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Mon texto est envoyé, et je n'ai pas hésiter un seul instant à l'envoyer à cet homme, que je ne connais pas vraiment. Je crois que la seule chose que je souhaite vraiment, c'est pouvoir finir de payer cette dette et d'avoir ma vengeance. Rien d'autre.
 
J'ai téléphoner à ma mère, pour la rassurer, cela fait un moment qu'elle ne m'a pas vue et j'essaie de l'appeler quand je peux, mais les Murderous sont partout, et je ne peux pas risquer de mettre la vie de ma mère en danger. Mais maintenant, la chose que je redoute le plus, c'est d'avoir une discussion avec mon père, à propos d'Elio. Ils n'ont pas parlés d'un corps aux informations ce matin, j'ignore s'il reste quelque chose de lui.

— Alison.

— Papa.

— Pourquoi tu m'appelles ?

— Calme-toi deux minutes tu veux ? Je t'annonce qu'Elio est mort.

— QUOI ?

— Pas la peine de me crier dessus je n'y suis pour rien.

— Comment ça tu n'y es pour rien ! Alison je sais que c'est toi, ça ne peux être que toi !

— Si c'était moi directement, tu penses vraiment que je t'appellerais pour te le dire ? Idiot, le fils de ta pute à voulu faire le malin avec moi pendant une course, alors je lui ai montrer que j'étais meilleure que lui. C'est pas de ma faute s'il ne sait pas tenir un volant. Enfin, savait pas tenir un volant.

— Je vais te poursuivre en justice Alison !

— Au moins cela prouvera que tu me considères un minimum.

Je raccroche et laisse mon téléphone dans ma poche, le temps de la route, après ça, je me chargerais d'enlever toutes traces de moi et de Damien à l'intérieur. J'ai déjà des ennuies avec un gang, ce n'est pas pour en avoir avec un second, sans façon.

La même voiture que la veille entre sur le parking, alors je saisis mes affaires avant de les mettre dans le coffre. Lorsque j'entre dans la Mercedes, le conducteur s'approche légèrement de Belle, à qui j'ai dit adieu le temps que je parvienne à régler mes problèmes. J'ai même demandé à John de prendre soin d'elle.

— Désolé si vous y tenez Mademoiselle Jefferson, ordre du patron. Il m'annonce avant de lancer un briquet à travers le pare-brise.

Je vois Belle s'enflammer en un rien de temps, je la regarde brûler, en sentant seulement le regret monter en moi ainsi que les souvenirs d'Alexandre m'apprenant à conduire...

— Je n'ai aucun regret.

Faux.

Complètement faux.

Il quitte le parking et prend la route au moment où l'explosion a lieu, mais je n'ose pas la regarder mourir. C'était la voiture d'Alexandre, sa toute première voiture que mes parents lui avaient acheter lorsqu'il venait de prendre dix-huit ans. C'était dans cette voiture qu'il m'avait fait découvrir la musique de The Weeknd, pour la toute première fois, je crois bien qu'il s'agit de l'un de mes plus beaux souvenirs avec lui.

Je n'ai jamais passer un trajet en voiture aussi calme. Le conducteur ne parle pas une seule seconde et uniquement le bruit du moteur résonne. Quoi que, je suis certaine qu'il pourrait rugir comme une bête féroce s'il appuyer un peu plus sur la pédale.

— Vous savez que vous pouvez rouler plus vite, n'est-ce pas ?

— Je ne suis pas pilote.

— Mais moi oui, alors si vous voulez je peux prendre le volant, on arrivera à l'heure comme ça.

Il me jette un regard dans le rétroviseur, mais je ne peux pas vraiment dire s'il était content de ma remarque, ni s'il compte me laisser le volant.

— Je me demande pourquoi le patron a besoin de vous ...

— Conduire, c'est le but. Mais même s'il se sert de moi comme cuisinière, j'en ai rien à foutre le temps qu'il me paye.

— Les garçons vont être ravis...

— De quels garçons est-ce que vous parlez au juste ?

— Le gang.

Si ils sont aussi aimables que lui, je ne pense pas que allons beaucoup nous apprécier, c'est certain. Mais on ne change pas la mentalité d'un con, on fais avec.

Le conducteur se gare sur une piste de décollage d'avion, je ne comprends pas tout de suite pourquoi, jusqu'à ce que Damien Fitzgerald ne descende d'un jet privé.

— Bonjour Alison.

— Un jet privé ? Sérieusement ?

— Je souhaite toujours fait bonne impression devant mes invités. Il m'affirme avec un grand sourire.

— Alors la prochaine fois, si il y en a une, changer le chauffeur.

— Excuse-moi, il n'est pas très cordial avec tout le monde...

Alors que je pensais qu'il me menacerait ou
un truc du chef de gang dans le genre, il se contente de sourire tout en m'emmenant vers le jet. Je n'ai jamais vue un truc aussi luxueux de toute ma vie, vue de l'intérieur. Damien me demande de m'asseoir et il se pose à côté de moi, sortant un dossier sur la table.

— Alors voilà les papiers.

Lorsque j'ouvre le dossier, je ne vois aucun papier réclamant une présence durant un an. Tant mieux, je ne veux pas de cette merde, à la place, j'ai le droit à des papiers de confidentialité et tout le tralala à la con. Je signe les papiers avant de lui rendre. Il a l'air heureux que je signe, et je pense qu'il y a une autre raison, mais je ne veux pas lui demander.

Il sort son ordinateur, je ne peux m'empêcher de lui demander si je peux m'en servir.

— Pourquoi ?

— C'est important. Par rapport aux flics...

Il hoche la tête et le pousse vers moi. Je sors alors de ma poche le chargeur de mon téléphone, je le branche et lance le programme. Je tape sur le clavier rapidement, sachant complètement ce que je dois faire malgré le nombre d'années que je n'ai pas toucher un clavier d'ordinateur. J'efface toutes traces de mon passage sur ce téléphone et déplace tout sur un dossier dans l'ordinateur de Damien, je suis prête à me séparer d'un téléphone, mais pas des photos de mon frère.

— Fermez les yeux, je ne veux pas que vous voyez le code que je vais mettre.

Il ne dit rien et voyant qu'il ne le fait pas, je met ma main sur ses yeux, il me laisse complètement faire sans rien dire. Une fois le code appliquer, j'enlève ma main et débranche le câble.

— Je retirais le dossier quand j'aurais un nouveau téléphone.

— Pas de problème. Tu es plutôt douée en informatique.

— Je me débrouille.

— Quels problèmes tu as avec la police Alison ?

— Vous m'avez vue tuer l'autre pilote sur les vidéos du site non ? C'était mon demi-frère.

— Pourquoi tu l'as fait ?

Mes sourcils se froncent alors que je me tourne vers lui, c'est à cet instant que je sens le jet décoller.

— Vous avez bien vue que c'était soit lui, soit moi. Alors je n'avais pas d'autres choix.

— Non ce n'était pas ma question Alison. Pourquoi, tu as décidé de choisir de le tuer, au lieu de trouver un autre moyen pour qu'aucun de vous deux ne tombent ?

Qu'est-ce qu'il essaie de faire au juste ? Me faire cracher le morceau sur mon frère ? Il n'ai pas au courant, alors pourquoi il fait ça ? Dans quel but finalement ?

— Eh bien...

— Je veux de la sincérité Alison. Ce sera la seule et unique chose que je te demanderais si tu décides d'approfondir ton contrat.

Je ne sais pas ce que cela veut dire dans son langage « approfondir ton contrat » et je ne veux pas vraiment le savoir pour l'instant. En attendant, j'ai envie de découvrir ce qu'il sait sur moi, parce que j'ai la clair impression qu'il est au courant de plus de choses que ce qu'il me fait croire.

— Qu'est-ce que tu essaies de me faire cracher Damien ?

— La vérité.

— Très bien. Alors oui, je l'ai laisser tomber dans ce putain de fausset plais uniquement parce qu'il avait décidé de jouer avec les nerfs.

— Comment ?

— En parlant de mon frère. C'est bon c'est sortie, ça vous fait du bien ?

— Non, je suis navré en réalité. Mais il faut que tu saches Alison, que toutes les choses que tu nous confieras, resterons entre nous. Les Angel's sont dignes de confiance, alors ils te feront confiance que si tu le prouves.

— Mais je n'ai pas besoin d'être aussi proche d'eux, si je ne suis que la conductrice de missions, je ne vais pas leurs servir à grand chose en dehors des missions.

— Mes hommes parlent entre eux, alors si tu es dans la voiture, ils doivent être capable de dire n'importe quoi sans avoir peur que tu dévoiles des informations à l'ennemi.

— Et je dois gagner leurs confiances sérieusement ? Et comment ?

— Chacun a sa manière de donner sa confiance.

ANGEL'S OF DEATHOù les histoires vivent. Découvrez maintenant