Mardi 18 Août 1964 - Part 1

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Mathieu se réveilla à 8 heures, il se demanda où il était puis il réalisa qu'il avait dormi dans le lit de Koen. Celui-ci était aussi sorti des bras de Morphée et s'étirait sur l'autre lit.

— Bien dormi ? demanda le Néerlandais au Suisse.

— Très bien, et toi ? Tu aurais dû me laisser le lit d'appoint.

— Je ne voulais pas te réveiller. J'ai bien dormi, bien mieux que sous tente aux scouts.

— Vous regardiez qui bandait le plus fort le matin ? fit Mathieu en retirant le drap qui cachait la bite de Koen. Pas mal ! Tu devais gagner à tous les coups.

— Je dois aller pisser, pas le temps de nous amuser.

Les deux amis se levèrent et passèrent un slip. En sortant de la chambre, ils croisèrent Piet et Greta qui remontaient de la salle de bain. La jeune fille avait mis un peignoir rose qui laissait entrevoir une poitrine généreuse.

— Bonjour, dit-elle en regardant les protubérances sous l'étoffe des sous-vêtements. Vous n'avez pas eu le temps de...

— Non, c'est le stress ici, fit Mathieu.

— Je dois pisser, dit Koen.

— Pas même le temps de montrer ta bite à ta future belle-sœur ? dit Piet.

— Bof, si ça peut lui faire plaisir.

Koen baissa son slip. Piet mit sa main devant le pénis érigé de son frère pour le cacher en s'excusant :

— Ce n'était qu'une plaisanterie, je ne pensais pas que tu le ferais.

— Pas de souci, dit Greta en riant, tu peux enlever ta main, chéri.

— Bon, tu l'as vue ? fit Koen, je vais pisser maintenant, ça urge.

Koen descendit à la salle de bain.

— Que vas-tu penser de notre famille ? demanda Piet à sa fiancée.

— J'aime bien ce sans-gêne, j'ai aussi surpris une fois mon frère en train de se masturber, il m'a laissé le regarder.

Mathieu rejoignit Koen qui pissait, celui-ci lui demanda :

— Tu as aussi dû montrer ta bite à Greta ?

— Non, elle ne m'a pas demandé et je n'ai pas osé. On se branle ?

— Je n'ai pas envie, j'ai faim et le petit déjeuner est prêt.

— Tu t'es levé du pied gauche ce matin ?

— Nous serons seuls cet après-midi, nous aurons plus de temps.

— Après l'ostéopathe ? fit Mathieu.

— Exactement. Ça ne m'enchante pas d'y aller, j'ai dit oui pour faire plaisir à ma mère.

— Tu aurais préféré aller chez le dentiste ?

— Je crois que c'est aussi au programme des vacances.

Ils se douchèrent et remontèrent s'habiller pour le repas. Pendant la matinée, Koen raconta son séjour en Suisse à sa famille en prenant soin d'expurger son récit de nombreuses scènes.

— Dans le fond, fit la grand-mère, vous avez été très sages.

— Que veux-tu dire ? demanda Koen.

— Je croyais que les jeunes de votre âge avaient les hormones en ébullition et qu'il se passait beaucoup de choses dans les pensionnats, tu devines ce que je pense.

— Tu lis trop de romans à l'eau de rose, maman, fit la mère. Et il n'y avait pas de filles avec eux.

— Avec ces idées à la mode, comme ces hippies, les jeunes devraient être moins coincés que nous l'étions à leur âge.

— Je suis sûr que Koen ne t'a pas tout raconté, dit Piet en riant. J'ai l'impression que ce séjour dans cette école l'a changé. Il s'est épanoui.

Les deux femmes allèrent préparer le repas de midi, ce qui permit à Koen et Mathieu de donner plus de détails concernant leur vie en Suisse, en particulier au sujet de leur sexualité très libre. Piet et Greta dirent que cela ne les dérangeait pas, mais qu'ils préféraient une vie de famille plus conventionnelle, se marier et avoir des enfants.

Deux cousins (Journal intime)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant