Chapitre 31

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CHAPITRE XXXI

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CHAPITRE XXXI

« Ne t'excuse pas, tu en avais besoin. »
















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« Mais Caius...On parle de moi...Jamais je ne me moquerai d'elle ! Elle était si adorable en plus et Hera semblait l'adorer, que j'en étais presque jalouse ! » sourit-elle.

Le blond se tourna vers elle, avec un petit rictus. C'est vrai que son chat adorait sa sœur, et c'était l'une des raisons de pourquoi il aimait Hera. C'était l'une des seules personnes qui acceptait Deniz comme elle était.

« Je sais, j'ai été stupide. Mais s'il te plaît, essaie de comprendre, Lyra. Ma sœur est tout ce qui me reste en termes de famille. » soupira-t-il, ses épaules affaissées par le poids de ses soucis. « En ce moment, les choses vont mal. Mes parents s'en sont pris à ma sœur, pour sa cécité.  Ils la voient comme un poids de plus à la maison. J'ai décidé de prendre Deniz avec moi, pour ne plus qu'elle souffre à ses côtés. Mais je n'ai pas les moyens de m'occuper d'elle. Et je ne l'ai pas encore dit à voix haute, mais je vais perdre ma boutique...Le propriétaire du local a vendu l'immeuble à quelqu'un qui veut le démolir. Je suis en train de tout perdre, putain. » soupira-t-il, des larmes silencieuses glissant le long de ses joues. « Ça fait des mois que j'essaie de garder la tête haute, mais je n'y arrive plus. Et puis, il y a aussi eu l'épisode avec Lily, qui m'a été infidèle. »

Le blond baissa lentement la tête, ses doigts agrippant nerveusement ses mèches de cheveux, comme s'il cherchait désespérément à contenir l'orage de ses émotions. Dans cet instant de vulnérabilité totale, une chaleur enveloppante émana soudain de Lyra, qui se rapprocha pour l'enlacer. C'était inattendu, mais il se laissa submerger par cette étreinte réconfortante, sentant les barrières qu'il avait érigées se fissurer doucement.

« Tu es la seule qui apporte du bonheur en ce moment, avec ma sœur. » lui murmura-t-il. « Je suis désolé, mais j'avais peur. »

Les douces caresses de Lyra dans son dos semblaient apaiser les tempêtes en lui. Ses paroles douces, qu'elle murmurait avec tant de sincérité, le rassurait. Il se sentait enfin autorisé à laisser libre cours à ses tourments. Alors, les larmes qu'il avait retenues si longtemps se déversèrent contre l'épaule de Lyra, et elle resta là, silencieuse mais présente, lui offrant le plus précieux des réconforts : sa simple présence.

Pendant de longues minutes qui semblaient suspendre le temps, ils restèrent ainsi enlacés. Lyra ne le lâcha pas, continuant de chuchoter des mots réconfortants dans son oreille, comme pour apaiser les tourments qui ravageaient son esprit. Les larmes de Caius lui transperçaient le cœur, et elle se sentait impuissante devant sa détresse. Elle se reprochait de ne pas avoir remarqué plus tôt les signes de sa souffrance, mais en cet instant, elle se concentrait sur le présent, sur le fait d'être là pour lui.

La rose essoreuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant