Dimanche 26 Juillet 1964 - Part 2

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Plus tard, les deux apprentis discutèrent entre eux en dialecte, puis Stefan demanda à Mathieu :

— Nous avons congé le 1er et le 2 août, nous aimerions visiter l'Expo 64 à Lausanne et surtout nous retrouver pour... poursuivre les découvertes du Kāmasūtra. Connaîtrais-tu un hôtel pas trop cher ?

— Tu me demandes de manière polie si vous pourriez dormir chez moi.

— Nous ne voulons pas nous imposer. On ne mangera pas avec vous.

— Les chambres seront occupés par Dom, Léo et ses parents. La cabane au fond du jardin, ça vous irait ? Peter a l'habitude des habitats rustiques.

— Parfait, on ne dormira pas beaucoup.

— Vous mangerez avec nous, plus on est de fous, plus on rit.

— Je pourrais aider le cuisinier et vous préparer une spécialité.

— Et moi chanter, ajouta Peter, et nous deux en duo.

— Une version expurgée, alors. Mes sœurettes jouent du piano comme toutes les petites filles modèles, elles se feront un plaisir d'accompagner des beaux gosses, ou d'essayer, elles ne sont pas aussi douées qu'Alex.

— Pas de souci, je peux aussi chanter a cappella.

— D'accord, le transport sera aussi offert samedi matin, vous vous débrouillerez pour rentrer en train. Vous ne vous branlez pas aujourd'hui ?

Stefan et Peter se regardèrent, l'air dubitatif. Koen leur dit :

— Allez-y, moi je suis trop fatigué.

— Tu es sûr ? fit Peter, je ne te crois pas, on va voir si c'est vrai.

Peter déboutonna la chemise du Néerlandais tandis que Stefan ouvrit sa braguette.

— Je te prends à témoin, dit Koen à Mathieu, je suis contraint et forcé de bander.

— Je te plains... Tu es assez grand pour dire non si tu n'es pas d'accord, on va s'arrêter et je prendrai ta place.

— Euh... non, ce serait trop compliqué.

— Alors tais-toi et jouis sans juter comme l'a dit Krishna ce matin.

Koen se tut et se laissa faire, Stefan avait ouvert la ceinture, baissé le slip et sorti le membre dressé pour le masser. Peter caressait la poitrine. Les deux apprentis durent branler Koen assez longtemps, finalement il ne put pas se retenir d'éjaculer sur son ventre dénudé, des jets peu puissants car il avait épuisé ses réserves. Mathieu lui tendit des kleenex, il y en avait toujours une boîte dans la voiture.

Koen se vengea immédiatement en branlant ses voisins qui n'attendaient que ça. Peter lui demanda :

— Tu préfères ma bite ou celle de Stefan ?

— Pourquoi ? Elles se ressemblent.

— Stefan est circoncis.

— Pour ça ? Je n'ai pas de préférences.

— Ou tu ne veux pas le dire pour ne vexer personne, fit Mathieu.

— Ce matin on discutait de ça pendant que Martin massait mon ami, continua Peter, et plusieurs personnes ont dit que les bites circoncises étaient plus belles.

— Tous les goûts sont dans la nature.

— Je me demande si je ne devrais pas le faire.

— Rien ne presse, dit Stefan, prends ton temps pour réfléchir, c'est irréversible.

— Oui, dit Mathieu, attends que Koen ait fini ses études, il t'opérera lui-même.

— Bonne idée, dit Peter, j'aurai encore quelques années pour y songer.

— Sinon, je peux le faire tout de suite avec mon couteau suisse, proposa Koen.

— Dites, les gars, fit Urbain, je ne suis pas d'accord, c'est moi qui devrais nettoyer les sièges, ce sera déjà assez sale avec le foutre.

— Je plaisantais, dit Koen.

— Heureusement que tu le précises, tu serais capable de tout, fit Mathieu.

Peter et Stefan jouirent en même temps, ne permettant pas à Koen de se faire une idée sur la sensibilité différente de leurs glands.

Ils s'arrêtèrent pour se désaltérer sur la terrasse d'un restaurant. Peter téléphona à Christoph, l'armailli, pour lui dire à quelle heure il arriverait.

Deux cousins (Journal intime)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant