Chapitre 18

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🏍️ Shane 🏍️

En ce moment, Zeïna est dans chacune de mes pensées sans cesse. Aujourd'hui c'est une journée off. Autrement dit, je peux passer ma journée à la regarder de loin.

- Tu comptes aller la voir un jour ?

Stan m'a pris en flagrant délit. Pourquoi n'est-il pas en colère contre moi de vouloir posséder Zeïna ?

- Je peux te poser une question ?

- Ouais bien sûr.

- Pourquoi tu ne dis rien ?

- Par rapport au fait que tu veux ma soeur ?

- Ouais.

Je pose sincèrement la question, je sais que chez mon oncle il y a avait une princesse et personne n'avait le droit de s'en approcher. Son père et frère avaient clairement émis cette interdiction. Ici c'est différent de ce que je vois.

- Je veux le bonheur de ma sœur.

- Et la protéger ?

- Aussi, mais si son bonheur ça doit être toi, je laisserais faire. Mais attention Shane, tu lui fais un truc de travers c'est mon poing dans ta gueule.

- Compris Stan, et je suppose que j'aurais celui de ton père également.-

- Ainsi que celui de Zeïna sans aucun doute.

Ça c'est sûr, je me souviens encore lorsque je suis a peine arrivé, les premiers jours elle était dans la salle de sport. Je ne doute pas de son crochet ni de sa puissance.

- Alors ? Tu lui dis quand ?

- J'en sais rien. C'est nouveau pour moi.

- Pour elle aussi. Vous vous tournez autour mais aucun de vous n'ose se lancer.

- C'est comme ça qu'est ce que tu veux.

- Vous ne supporterez pas cela longtemps et ta queue non plus.

Merci ça je le savais déjà, ma queue me fait suffisamment souffrir depuis qu'elle m'a embrassé, même avant elle me faisait déjà souffrir. Stan finit par me laisser et je continue de regarder Zeïna assise sur l'une des chaises de jardin lisant et écoutant de la musique, ces jambes allongées sur une autre chaise formant un transat. Elle profite de ce beau temps que nous offre ce mois de Juin.

Je me décapsule une bière qui était au frigo et sort la rejoindre sur la terrasse. M'installant presque en face d'elle.

Elle lève la tête de son bouquin et retire ses écouteurs. Comme si elle voulait entamer la conversation.

- Comment ça va ?

- Plutôt bien et toi ?

C'est vrai que ce n'est pas le meilleur moyen d'entamer une conversation mais tourner autour de cette femme pour qui je n'ai que Dieu, est plus compliquer que ce que je pensais. J'y connais rien moi en amour. J'ai toujours baisé les brebis sans penser à ce que c'est d'être amoureux, ni à la façon d'agir en conséquence. Mais elle c'est différent, Zeïna n'est pas une brebis et je ne compte pas uniquement la baisé et partir ensuite. Ce ne sont pas mes projets avec elle.

- Ça va. J'ai entendu dire que c'est bientôt ton anniversaire.

C'est exactement ce soir.

- Ouii c'est ce soir. J'avoue que je n'ai pas envie de prendre 27 ans mais j'ai hâte.

- Et si je te disais que j'avais décidé d'aller me promener en ville aujourd'hui ? Tu voudrais venir ?

C'est clairement ce que je vais faire parce que j'ai besoin d'aller chercher un cadeau pour la mère de Zeïna, qui est un peu occupée par l'aménagement des nouveaux meubles arrivés hier et pour moi même.

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