Persée

Chapitre 42

« Cher Lament,

Je t'écris cette lettre pour te dire que j'ai reussi. Hier soir, lors de l'assemblée des vampires, un incident s'est produit qui a mis en lumière la détermination et la force de deux de mes poulains les plus prometteurs : Persée et Ambre.

Un « vampire dissident » avait empoisonné Persée dans le but de semer le chaos et la division parmi nous. Mais Ambre, avec une détermination farouche, l'a éliminé sans hésitation, démontrant ainsi son engagement envers notre cause et sa volonté de protéger Persée à tout prix. Evidemment, c'est moi qui ait empoisonné le verre, et Ambre le sait. Je voulais la confirmation de leur force et de leur unité. Je l'ai aujourd'hui. Ils sont tous deux impitoyables et prêts à tout.

Ce que j'ai vu hier soir m'a rempli de fierté. Persée et Ambre ne sont plus des enfants, mais des hommes prêts à tout pour défendre la race et assurer notre survie dans un monde hostile de la Maguika. Je crois fermement que, avec le temps, ils deviendront des chefs redoutables, des rois capables d'imposer notre suprématie sur tous ceux qui osent nous défier. Ils nous a fallut trois siècles pour reussir, mes ancêtres seraient fiers.

Lament, il fut un temps où nos chemins étaient liés, où nos cœurs battaient à l'unisson dans une danse enivrante de passion et de désir. Je me souviens encore de ces nuits où nous échangions des serments d'amour sous la lueur de la lune, où chaque regard échangé était empli de promesses d'éternité. J'aimais tant te boire, ne pas laisser une miette de ton sang. Nous étions inséparables, liés par un lien indéfectible qui semblait défier le temps lui-même.

Mais maintenant, tout a changé. Nos chemins se sont séparés, nos destins ont pris des routes divergentes. Tu te caches dans l'ombre, fuyant le monde que je construis de mes mains, tandis que je suis devenu le visage de la Maguika française, un leader idéaliste. Les rumeurs disent que tu es mort, que tu as succombé dans l'ombre, loin des regards indiscrets. Mais je sais mieux que quiconque que tu es toujours vivant, que tu attends patiemment ton heure pour revenir et affronter ce que tu considères comme une injustice. Je sais qu'un jour, tu me tueras.

Je ne te demande pas de pardon, Lament. Je sais que nos chemins sont désormais irrémédiablement éloignés, que nos choix nous ont séparés plus que tout autre chose. Mais je voulais simplement te dire que, malgré nos différends, une part de moi garde toujours cette flamme de l'amour que nous avons partagé autrefois. Peut-être un jour, dans un avenir incertain, nos chemins se croiseront à nouveau, et peut-être alors pourrons-nous trouver la paix dans nos cœurs tourmentés.

En attendant ce jour hypothétique, je reste ici, dans la lumière éblouissante de la Maguika française, prêt à affronter tous les défis qui se dressent sur mon chemin. Mais n'oublie jamais, Lament, que je garde toujours une place pour toi dans mon cœur.

Avec tout mon amour,

Carmille »

— Ce que tu as fait à ces enfants sont impardonnables ! Mais moi aussi, je t'aime Carmille.

Lament se tenait devant la fenêtre de sa demeure, la lettre de Carmille entre ses mains tremblantes. Le papier, empreint des mots de son ancien amant, semblait exhaler les souvenirs d'un passé révolu. Avec un soupir chargé de nostalgie, il pressa la lettre contre ses lèvres, comme pour y retrouver un dernier souffle de l'amour qui les avait autrefois unis.

— Cher Carmille, murmura-t-il, ses yeux fixés sur l'horizon lointain, où le soleil déclinant annonçait l'arrivée imminente de la nuit. Tu restes toujours en moi, malgré les années qui nous ont séparés. Ton amour a laissé une empreinte indélébile dans mon cœur, et chaque mot de cette lettre ravive les flammes qui brûlent toujours en moi.

Il posa délicatement la lettre sur le rebord de la fenêtre, comme un hommage à leur histoire commune, puis se tourna vers l'obscurité croissante de la pièce. "Je t'aime, Carmille," murmura-t-il, ses mots empreints d'une émotion sincère. "Et je n'ai pas hâte du jour où nos destins devront s'entrecroiser à nouveau, où nos lames devront se rencontrer dans une danse mortelle. Mais jusqu'à ce jour, je garderai notre amour vivant dans mon cœur." Et je pense que je pourrais tout te dire ce jour là.

Le silence de la nuit enveloppa ses paroles, mais dans l'obscurité de son sanctuaire, Lament sentit une lueur d'espoir renaître. Peut-être, dans l'incertitude de l'avenir, il trouverait un moyen de concilier l'amour et la destinée qui semblaient vouloir les séparer à jamais. Et jusqu'à ce jour, il porterait le souvenir de Carmille comme un fardeau et un réconfort, dans l'attente du jour où leurs chemins se croiseraient à nouveau.

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OMG c'est la fin ! J'espère que vous avez appreciez cette histoire, n'hesitez pas à me dire ce que vous en avez penser dans les commentaires. Je vais evidemment réecrire cette histoire, mais pas tout de suite. Est ce qu'il y aura forcement un tome 2 ? J'avoue que je ne me suis pas decidé. J'ai bien un projet fini que j'ai écrit pendant le NanoWrimo qui pourrait bien aller en tant que tome 2, mais j'y reflechis encore. 

Soutenez moi en lisant mes autres projets, et merci pour avoir lu cette histoire.