6.

34 4 2
                                    

Finalement, tout ne s'est pas si mal passé, les Angel's of Death savent sont tous dans le bureau de Damien, pendant que je patiente dans la grande pièce de vie.
 
En entrant dans la maison, j'ai fait comme j'ai pu pour retenir ma surprise devant le temps de beauté. Une cuisine aménagée, plus grande que celle qu'il y avait chez ma mère, c'est le cas de le dire. Un salon pouvant contenir un régiment, avec des tableaux sur les murs et une cheminée gigantesque. La salle à manger elle, nous ne pouvons y pénétrer qu'en passant par la cuisine puisque le couloir qui mène à plusieurs pièces encore inconnues, commence tout de suite après la cuisine.
 
Avete bisogno di qualcosa ? [Avez-vous besoin de quelque chose ?]
 
Une femme se présente à moi, elle doit avoir plus d'une soixantaine d'années et est d'une beauté infinie. Je la trouve magnifique, avec ses cheveux noirs, parsemé de mèches blanches et ses grands yeux noisettes. Elle parle italien, c'est évident, et je remercie le lycée de m'avoir fait apprendre cette langue si particulière.
 
No grazie. Sai se Damien ha intentions di tornare presto ? [Non merci. Savez-vous si Damien a l'intention de revenir bientôt ?]
 
Je me sens un peu rouillée, mais cela me fait plaisir de voir que je n'ai pas tout perdu de mon italien.
 
Dovrebbe arrivare a breve. Mi chiamo Ginerva. Me dit-elle en me tendant sa main que je sers en retour. [Il devrait arriver bientôt. Je m'appelle Ginerva]
 
Me chiamo Alison. [Je m'appelle Alison]
 
Elle me sourit avant de partir dans le couloir, je ne la regarde plus et contemple la décoration intérieure avant de me rendre compte qu'il y a un tableau de Picasso accroché au mur au-dessus du canapé.
 
— C'est une blague ?
 
— Qu'est-ce qui est une blague ?
 
Je sursaute, presque lorsque la voix du conducteur qui m'a ramené sur la piste ce matin ( et qui ne voulait pas me laisser le volant ) résonne jusqu'à mes oreilles.
 
— Encore vous ?
 
— Je pourrais dire la même chose, Mademoiselle Jefferson.
 
— Arrêtez de m'appeler comme ça. Dis-je en me tournant une seconde fois vers le tableau. Quel est votre prénom ?
 
— Éric.
 
— Éric, est-ce que vous savez si c'est un original ?
 
— Bien sûr que oui, Damien a l'œil pour les choses précieuses ...
 
Lorsqu'il s'éloigne, que des bruits de pas résonne dans le couloir, je comprends qu'ils reviennent tous. Une boule de stress qui me donne la nausée se forme dans mon estomac, mais je me force à le cacher, lorsqu'ils arrivent un à un. Damien n'est pas encore présent, seuls tout les Angel's of Death sont dans cette pièce, également Roy qui souhaiterait me tuer de ses yeux, s'il le pouvait.
 
— Le coup était bien placer, félicitations. S'amuse le blond qui s'amusait déjà tout à l'heure.
 
Il se fait reprendre à l'ordre ordre par le grand décoloré, qui lui met une claque derrière la tête et le force à s'asseoir dans le canapé du salon.
 
Tous s'assoit dans le salon, et je l'ai suis, restant debout face à Roy, qui aimerait m'arracher la tête. Cette tension palpable me donne envie de disparaître dans un trou de souris, surtout lorsque Éric quitte la pièce, me laissant vraiment toute seule face à ses six hommes.
 
— Écoute, je suis désolé de t'avoir frappé, OK ? Mais tu l'avais mérité. Dis-je ne supportant plus du tout la violence avec laquelle il a envie de me tuer.
 
— Mauvaise idée... souffle l'un des cinq assis.
 
Je ne l'écoute pas, tendant ma main en direction de Roy, histoire de faire la paix, même si je n'y crois pas tellement. On ne s'apprécie pas et je ne pense pas que cela changera, mais ce n'est pas une raison. J'ai besoin du pognon que me propose son patron et lui a besoin de moi pour que je sois la pilote, rien d'autre.
 
— Aller je te demande seulement de ne pas me tuer Roy, pas de me demander en mariage.
 
Deux éclats de rire provoquent la réaction de Roy, qui est loin d'être celle que j'espérais, lorsqu'en a rien de temps, ma main me brûle follement. J'ai chaud, je meurs de chaud. Lorsque je regarde ce qui provoque cette douleur, je remarque ma main dans les flammes de la cheminée, Roy la tenant fermement, immobile. Rien ne sort d'entre mes lèvres, même pas un petit cri. Mon âme hurle, mais le corps ne réagit pas du tout. Lorsque je regarde dans la direction du salon, je vois que personne ne réagit, ils nous regardent, mais ne font absolument rien, excepté le brun qui me tenait tout à l'heure, qui essaye de retirer le bras du décoloré qui le maintient sur le canapé.
 
— Alors, tu rigoles moins maintenant ?
 
Je réagis, trop rapidement, pour que cela ne soit pas un rêve complètement absurde. Mon pied frappe ses bijoux de famille assez fort pour que sa main cesse de tenir la mienne, et mon poing brûlé part une seconde fois dans son visage. Lorsqu'il se tient au sol, je me relève, la main presque décapitée et qui me lance au point que j'en ai des vertiges.
 
— Vous êtes complètement complètement malade ou quoi ? Me brûler vive, sérieusement ? Est-ce que vous êtes des putains d'humains ou seulement des machines de guerre à la con !
 
Je ne peux m'empêcher de leur crier dessus, à tous. Ils ne réagissent pas, ils se taisent et cela empire lorsque j'entends les pas de quelqu'un dans le couloir.
 
— Bande de fils de pute !
 
— Alison.
 
La voix de Damien parvient jusqu'à moi, et, en le voyant, serein et calme, j'ai envie d'exploser.
 
— Tes hommes ont voulu jouer avec le feu, dans tous les sens du terme. Dis-je en lui montrant ma main.
 
Il voit rouge et me demande d'approcher, mais je suis incapable de faire le moindre repas en avant à cause de la douleur et des vertiges. Je lui fais signe que non, et alors que je me sens tombé en arrière, quelqu'un me rattrape. Le brun de tout à l'heure, celui qui voulait m'aider.
 
— Cameron, ramène-la dans sa chambre, j'appelle Charles.
 
— D'accord patron.

ANGEL'S OF DEATHOù les histoires vivent. Découvrez maintenant