Samedi 18 Juillet 1964 - Part 1

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Koen se réveilla à cinq heures. Après avoir réalisé qu'il avait dormi sur un canapé-lit trop dur et qu'il avait des courbatures, il s'étira et s'intéressa à l'état de sa bite, il constata avec plaisir qu'elle était bandée. Elle avait pourtant servi plusieurs fois la veille :

Tout d'abord pour une analyse de sperme à la clinique Beaumont. En présence des deux cousins, Mathieu et Léo, Koen avait dû éjaculer afin d'examiner son sperme au microscope, Léo l'avait aidé à obtenir l'échantillon ;

Ensuite sous la douche de la salle de bain de Dominique, toujours avec les deux cousins, cela avait été juste un échauffement, Koen avait pu observer que Léo n'avait plus de problème avec son prépuce et qu'il pouvait maintenant décalotter son gland en érection ;

Enfin Koen l'avait introduite dans le rectum de Mathieu, confirmant ainsi qu'il avait atteint le niveau 6 sur l'échelle de Kinsey, car il avait échoué à honorer une dame avec cette même bite.

Koen avait dormi nu, il se rendit dans la même tenue aux toilettes, sans se soucier de croiser Dominique. En revenant, il sortit sur le balcon. Il faisait chaud, la nuit avait été tropicale. Le soleil se levait derrière les montagnes entourant le Lac Léman. Koen se demanda comment on pouvait vivre dans un pays qui n'en avait pas, il avait pourtant passé son enfance aux Pays-Bas et était venu en Suisse pour apprendre l'allemand dans une école à Grindelwald. C'est là qu'il avait rencontré Mathieu.

Il lui vint à l'esprit qu'il pourrait rester en Suisse, vivre avec Mathieu pour le reste de ses jours. C'était encore trop vite pour l'envisager, ils voulaient d'abord une période d'essai. Et Koen désirait établir le profil sexuel de tous les élèves de l'école, ce qui nécessiterait quelques infidélités à Mathieu.

Celui-ci sortit également sur le balcon, il tenait à la main un slip bleu et dit :

— Nous ne sommes pas à l'école pour faire notre gymnastique à poil. Cache ton zizi, il y a des voisins.

— Tu crois ? fit Koen. Ils dorment tous. Il est beau mon zizi, non ?

— Il y a certainement des collègues de Dom qui se lèvent tôt pour aller travailler, je ne voudrais pas qu'elle ait des ennuis et qu'ils te prennent pour un satyre.

Koen enfila le sous-vêtement. Mathieu avait mis un slip blanc.

— Tu n'as que des sous-vêtements blancs ? demanda Koen.

— Oui, la marque que je préfère n'en a pas d'autres. Question de standing. Et je ne voudrais pas m'attirer des remarques au gymnase, un camarade avec des slips en soie ocre s'est fait traiter de pédale. (NDA Ici le mot "gymnase" ne signifie pas salle de sport, c'est l'équivalent du lycée en Suisse.)

— Ils n'auraient pourtant pas tort de te traiter de pédale, mais ils devraient utiliser un terme plus scientifique.

— Mon père m'a dit de rester discret et je pense qu'il a raison. D'ailleurs, je ne sais pas si j'y retournerais au gymnase.

— Pourquoi ?

— Parce que j'ai bien envie de rester à l'école Hinterhoden jusqu'au bac, si tu veux bien de moi dans ta chambrette, sinon j'irai coucher avec Theo.

— Je t'accepte ! fit Koen avec un grand sourire. Theo était intéressant à observer avec sa grosse queue, mais je te déconseille de coucher avec lui. Il ne me plaît pas trop.

— Merci, il faudra que j'en parle avec mes parents. Je suis toujours mineur. (NDA À cette époque, la majorité était à 20 ans en Suisse.)

Koen et Mathieu s'embrassèrent. Ils restèrent un moment silencieux, regardant la lumière qui changeait à mesure que le soleil apparaissait.

Deux cousins (Journal intime)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant