Caius, fleuriste passionné au cœur meurtri, se retrouve à la laverie pour développer des photos. Perdu dans cette tâche inhabituelle, il croise le chemin de Lyra, étudiante en histoire de l'art au caractère vif et aux yeux clairs pétillants. Alors q...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
CHAPITRE XXVIII
« Tes parents doivent être fiers de toi. » sortit le père.
🌷
Caius était en train de grignoter quand le père de Lyra s'approcha. Il tenait un verre de vin dans sa main. Son expression sérieuse et son allure imposante intimidaient le blond.
Le père de Lyra était un homme grand, avec une stature droite et des tatouages ornant sa peau. Sa carrure musclée contrastait avec la finesse de son verre de vin, créant une image saisissante. Son teint méditerranéen le poussait à se demander de quelle origine il était.
Ses cheveux noirs étaient soigneusement coiffés, ajoutant à son aura de force et d'autorité. Mais ce qui attira le regard de Caius, c'était la balafre au-dessus de sa lèvre.
C'était-il battu pour l'avoir ?
« Alors tu es le fameux Caius ? »
Le concerné ravala sa salive et chercha du regard la brune pour qu'elle vienne le sauver mais celle-ci était occupée à parler.
« Exactement, on habite dans le même quartier avec Lyra. »
Le père hocha la tête puis trempa ses lèvres dans son verre avant de reporter son attention sur le blond.
« Et c'est quoi votre relation ? »
« Euh...Nous sommes amis... » dit-il intimidé. « On se voit souvent dans nos temps libres...La plupart du temps elle me tatoue. »
Sous le regard sévère du père, Caius se sentit pris au piège. Son esprit, embrouillé par le stress, lui fit dire des choses qui n'avaient aucun rapport avec la question initiale. Il balbutia quelques mots, cherchant désespérément à retrouver le fil de la conversation, mais ses pensées étaient embrouillées.
Chaque réponse maladroite semblait aggraver davantage la situation, et il se sentait de plus en plus mal à l'aise. Pourtant, malgré son embarras, il s'accrochait à l'espoir de pouvoir convaincre le père de Lyra de sa sincérité et de ses bonnes intentions.
« Lyra te tatoue ? » coupa le père, légèrement surpris.
« Euh...oui, au salon d'Oli. De base c'est lui, mon tatoueur mais depuis que Lyra m'a tatoué c'est elle qui le fait tout le temps. »
« Elle t'a tatoué ses dessins ? »
« Oui, son carnet est un recueil d'œuvre d'art ! J'adore le feuilleter, elle a beaucoup de talent. »
