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— ALISON JEFFERSON !

Je me laisse glisser de sous la voiture où je me trouvais, rencontrant les yeux de Jackson, un ami de mon frère mais aussi celui qui se charge de me trouver les plus belles courses auxquelles je dois participer.

— Enfin de retour dans le monde des vivants à ce que je vois.

— Excuse-moi Alison j'étais...

— Je ne veux même pas entendre tes explications à la con. Jackson j'ai bien cru que tu t'étais fait buté.

— Pardon. Je sais, je suis un abruti.

— Le mot abruti est bien trop faible pour toi, tu mérites une insulte bien au dessus, ou alors que Zeus finisse par abattre sa foudre sur toi.

Je me redresse et saisi ma bouteille d'eau pour en boire une gorgée avant de me remettre sous la voiture pendant ses explications.

— C'est seulement que j'ai fait des recherches sur ton frère, parce que - comme je te l'ai déjà dit - je pense qu'il n'est pas mort, et que je cherche désespérément un moyen de le retrouver...

— Je t'ai déjà dit de lâcher l'affaire. Allan Davis à était très clair avec moi, Alex est mort.

— Allan ne t'a jamais donné de preuve Alison, alors pour moi, ton frère à peut-être une chance d'être encore en vie !

— Tu me donnes la clé à molette ?
 
Jackson se stoppe pour fouiller dans la malle avant de me tendre la clé à molette, je desserre les vis avant de lui tendre à nouveau. Il continue son speech alors que je glisse à nouveau pour me redresser complètement cette fois, j'enfouis mon visage et mes bras dans le capot de la voiture afin de régler les derniers problèmes avec le carburateur ainsi que le moteur.
 
— Alison tu m'écoutes ?
 
— Absolument pas. Jack, j'ai beaucoup de travail et je n'ai vraiment pas envie de t'entendre parler d'Alexandre, pas aujourd'hui, je ne suis pas d'humeur.
 
— OK, j'arrête de te prendre la tête avec ça. Tu te prépares pour une course ?
 
— Non, la personne qui me les trouve a pris deux semaines de vacances. J'affirme avec sarcasme.
 
— Tant mieux, parce qu'il y en a une demain. Vingt et une heure.
 
— Où ?
 
— La grande place abandonnée de l'aéroport, tout à l'Est d'Atlantic City.
 
— OK, tu m'y inscrit ?
 
Lorsque je me redresse et referme le capot de la voiture, Jackson me tend une feuille d'inscription, je lui souris et la plus en quatre avant de la mettre dans la poche arrière de mon short en jean.
 
— Voyons voir si Belle à soigner son petit rhume... Je me murmure à moi-même en me dirigeant vers la place conducteur.
 
— Qu'est-ce qui lui arrive à Belle ?
 
— Une petite grippe de rien du tout. Elle avait le nez prit et un mal de gorge. J'affirme en souriant.
 
— C'est un nom de code pour me faire comprendre qu'il y avait un problème avec le moteur et le carburateur ?
 
— C'est dingue comment tu apprends vite Jackson.
 
Je tourne la clé pour activer le moteur et tout de suite, elle gronde et mon cœur balance. Putain, elle est guérit. Jackson lève les bras alors que j'appuie sur l'accélérateur sans retirer mon pied de la pédale de l'embrayage, la faisant fumer et laissant une trace noir sur le sol.
 
En retirant mes clés de la voiture, Jackson me suis lorsque je ferme le garage, me préparant à rentrer à l'appartement avec lui, mais une complication arrive en vitesse, dans une BMW noir. Mon père.
 
— On se voit demain pour la course Jackson ?
 
— Tu es sûre ? Je peux rester si tu veux ...
 
— Non. C'est bon, il va seulement me reprocher deux ou trois trucs, va me gifler puis va rentrer avec sa pouffe et son fils. Je ne crains rien.
 
Jackson a pris l'habitude de me voir prendre des raclée par mon père lorsqu'il traînait à la maison, avec Alexandre. Mon frère avait toujours un don pour se foutre dans la merde et comme une conne, je me dénonçais pour prendre à sa place, parce que je savais que mon père ne me tuerais pas mais je n'étais sûre de rien concernant Alex.
 
— Alors tu m'appelles lorsqu'il est parti ?
 
Je hoche simplement la tête avant de le regarder partir, pendant que mon père quitte son véhicule pour venir vers moi avec tellement de vitesse que je peux me douter qu'il se passe quelque chose.
 
— Papa, que me vaut ce plaisir ?
 
— J'ai vu la vidéo.
 
— De quelle vidéo tu parles ?
 
Une première gifle part, parce que j'ai voulu user de mon sarcasme et qu'il déteste ça. Il sort son téléphone de sa poche pour me montrer la vidéo dont il parle, celle où l'on me voit, dans ma Ford Mustang, la musique à fond, le moteur fumant alors que je fonce à toute vitesse dans une course enflammée où mon seul but est de gagner. Je n'ai pas l'habitude de me voir en vidéo en plein course, je ne suis pas prétentieuse au point de vouloir me regarder gagné. Mais je dois avouer que j'aime bien ce que je vois, je maîtrise plutôt bien.
 
— Je t'avais demandé d'arrêter.
 
— Et comme tu peux le voir, je ne t'ai pas écouté.
 
— Tu mériterais que je t'en remettes une Alison. Lorsque je te demande de faire quelque chose, fais-moi le plaisir de m'écouter.
 
— Maman est au courant que tu es dans le New Jersey ?
 
— Pourquoi elle devrait le savoir ?
 
— Parce que tu n'as pas le droit d'être dans la même ville que moi, dois-je te rappeler que tu as une mesure d'éloignement ?
 
— Non, mais la prochaine fois que je te croise, rappelle-moi de te tuer Alison.
 
Il ne trouve plus rien de plus à me dire, mais j'aurais préféré qu'il me lance une insulte plus qu'il me frappe encore une fois. Cette fois, j'ai droit à un coup de poing dans les côtes, puis un second, et un dernier dans le visage. J'avais pris l'habitude d'encaisser ses coups, mais depuis, l'eau à couler sous les ponts. Pliée en deux sur le sol, je m'attend à recevoir le dernier coup de grâce mais il n'arrive jamais, parce que je l'entends démarrer le moteur de sa voiture en vitesse avant de quitter le parking.
 
Me relever pour monter les escaliers jusqu'à mon immeuble, ne m'a jamais semblé aussi difficile, surtout lorsque je me rends compte qu'il m'a peut-être casser les côtes.
Quel fils de pute, pourquoi est-ce qu'il a fallut que je me laisse faire fasse à lui ?

ANGEL'S OF DEATHOù les histoires vivent. Découvrez maintenant