「 𝟗𝟎 」

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𝐋𝐚𝐲𝐧𝐚🧚🏾‍♀️

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𝐋𝐚𝐲𝐧𝐚🧚🏾‍♀️.

On venait de rentrer à la maison, la journée et le trajet étaient tendus, le moindre faux pas allait nous faire crier. On ne se disait pas un mot, la réunion était si crispée, tout le monde savait qu'il y avait un problème.

J'ai enlevé mes talons pour faire face à Isaac, ça allait crier dans tous les sens, alors j'ai pris soin de crier sur lui dans la salle à manger, elle était insonorisée, les enfants n'allaient rien entendre.

- Quand est-ce que t'allais m'en parler ? Et dis-moi la vérité, juste pour aujourd'hui.

Isaac - Layna, tu ne peux pas comprendre.

- Je ne peux pas comprendre quoi ? Arrête de penser que je suis une enfant, j'ai dix-huit ans, j'ai deux enfants, alors crois-moi que je suis loin de pouvoir agir comme une enfant. Merde...

Je devenais folle.

- Je peux comprendre que tu m'aies menti pour me protéger, surtout qu'elle m'a fait du mal, mais tu m'as manipulée, tu m'as emmené en vacances pour faire diversion, tu la suivais partout jusqu'à l'attraper, tu l'as mise dans l'un des étages scellés et tu l'as torturé en toute discrétion. J'ai le droit de connaître la vérité, même si t'as fait quelque chose qui peut ne pas me plaire.

Je le regardais sans voir une once d'émotion en lui, ça voulait tout dire.

- Tu as encore tué quelqu'un ?

La question qui fâchait, il n'osait même plus répondre.

Isaac - Non.

- Je te repose la question, Isaac, tu as encore tué quelqu'un ?

Isaac - Non, je viens de te répondre.

- Tu me mens en plus ?

Isaac - J'te dis la vérité.

- Ah bon ? Et pourquoi tu t'es coupé les ongles la dernière fois ? Pourquoi tu t'es décidé de soudainement te laver à deux heures du matin, tu sentais la javel à plein nez, et t'avais pas pris tes médicaments ce soir là, alors je te pose une dernière fois la question, est-ce que tu as tué quelqu'un ?

Isaac - Je ne te dois aucune explication, j't'ai déjà dit d'arrêter de te prendre pour ce que tu n'es pas, tu n'es absolument pas ma mère, elle est dans une tombe, six pieds sous terre, pas en train de me faire la morale.

Je l'ai giflé de toutes mes forces.

- Sale connard, j'accepte toutes tes folies par amour, et c'est comme ça que tu me remercies ? Si je t'aimais pas, j't'aurais dénoncé depuis bien longtemps, et Dieu seul sait combien d'années tu peux prendre si j'ose ouvrir ma bouche. Les annulaires et toutes les bêtises que je trouvais sur le palier, c'était toi. T'as tailladé des femmes, t'as pendu un homme vulnérable, tu as frappé un tas de gens et t'as attaché et séquestré une femme, espèce de malade. Ta mère aurait honte de tes actions.

𝐌 𝐀 𝐅 𝐀 𝐌 𝐈 𝐋 𝐋 𝐄 [𝐈𝐈]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant