CHAPITRE XXII« C'est magnifique. » murmura-t-il finalement, brisant le silence. « Tu as un vrai talent, je ne le dirai jamais autant. »
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Lyra était allongée dans son lit, enveloppée par la chaleur réconfortante de sa couverture. Les rideaux de sa chambre étaient fermés, plongeant l'espace dans une semi-obscurité qui reflétait son humeur morose.
Vêtue de son pyjama, elle semblait avoir abandonné tout effort pour se présenter à cette nouvelle journée. Ses cheveux étaient négligemment attachés en un chignon rapide, témoignant de son manque d'énergie et de motivation.
Son visage portait les stigmates de plusieurs jours de lutte intérieure, des cernes sombres sous ses yeux témoignant de nuits agitées et de pensées tourmentées. Une expression de fatigue et de préoccupation était figée sur ses traits, soulignant l'état de détresse émotionnelle dans lequel elle se trouvait.
La brune semblait être prise au piège dans un état de léthargie, incapable de trouver la force nécessaire pour briser le cycle de sa dépression. Les jours se succédaient dans une monotone succession, chacun s'écoulant dans une lenteur oppressante, alors qu'elle luttait pour trouver un sens à sa vie en suspens.
Elle fut tirée de sa léthargie par un léger coup frappé à la porte de son studio. Un soupir d'irritation s'échappa de ses lèvres alors qu'elle se redressait lentement, s'arrachant à la douce torpeur de son lit. Elle mit sa couverture autour d'elle.
Poussant un nouveau soupir, elle se dirigea vers la porte et l'ouvrit, révélant la silhouette de son visiteur.
Elle fut surprise de trouver Caius debout devant elle, un léger sourire étirant ses lèvres. Son regard se perdit un instant dans le sien, captivée par sa simple présence.
Il était beau, vêtu de façon simple mais élégante. Il avait un charme naturel. L'odeur de son parfum lui parvint, apaisante et familière, et elle sentit ses tensions se dissiper instantanément en sa compagnie.
« Salut. » sourit-il. « Je te dérange ? »
Lorsque le blond lui adressa la parole, Lyra prit soudainement consciente de son apparence. Elle réalisa qu'elle n'avait pas pris la peine de se préparer et se trouva soudainement mal à l'aise. Ses cheveux en désordre, son visage sans maquillage, elle se sentait loin d'être présentable devant lui. Regrettant de ne pas avoir pris le temps de se coiffer ou de se maquiller, elle aurait souhaité être plus soignée pour le voir.
« Caius. Que fais-tu ici ? »
Il gratta sa nuque, montrant sa nervosité. Ses yeux restèrent ancrés dans ceux de la brune.
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La rose essoreuse
RomanceCaius, fleuriste passionné au cœur meurtri, se retrouve à la laverie pour développer des photos. Perdu dans cette tâche inhabituelle, il croise le chemin de Lyra, étudiante en histoire de l'art au caractère vif et aux yeux clairs pétillants. Alors q...