Chapitre 4

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CHAPITRE IV

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CHAPITRE IV

« Je suis désolé de vous déranger. » commença-t-il, cherchant ses mots avec une certaine gêne. « Mais je galère à imprimer des photos et je me demandais si vous savez comment utiliser la machine ? »


















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Au cœur de ce quartier animé de Lyra, une petite laverie était un véritable havre de propreté et de convivialité. Lorsque la brune poussait la porte, elle était immédiatement accueillie par le doux bourdonnement des machines en action. C'était, pour elle, un son rassurant qui imprégnait l'atmosphère de vie et d'effervescence. L'odeur familière de la lessive fraîche se mêlait à celle des tissus proprement lavés. Ce bouquet olfactif la transportait instantanément vers le confort de la maison.

Les murs décorés de posters colorés et d'annonces donnaient à cet espace une touche de caractère, ajoutant une dimension artistique à la fonctionnalité pure de l'endroit. Au fond de la laverie, un coin cosy invitait les clients à se détendre pendant que leurs vêtements tournaient dans les machines. Les chaises confortables et les tables basses offraient un refuge idéal pour se plonger dans un bon livre ou simplement se détendre en attendant.

À proximité, des distributeurs automatiques étaient à disposition, proposant une sélection de boissons rafraîchissantes et de collations pour satisfaire les petites faims des clients. Dans cet espace où la propreté et le confort se mariaient harmonieusement, chaque visite à la laverie était une expérience à part entière, alliant praticité et plaisir.

Ainsi sur le côté, une petite station d'impression était installée. Elle était équipée de machines permettant d'imprimer rapidement des photos à partir d'un téléphone ou d'une clé USB. C'était un ajout pratique pour ceux qui voulaient immortaliser leurs souvenirs pendant qu'ils faisaient leur lessive.

Dans cet environnement chaleureux et accueillant, Lyra se sentait comme chez elle. Elle était libre de se perdre dans son carnet de dessin tout en attendant que sa machine à laver fasse son travail.

La laverie était alors rapidement devenue l'un des refuges de la jeune femme après le salon de tatouage d'Oli. C'était un endroit où le temps semblait ralentir et où elle pouvait s'évader dans ses futures créations. C'était l'endroit où elle pouvait y passer des heures. Elle adorait le rituel hebdomadaire de se rendre à la laverie, de choisir un coin tranquille, de s'installer confortablement sur une chaise et de se plonger dans son carnet. Entendre le bruit des machines, lui permettrait de se s'enfermer dans sa bulle.

Son visage arborait un léger rictus, ses traits concentrés alors qu'elle se laissait emporter par ses dessins. Chaque mouvement du crayon sur la page semblait capturer son attention, la plongeant dans un monde où seules les lignes et les formes comptaient.

La rose essoreuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant