Chapitre 11

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Persée étouffa un rire en voyant la gêne sur le visage de sa sœur. Elle tenta de décliner poliment.

— Oh, c'est très gentil de votre part, mais je suis encore très jeune pour me marier.

Le prétendant persista, l'air désespéré.

— Mais mademoiselle, je vous assure, je serai un mari attentionné et vous vivrez dans le luxe et le confort.

À ce moment-là, leur père intervint, les sourcils froncés.

— Excusez-moi, monsieur, monsieur, ma fille ne peut pas vous épouser. Peut-être attendez quelques années.

Lucrèce lança un regard reconnaissant à son père, tandis que leur mère semblait enchantée par l'attention. Elle commença à noter les coordonnées du prétendant, apparemment désireuse de garder la possibilité vivace.

Des danseurs tourbillonnaient au rythme de la musique, des jongleurs exécutaient des tours impressionnants. Les statues de Bimanca, une femme enveloppé dans un cocon de soie, étaient partout. Des danseurs tourbillonnaient au rythme de la musique, des jongleurs exécutaient des tours impressionnants.

Le soleil atteignit son zénith, et la place principale fut le théâtre d'une procession en l'honneur de la déesse Bimanca. Les artisans défilèrent en portant leurs créations, offrant des prières et des chants pour la déesse qui les protégeait. Les couleurs chatoyantes des vêtements et des objets étincelants scintillèrent sous la lumière du soleil.

Persée se joignit à la procession, portant l'un de ses tapis sur les épaules. Il se sentait fier de faire partie de cette communauté d'artisans talentueux, même s'il aspirait toujours à une destinée différente. Il savait que cette fête était spéciale, qu'elle honorait non seulement la déesse Bimanca, mais aussi le travail acharné et la créativité de son village.

Après la procession, Persée s'était éloigné de l'étalage pour se détendre avec ses amies Vane et Nola.

Nola sourit en coin en le prenant par la main.

— Eh bien, Persée, tu devrais peut-être envisager de te marier aussi. Les filles aiment un homme qui sait manier un balai volant.

Vane se moqua :

— Oui, Persée, peut-être que tu devrais aller voir la mère de Nola pour lui demander la main de sa fille.

Nola lui frappa la tête sous les rires de Persée.

Cependant, la mère de Nola, une femme dynamique aux cheveux bouclés, se tenait juste derrière eux :

— Ne rigoles pas mon garçon ! Tu es exactement ce dont ma fille a besoin. Un homme fort et déterminé. Pourquoi ne pas l'envisager, un mariage entre nos familles ?

Nola se cacha le visage dans les mains, morte de honte, tandis que Persée et Vane échangèrent un regard amusé.

Persée répondit avec humour :

— Eh bien, madame, je suis honoré par votre offre, mais peut être plus tard.

La mère de Nola poussa un soupir exagéré.

— Eh bien, si tu changes d'avis, tu sais où me trouver, jeune homme.


PerséeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant