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Le destin ne laisse rien au hasard. Tout semble calculé, prêt à précipiter quiconque au fond du gouffre.
Un drame s'est produit. Mais comment tout cela s'est-il déroulé ?
Le groupe de jeunes m...
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J'étais assise sur le fauteuil de l'accueil. La dame n'avait trouvé personne pour me prêter un chargeur, et lorsque j'en demandais poliment, les New-Jerséyens me dévisageaient comme si j'étais une créature.
J'étais à bout, et je n'avais aucun signe de vie des Rosi.
Un type assis à trois sièges plus loin me scrutait sans arrêt, ce qui me mettait mal à l'aise. Je me massai le crâne, épuisée. Me dirigeant vers le bar qui se trouvait juste en face de l'accueil, je m'assis. Un barman alla rapidement à ma rencontre.
— Madame, que puis-je vous offrir ?
— Ce que vous avez de plus fort, rétorquai-je.
Il me regarda, abasourdi, avant d'émettre un petit rire rauque. Se retournant, il bidouilla avec différents alcools, me créant une sorte de cocktail.
— Je vois qu'on ne passe pas la meilleure des journées.
— Dites, auriez-vous un chargeur à me dépanner ? Il déposa mon cocktail sur la table.
— Bien sûr, vous avez ?
— Un iPhone.
— Dommage, j'ai un Samsung.
Je ne répondis pas et bus d'une traite le cocktail. Il grimaça, c'était sûr, j'allais regretter mon geste.
Je sursautai quand je sentis une légère pique dans le dos, et me retournai, mais personne ne se dévoila.
Plusieurs minutes passèrent et je sentis déjà ma tête déjà s'alourdir. J'avais bu trop rapidement, et je sentais l'alcool me monter à la tête.
Descendant de la chaise, je me heurtai contre un torse, et reculai aussitôt.
— Ah, désolée.
— Ce n'est rien, vous avez besoin d'aide ?
Je le regardai, étonnée. Je ne comprenais pas ce qu'il me voulait. Je grimaçai en reconnaissant l'homme que j'avais aperçu plus tôt près des fauteuils. Il avait dû remarquer que j'abusais un peu trop d'alcool. Je préférais même ne pas savoir ce qu'il voulait.
Peut-être qu'il veut juste t'aider.
Raven, c'est un homme, hein.
— Peut-être, en fait... Vous avez un chargeur d'iPhone ?
— Oui, pourquoi ? Il se trouve dans ma chambre...
Je soupirai et l'évitai, quand il m'agrippa le poignet. Mon sang ne fit qu'un tour. J'étais déjà une pile électrique en temps normal, et ma tête pesante n'arrangeait en rien. S'il me touchait encore une fois, j'allais définitivement le tuer.
— Madame, je-
— Retouche-moi une fois, je te tue, et tu ne sais pas qui je suis. J'enlevai mon bras de son emprise, le fusillant du regard.