Maxine

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Après cette frayeur à cause de ce saut, Nathan est près de moi. Je ne veux pas qu'il croie que je suis une fille fragile. En arrivant aux chalets, j'enfile ma tenue de sport et part courir sans rien dire à personne pendant plus de deux heures. J'ai vu que Nathan avait essayé de m'appeler, mais pour l'instant, je ne veux parler à personne. Lorsque je reviens, Nathan m'agresse à moitié. Mais je sais qu'il a été inquiet et pour le remercier, je lui crie dessus. Mais qu'est-ce qui ne va pas chez moi ?

Je suis dans la salle de bain. Après avoir bien transpiré, j'ai besoin d'une bonne douche, mais je sais qu'on n'en restera pas là. Et pour preuve, j'entends la porte de la salle de bain s'ouvrir et Nathan crier.

- Je peux savoir c'était quoi ça !

- Laisse-moi tranquille. Dis-je totalement fatiguée.

Non. J'étais inquiet pour toi et toi rien. Aucune explication. Tu te barres courir comme ci rien ne s'était passé.

- S'il te plaît Nathan, laisse-moi tranquille. On en parlera plus tard.

- Non ! On va en parler maintenant.

- Mais putain, tu vas me lâcher ! Crié-je en me retournant pour lui faire face.

Non ! Et vire-moi ton regard de flic glacial. C'est à Maxine que je parle. Pas à elle.

Je suis surprise par sa remarque. Je ne m'étais pas rendu compte que j'avais enfilé mon masque de femme flic. Puis, il relance.

- Parle-moi Maxine. Tu sais que tu peux me parler.

- S'il te plaît laisse-moi. Dis-je les yeux qui se remplissent de larmes.

Désolé, mais non. Pas quand tu es comme ça.

- Pourquoi tu ne veux pas me laisser ? Qu'est-ce que tu veux entendre ? Que j'ai eu peur. Eh bien oui, j'ai eu peur de mourir. Je suis faible. Tu es content ? Dis-je avant de me retourner.

Avoir peur ne fait pas de toi une personne faible. Avoir peur fait de toi un être humain. Tu crois que je n'ai pas eu peur. Et de te voir réagir comme tu l'as fait, là aussi, j'ai eu peur parce que j'ai des sentiments pour toi.

Mes larmes coulent sur mes joues et j'essaie de les camoufler, mais il les entend et vient se placer contre moi. Il pose ses mains sur mes épaules. Je me retourne rapidement, l'enserre dans mes bras et enfouissant mon visage dans son t-shirt. Il m'enserre à son tour et vient déposer sa tête sur la mienne après y avoir déposé un baiser. Nous restons un moment comme ça jusqu'à ce que le bruit de l'eau et mes frissons nous fassent réagir. Il me lève le visage à l'aide de ses doigts et m'embrasse tendrement.

- Je t'aime Maxine. Lâche-t-il en me regardant droit dans les yeux.

Aussitôt, mes joues rougissent, ce qui le fait légèrement sourire. J'avale ma salive et me lance à mon tour.

- Moi aussi, je t'aime Nathan. Et ça me fait peur. Ça arrive beaucoup trop vite. Non ?

- Peut-être, mais on n'y peut rien. C'est comme ça ma puce.

Il m'embrasse à nouveau et me soulève pour me poser sur le meuble du lavabo tout en se plaçant entre mes jambes. Il détache mon soutien-gorge et vient embrasser ma poitrine. Je soupire de plaisir. Je lui ôte son t-shirt et le dévore des yeux. Je le caresse, je l'embrasse sentant son sexe durcir dans son short. Il place sa main derrière ma nuque et prend la mienne pour la placer sur son cœur. Quand il fait ça, je sais ce que va être la suite. Je m'en réjouis d'avance.

Notre baiser devient sauvage et pressant. Ses doigts s'enfoncent dans mes fesses qu'il agrippe fortement pour me plaquer contre son sexe. Je grogne dans sa bouche. Je le veux, et ce, maintenant. Je glisse ma main derrière l'élastique de son short et de son boxer et viens agripper son sexe tendu. Il lâche un râle rauque, m'arrache mon boxer en coton, me soulève et nous emmène sous la douche. Au fur et à mesure de ses pas, son short et son boxer finissent sur le sol. Nous entrons sous la douche qui coule depuis un moment et il me plaque contre la faïence de celle-ci. Sa main vient caresser mon sexe avant d'y glisser deux doigts dedans. Je lâche un cri de plaisir. Puis, il entre en moi. D'abord doucement jusqu'à ce qu'il arrive à sa garde. Je commence à me mouvoir dessus. Et lui commence ses va-et-vient. D'abord lentement, ensuite de plus en plus rapide et plus fort. Ses assauts deviennent de plus en plus sauvages. Je sens que je ne vais pas tenir longtemps.

- Bordel Maxine ! Ta chatte est faite pour ma bite et ton corps pour mon corps. Je viens. Viens avec moi ma puce.

Avant, ce genre de parole m'aurait outré, mais je ne sais pas. Avec lui, je ne vois pas ça comme quelque chose de salace. Je vois ça comme de l'amour et de la tendresse. Et ça m'excite.

- Oh Nathan !!! Je viens. Je viens !!! Oh mon Dieu !!!! Nathaaannnn !!!!! Crié-je en jouissant.

Maxine !!!! Grogne-t-il fortement dans mon cou.

Nos sexes se sont contractés et ont joui en même temps. Une fois la tension redescendue, nous nous lavons mutuellement, mais lorsque nous arrivons à nos sexes, la tension sexuelle remonte. Il ferme les robinets de la douche, me soulève et nous emmène tous deux trempés, jusqu'à sa chambre dans laquelle, encore une fois, il me fait l'amour.

Après cette étreinte qui fut encore une fois phénoménale, je m'endors dans ses bras.

Je te veuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant