Bordel ! Qu'est-ce que j'ai fait ? Je m'approche de lui et l'appelle deux fois. Mais celui-ci ne se réveille pas. Alors, j'attrape un oreiller et le frappe avec en criant.

- Putain Nathan réveille-toi !!! Qu'est-ce que tu fous ici tout nu ? Ne me dis pas qu'on a couché ensemble !

Si je n'étais pas autant énervé, le réveil que je lui ai prescrit m'aurait fait rire. Surtout sa façon de sursauter en essayant d'ouvrir les yeux. Il s'assoit et place le drap à hauteur de sa taille. Ce qui laisse son torse découvert.

- Ça t'arrive souvent de réveiller les gens de cette manière ? Qu'est-ce qu'il t'arrive ? Dit-il en passant sa main sur son visage.

- Est-ce que tu te fous de moi ! Qu'est-ce que tu fais là ? Ne me dis pas qu'on a couché ensemble !

- Tu blagues ?

- Est-ce que j'ai l'air de blaguer ? Dis-je complètement énervée en me dirigeant vers le milieu de la chambre.

- Mais c'est toi qui............ Dit-il en se levant et en enroulant le drap autour de sa taille.

- Et tu ne t'es pas dit que je pouvais être bourré.

- Justement, je ne voulais pas parce que nous avions trop bu et c'est toi qui.........

- Dis-moi au moi que tu t'es protégé.

- Tu ne m'en as pas laissé le temps.

- Oh putain ! Je n'y crois pas ! Au fait, je suis clean et je prends la pilule. Merci de le demander. Et toi, tu l'es ?

- Bien sûr, sinon tu crois que j'aurais couché avec toi sans capote !

Je m'active à faire les cent pas dans la chambre et me passe les mains dans les cheveux. Je suis plus que stressée. « Comment j'ai pu coucher avec le frère de Madison ? Qu'est-ce que je vais lui dire ? Oh putain ! C'est le bordel dans ma tête ». Et avec ce mal de crâne, ça ne m'aide en rien.

- Tu veux me faire croire que tu ne te souviens de rien. Dit-il en fronçant les sourcils.

- De rien.

- C'est ça. Dit plutôt que tu as eu ce que tu voulais et que maintenant, on en reste là. Alors là, on ne me l'avait jamais faite.

- Mais putain puisque je te dis que je ne me souviens de rien !

Je m'éloigne un peu de lui. De le voir torse nu me déstabilise et ce n'est vraiment pas le moment. Je sens une main sur mon bras et je ne sais pas pourquoi, je lui fais une prise de défense qui le colle au sol. Et voilà ! On continue les conneries.

- Merde ! Je suis désolée. Ça va ?

- C'était quoi ça ?

- C'est une prise de défense. Je suis désolée. Est-ce que ça va ?

Je lui tends la main pour l'aider à se relever, mais lui m'attrape par la ceinture de mon peignoir et m'attire contre lui avant de me retourner pour se placer au-dessus de moi.

- Donc, tu ne te souviens de rien.

- Dans quelle langue il faut que je te le dise. Et lâche-moi.

- Alors, tu ne te souviens pas quand on s'est embrassés ? Dit-il en s'approchant de mes lèvres, mais sans les toucher. Quand je t'ai caressé partout et arraché tes sous-vêtements ? Dit-il en faisant glisser ses mains le long de mon corps, mais toujours sans le toucher. De tes mains empoignant mes fesses. Demande-t-il en prenant une de mes mains et empoigne sa fesse avec. De ta chatte qui était complètement trempée et qui l'est encore même au travers de ce drap. Révèle-t-il en posant son genou dessus.