Samedi 15 Août 1964 - Part 2

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Koen et Yanis se rendirent sur la scène, le silence se fit immédiatement.

— Au moment où j'ai arrêté mon exposé, commença Koen, j'aurais voulu demander si un volontaire accepterait de nous monter ses organes génitaux. Je suis très heureux que notre invité surprise a accepté, c'est toujours intéressant de découvrir de nouveaux horizons (applaudissements).

— Je n'ai pourtant pas l'impression que mes organes génitaux, comme tu le dis, soient exceptionnels, fit le fleuriste, on ne m'a jamais fait de remarque à leur sujet.

— C'est parce que tu ne les as jamais montrés à un obsédé comme Koen, dit Laertes.

— Ne prends pas garde à ce qu'ils racontent, dit le Néerlandais, ils sont tous aussi obsédés que moi. Je te propose de te déshabiller (applaudissements).

Yanis prit son temps. Il ôta ses chaussures, sa chemise et son pantalon, les plia et les posa sur le tabouret du piano. Il avait un slip rouge avec un croix blanche qui fit rire l'assemblée.

— Je ne pensais pas que tu étais aussi patriotique, dit Franz.

— C'est mon slip fétiche, je le mets lors de toutes les compétitions importantes, mon espoir secret est de le porter dans quatre ans aux JO de Mexico.

— S'il n'est pas trop usé. Tu as raison d'avoir de l'ambition, mais pourquoi l'as-tu mis aujourd'hui, ce n'est pas une compétition ?

— J'ai vite passé à la maison me changer avant de venir, une intuition que cette soirée pourrait être importante pour moi.

Koen allait dire à Yanis d'enlever son sous-vêtement, mais Laertes intervint :

— Tu as vraiment un beau corps musclé, ton six-pack m'impressionne. Je peux toucher ?

Laertes monta sur la scène et tâta les muscles du fleuriste, ceux du ventre mais aussi du buste et des jambes. Il en profita pour effleurer le paquet contenu dans le slip.

— Tu auras encore du travail pour atteindre son niveau, dit Franz, il faudra entraîner autre chose que ta bite. Vous pourrez aller dans un club de sport à la rentrée, l'école vous offre un abonnement, pas de raison de vous défiler.

— Il n'y aura plus de gymnastique nue le matin ? s'étonna Koen.

— Quand il fait moins 10 degrés et qu'il y a 50 centimètres de neige fraîche elle a très peu de succès.

— C'est mieux le club de sport, dit Mathieu, tu pourras mater les gars du village au vestiaire.

— Ouais, dit Franz, mater seulement, pas toucher, certains sportifs sont plus susceptibles que notre gymnaste.

Volant la vedette à Koen, Laertes baissa le slip de Yanis, provoquant de nouveaux applaudissements. Comme il l'avait dit, son pénis n'avait rien d'extraordinaire, il était dans la moyenne, le prépuce recouvrait juste le gland. Koen poursuivit son exposé qui n'intéressa plus beaucoup de monde, il décalotta le membre puis tâta les couilles. Yanis fut surpris et eut un mouvement de recul.

— Je t'ai fait mal ? demanda Koen.

— Non, je me demande pourquoi tu le fais.

— Tu devrais le faire tous les mois, c'est pour prévenir le cancer. — Je ne savais pas.

— Tu as au moins appris quelque chose en venant ici. Pourrais-tu te tourner pour nous montrer l'arrière ?

Yanis s'exécuta, Koen écarta les fesses, il y eut encore quelques applaudissements.

— Tu ne lui contrôles pas la prostate ? demanda Laertes.

— Euh, dit Koen, je n'ai pas de gants et de gel.

Deux cousins (Journal intime)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant