Chapitre 32

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CHAPITRE XXXII« Oui

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CHAPITRE XXXII
« Oui. » sortit-il puis se mit à rire en voyant sa réaction. « Arrête de rougir... tu risques de faire concurrence aux coquelicots ! »


















🌷

Caius fixait le ciel bleu, où un nuage blanc avait pris la forme étrange d'un crocodile. Un sourire doux étirait ses lèvres tandis qu'une brise légère faisait danser ses mèches blondes. Ses mains, enfouies dans l'herbe fraîche, maintenaient son corps étendu sur la grande nappe soigneusement dressée par Lyra. Ses yeux noisette scrutaient avec tendresse la silhouette de la jeune femme à ses côtés.

Son visage était plongé dans son carnet, une scène familière où elle s'adonnait à son art avec passion, utilisant des couleurs douces et délicates pour donner vie à ses œuvres. Les rayons du soleil caressaient sa peau, créant une atmosphère paisible et sereine autour d'elle. Le murmure léger du vent dans les feuilles des arbres accompagnait le doux clapotis d'un ruisseau non loin. Il savourait ce moment de calme, se laissant emporter par la beauté simple de la nature qui les entourait.

Lyra, absorbée dans son monde créatif, semblait presque être en communion avec les éléments qui l'entouraient. Ses gestes étaient précis et gracieux alors qu'elle esquissait chaque détail avec une concentration intense. Une expression de bonheur illuminait son visage, reflétant sa passion pour l'art et la vie elle-même.

« Mes sorties sont meilleures que les tiennes. » lança-t-il avec un soupçon de malice dans la voix.

Elle redressa son visage, plantant son regard dans le sien. Un léger sourire naquit sur ses lèvres, qu'elle s'empressa de dissimuler. C'était impossible de nier que l'idée de l'amener dans ce champ au milieu du printemps était brillante. Les fleurs, d'une beauté à couper le souffle, parsemaient le paysage. Le temps était parfait, ni trop chaud ni trop froid. Les arbres, parés de leurs plus belles fleurs, dansaient gracieusement au gré d'une brise légère.

Déposant son carnet avec délicatesse, elle approcha son visage du sien. Le sourire de Caius persistait, mais il sentit une bouffée d'émotion l'envahir en percevant son doux parfum de jasmin. Elle sentait si bon.

Leurs visages étaient maintenant à quelques centimètres l'un de l'autre, plongés dans une proximité troublante. Les yeux noisette du blond étaient captivés par la clarté de ceux de Lyra, tandis que le souffle chaud de celle-ci caressait doucement sa peau. Un instant suspendu dans le temps, où se mêlaient le parfum enivrant des fleurs et la sensation électrisante de leur proximité.

Dans ce moment de complicité, chaque détail semblait intensifié, comme si le temps lui-même avait choisi de suspendre son vol pour capturer cette scène. Les regards échangés entre Caius et Lyra étaient chargés d'une profondeur presque palpable, reflétant un échange muet d'émotions pures et brutes.

La rose essoreuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant