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Le destin ne laisse rien au hasard. Tout semble calculé, prêt à précipiter quiconque au fond du gouffre.
Un drame s'est produit. Mais comment tout cela s'est-il déroulé ?
Le groupe de jeunes m...
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Je courais de toutes mes forces, terrifié, tandis que les hommes me poursuivaient.
Je m'arrêtai brusquement en apercevant un mur devant moi.
— Non, non, non, non !
Je me retournai et découvris les deux types qui me traquaient. Malsains, un sourire cruel aux lèvres, ils n'avaient qu'une seule envie : me faire du mal.
C'était soit eux, soit moi.
« Tu dois les tuer... si tu veux survivre... »
Du sang. Du sang. Et encore du sang.
Le rouge avait souillé la pureté de la petite vipère blanche que j'étais.
Un bruit sourd, une cassure, me tira de mes songes.
Je tournai brusquement la tête vers la porte, incertaine s'il s'agissait d'un simple verre cassé ou d'une intrusion.
Je m'étais lâchement endormie, ce soir, sans manger. Nous étions seuls, Peter et moi. Tony était allé chez Jack pour le rapport.
Me levant en hâte, bousculant tout sur mon passage, je me précipitai dans le hall. Observant au-dessus de la rembarre qui donnait sur le salon , je constatai qu'aucune vitre n'avait été brisée. Descendant, je tournai la tête vers l'arrière du salon, près de la cuisine, et vis Peter, immobile.
— Peter ? Qu'est-ce que tu fou ? m'empressai-je. Il ne répondit pas, restant statique. Descendue, je m'approchai dangereusement, et lui agrippai l'épaule. Ses tremblements me stoppèrent.
Il tremblait, beaucoup trop. Baissant les yeux, je vis un verre brisé en mille morceaux au sol.
— Eh bien, Peter ? hésitai-je.
Il ne répondit toujours pas. Quand il recula, je ne savais pas vraiment ce qui le mettait dans cet état, mais je vis qu'il frôlait la crise d'angoisse, scrutant le verre.
— C...Ce n'est rien. Ne te mets pas dans cet état pour un verre. Je roulai des yeux, me baissant pour collecter les morceaux. Me retournant, je fus frappée par son expression horrifiée.
Je me demandais même si tout n'était pas de ma faute, si je n'avais pas provoqué quelque chose en lui, de la peur ou même un traumatisme, après avoir abattu un homme devant ses yeux.
Me levant doucement, je m'approchai pas à pas, il n'avait pas parlé depuis le début, continuant simplement de trembler. J'étais confuse.
Le regardant de travers, ses yeux rencontrèrent finalement les miens, et il se mit à reculer, heurtant faiblement le petit mur en face de la cuisine. Il fourra sa tête dans ses mains, répétant des choses incompréhensibles.