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Je me redresse sur le matelas, le souffle court, le cœur battant et le corps humide de sueur. Un putain de cauchemar.

Tout repart à zéro...

— Ali ? Me demande Owen, encore somnolant.

— Dors, je vais allé fumer à la fenêtre deux minutes.

Je le vois reposer son visage contre l'oreiller, puis sombrer de nouveau dans un sommeil profond, aussi facilement qu'un bébé et comme je l'envie bordel.

Je me lève du matelas et fouille dans la veste en cuir d'Owen, cherchant des cigarettes et un briquet avant d'ouvrir la fenêtre pour m'y poser. La sensation d'avoir la tête aussi grosse qu'une pastèque, les membres engourdis et le cœur aussi rapide qu'après un marathon. La nicotine m'aide à revenir à la normal, mais seulement après la seconde consommer.

Je déteste le sommeil et je crois bien que c'est réciproque, puisqu'il ne vient jamais pour moi. On dirait bien que le marchand de sable passe toujours devant ma fenêtre...

Ou peut-être qu'il me punit pour avoir tuer Emilio. Puisqu'il m'a poussé à rêver de lui, cette nuit. Un terrible cauchemar, qui mélangeait Alexandre, les Murderous, les Angel's et Emilio. Un bain de sang, une horreur.

J'inhale la nicotine dans mon organisme, avant de la recracher, tout en regardant la lune et les étoiles, une en particulière qui attire mon attention. Peut-être que c'est Alexandre qui est là, qui me suit et me demande pourquoi j'ai commis cet acte aussi barbare, horrible et dangereux.

— Ça va pas ? Me demande Owen en de postant à côté de moi. Nu. Comme un vers.

— Habille-toi au moins. Rigolé-je en le voyant aussi nu qu'Adam.

— Parce que toi tu es habillé peut-être ?

Je le regarde et c'est vrai que j'avais oublié que j'étais aussi nue que lui. Puisque nous avons coucher ensemble.

— Aller, explique-moi.

— Pas le temps qu'elle sera devant moi.

— Tu disais pas ça tout à l'heure...

Je lui met une claque derrière la nuque, et nous nous rallongeons dans le lit, la fenêtre toujours ouverte, une cigarette chacun entre les doigts. Nous nous couvrons de la fine couverture, fixant le plafond.

— Explique-moi Alison...

— J'ai seulement fait un cauchemars.

— Mais je veux que tu me le racontes.

— Arrête de me traiter comme une enfant de six ans et demi Owen, je ne veux pas en parler.

— C'était Emilio ?

— Pas que.

— D'accord.

Il n'insiste pas, cela me soulage, jusqu'à ce que j'aperçoive la silhouette d'Emilio, dans le coin de la pièce, pendant quelques instants, jusqu'à ce que je cligne des yeux et qu'il ne disparaisse...

— Après tu vois, les cauchemars sont bien fait.

— Comment ça ?

ANGEL'S OF DEATHOù les histoires vivent. Découvrez maintenant