Chapitre 23

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🏍️ Shane 🏍️

Et c'est pour cela que tu dois retourner auprès de Zeïna. J'aurais aimé la connaitre, et je suis heureuse que tu aies rencontré celle qui te complète.

Oh maman. J'aurais tellement aimé que tu la connaisse aussi, même si tout ne n'a pas toujours été rose entre nous. Son image a disparu...ça fait mal, mais elle a raison, je ne peux pas y aller avec eux. Je dois rester avec Zeïna et ma famille qu'est les Asphalte Reapers.

Mis à part mon entrevue avec ma mère, je ne me souviens de rien. Que s'est-il passé ? Pourquoi j'ai une douleur au niveau de l'abdomen ?

Zeïna !

- Hey, tout va bien je suis là. Je suis là.

Ouf, elle est là et semble aller à peu près. Elle a les traits du visage tirés comme si cela faisait plusieurs jours qu'elle n'avait pas ou très peu dormi et si peu manger.

- Viens.

C'est à la fois un ordre et une supplique. Je veux la sentir, m'assurer qu'elle va bien et que c'est bien elle.

- Tu es sur ? Ta blessure ne te fait pas mal ?

- Zeïna, viens s'il te plait.

J'ai besoin d'elle, de respirer son odeur. J'ai tout simplement besoin d'elle. Elle s'installe à mes côtés s'allongeant la tête sur mon torse et sa main au niveau de mon cœur comme elle le fait si bien. Elle est là et elle va bien. C'est tout ce qui compte.

Je la câline, l'emprisonne entre mes bras musclés, lui dessine des cercles imaginaires sur sa peau nu de ses épaules. Tout est calme mais cela fait du bien, j'ai Zeïna rien que pour moi et je veux en profiter.

Ces lèvres, je veux à nouveau y goûter. Alors je lui fais relever la tête et l'embrasse sans attendre davantage. Notre baisé est fiévreux, impatient. Je ne sais pas depuis combien de jours je dors, mais une chose est sur elle m'a manqué. Elle toute entière, elle est personne d'autre.

A bout de souffle, nous nous séparons à contre-cœur.

- Je dois appeler mon père. Il veut te parler.

- D'accord.

Non pas que je ne veux pas la garder pour moi entre mes bras mais si Alex veut me parler autant le faire maintenant. Zeïna s'extirpe de mon lit et sors avant de revenir rapidement suivi de son père.

- Comment vas-tu ? Dit-il en s'appuyant sur le pied de mon lit.

- Pour l'instant ça va.-

- Parfait, Zeïna tu peux nous laisser ?

- D'accord...

Elle m'embrasse une dernière fois avant de partir nous laissant seuls.'

- Je vois que tout va bien entre vous.

- Effectivement.

- Elle t'a veillé à nous en faire nous inquiéter, toute la semaine elle a veillé sur toi.

Je suis étonné et en même temps pas vraiment mais de là à faire s'inquiéter ses parents je ne m'y attendais pas.

- Elle t'aime. Ça c'est une certitude et en tant que père tu imagines ce que je vais te dire.

- Je suppose oui.

- Fais attention à elle. Je n'ai pas envie de voir ma fille triste par ta faute et crois moi si cela arrive tu auras mon poing dans ta belle gueule VP.'

- Tout comme celui de Stan et de Zeïna. Je sais Alex, ton fils m'a déjà fait la leçon. Je ne ferais jamais de mal à Zeïna, je ne le supporterais pas moi même.

- Nous sommes sur la même longueur d'onde c'est parfait. Au fait, une chose que j'allais oublier. Nous avons une tradition ici, lorsqu'un de nous prend une femme pour régulière et ce n'est pas seulement le cuir.

Une autre tradition ?

- Laquelle ?

Je me ferais un plaisir de l'accomplir pour avoir Zeïna comme régulière.

- C'est un marquage. Ici, on marque au fer, dans le style que tu veux, le prénom de la régulière sur le torse.

J'en ai déjà entendu parler, et dire qu'à l'époque je trouvais ça ridicule. Prends toi ça pauvre con, maintenant que tu es en kiffe sur une meuf croit moi ça n'a rien d'anodin.

- Je le ferais sans problème.

- Parfait ! Tu n'y aurais pas pu y échapper si tu voulais réellement ma fille de toute façon.

- Se sera quand ?

- Quand le fer sera prêt et que tout sera calme. Donc tu as le temps de te rétablir complète moi, je me charge du Club et toi de ma fille. Convalescence !

- Mais...

- Pas de mais !

Il ne me laisse pas le temps d'ajouter quoi que ce soit qu'il est déjà sorti, appelant certainement Zeïna pour lui prévenir que c'est ok.

Une convalescence sérieusement ? Je suis remis merde. Je peux parfaitement prendre soin de Zeïna et me charger du Club avec lui sans problème. Fait chier !

- Tout va bien ?

- Euh oui.

- Ta convalescence hein ?

Son père l'a mis au courant.

- Oui.

- Arrête de faire la tête. Tu en as besoin.

Ah non pas elle aussi ?!

- Ne discute pas les ordres de mon père Shane, en plus cela vient de moi et du médecin.

- Comment ça de toi ?

- Shane, je suis infirmière diplômé. Je sais que tu as besoin d'une convalescence même si toi tu dis que non. Alors tu vas écouter et ton prés' et ton infirmière. Claro ?

- Yes...

Je n'ajoute pas plus, sachant pertinemment ce que je vais lui faire. Et ça commence par l'embrasser.

Putain elle m'avait manquer cette gonzesse. 

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