Chapitre 18

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Lucrèce intervint. Elle lança ses perles colorées, les firent voler avant de se projeter autour des subvampires. Ils s'empetrèrent, tombèrent puis reculèrent à quatre pattes.

— Rêves pas, c'est toujours moi le chasseur. Tu pourrais m'aider à me relever.

— Et le merci ?

Persée regarda sa sœur avec fatigue, mais ses yeux étaient emplis de soulagement. Et un tout petit peu de gratitude.

— Merci, Lucrèce. Tu m'as sauvé la vie.

Lucrèce lui adressa un sourire chaleureux, mais elle savait que leur situation restait critique.

— Partons. Les subvampires ne tarderont pas à s'échapper.

Persée hocha la tête, et avec l'aide de sa sœur, il parvint à se relever. Chaque mouvement était douloureux, mais il refusait d'abandonner. Comme d'habitude.

Pendant ce temps, Berd et Dante se trouvaient dans une situation tout aussi désespérée. Les subvampires n'allaient faire qu'une bouchée d'eux. Le corbeau était parti mais rien n'était revenu. C'était fini.

Berd se tourna vers Dante avec inquiétude.

— Si on doit mourir là, commença Berd, je dois t'avouer quelque chose.

— Tu sais que je peux toujours te tuer avant les subvampires.

— Arrête c'est pas le moment ! Je... j'ai entraîné Persée à devenir un chasseur.

Silence.

— Oh, Persée. Tu veux dire l'enfant qui s'est pris pour un oiseau en voulant nous sauver avec ses faibles bras ? Quelle réussite.

— Notre petit frère avait du talent, comme il en a. Et même si...

— Et quoi Berd ? Tu veux le tuer comme tu as tué notre frère ? Oui, maintenant qu'on va y passer je peux te le dire, si il est mort, c'est uniquement de ta faute.

Autre silence entrecoupé par le grognement de subvampires. Berd sentit la tristesse le faire bousculer en arrière. Après ce que lui avait dit Dante, ils avaient plutôt intérêt à crever tous les deux.

C'est alors qu'une silhouette sombre apparut dans le ciel nocturne.

PerséeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant