ANGEL'S OF DEATH

23.

— Merci Luke.

— Il n'y a pas de quoi ma grande, à la prochaine ! Il affirme en quittant la pièce.

Je me retrouve avec Roy dans l'infirmerie, je suis heureuse de voir que les tensions meurtrières en nous ont complètement disparu, je ne supportais plus tout ça...

— Pourquoi tu es venu chercher de la morphine ?

— C'est un traitement que je dois prendre souvent, à la moindre douleur.

— Pourquoi ?

— J'ai un problème de santé, depuis toujours.

Vu comment il reste sur la défensif, je comprends qu'il ne veut pas que j'en parle avec lui et je comprends. Mais je ne veux pas qu'il me rejette pour autant.

— Allonge toi.

Je lui prends la morphine d'entre ses mains et le force à s'allonger plus rapidement sur le lit où je me tenais. Il soulève sa manche alors que je lui fait un garrot pour trouve une bonne veine.

— On dirait que tu as fait ça toute ta vie...

— Je m'intéresse seulement aux choses qui peuvent finir par me devenir nécessaire. Je vivais seule, alors savoir comment mettre un garrot et faire une perfusion, c'est important.

Je finis par trouver une bonne veine et je piquer sans problème, Roy ne réagit pas et me laisse faire sans rien dire. Il se détends instinctivement et se laisse être vider de toutes forces.

— Repose toi un peu.

— C'est pas comme si j'avais le choix là... il me chuchote en souriant.

La porte s'ouvre brusquement sur les trois rigolos, me faisant sursauter lorsque je les vois courir vers moi.

— Alors ? Montre moi la beauté ! S'écrit Logan accompagné de Clayton et Cameron.

Je soulève mon tee-shirt pour dévoile mon tatouage recouvert de cellophane. Tout de suite, Logan s'apprêtait à le toucher du bout des doigts mais Cameron l'en empêche.

— On ne sait pas où tu as foutu tes doigts idiot ! Tu m'as infecté le mien la dernière fois !

— Si, dans une belle étudiante...

— Tu me répugnes Logan ! J'ai l'impression d'être une mère qui entends son fils parler de ses ébats sexuelles !

— Tu n'es pas ma mère Alison.

— Pourtant on dirait.

Après une bonne douche, je commence à m'habiller pour mon premier jour d'Université.

C'est criminel de me privé de dix heures de sommeil pour aller à l'école comme si j'étais encore au lycée !

Damien a tout fait pour que je sois bien inscrite partout où je voulais être, mais malheureusement, les garçons n'ont pas voulus prendre les mêmes choix que moi dans tous les domaines. Alors je me retrouve seule en informatique, en littérature ainsi qu'en économie.