Le cœur d'une armure Tome 2 (Tony Stark)

16.

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theme song : And So My Heart Became A Void - Ursine Vulpine

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Pdv Louna:

Dans la voiture avec Tony, on rentrait au QG des Avengers. Après la débâcle du centre commercial, on a préféré rentrer. Des paparrazzi nous suivaient en voiture, c'était trop dangereux de revenir dans ce chalet abandonné. Au Qg, on est sur de pouvoir les repousser... Le chauffeur de Tony conduisait pour nous, nous laissant reprendre tranquillement nos esprits à l'arrière.

Regardant le paysage défiler à travers les fenêtres, je repensais à cet homme qui m'a demandé si j'étais une terroriste. Ses mots ne cessent de se répéter en boucle dans ma tête. Tous ces gens qui me dévisageaient... Ils pensent tous que j'en suis une. Me frottant le front, je baissa la tête en m'empêchant de pleurer. Je me sens si bete d'avoir voulu sortir comme ça...

"Ça va se calmer ne t'inquiètes pas... Me dit Tony à ma droite.

-Je ne pensais pas qu'on en était à ce stade là... Soufflais-je en regardant par dela la vitre.

-Moi non plus..."

Est ce que le monde entier pense que je suis une terroriste ? Mon nom est-il à ce point sali ?

"Tu as vu leurs regard... Soufflais-je.

-Je vais parler à Fury et le convaincre de faire un communiqué.

-Je dois engager des gardes du corps..

-Je m'en occupe. Me dit-il sur de lui. Je ne veux pas que tu ai n'importe qui pour ta sécurité. Je ferais monter une armure dans ton bureau aussi."

Tout ceci prends des ampleurs catastrophique. Suis-je en danger à telle point qu'il me faille une armure en plus de gardes du corps trié sur le volet ? Quand est ce que la situation nous a échappé ?

Pendant deux semaines, je n'ai pas regardé les infos, j'avais vaguement entendu parlé des préjugés sur ma famille depuis la débâcle de mon frère mais je croyais sincèrement que ça concernait que quelque malade mentaux...

Tony prit ma main et la pressa doucement. Tournant la tête vers lui, je mentis un sourire pour le rassurer. Prise en chasse par ces gens et ces paparrazzi, j'ai eu l'impression d'étouffer. Si Tony n'avait pas été là, je crois que je me serais évanoui ou j'aurais fais une crise d'angoisse.. En tout cas, je n'aurais jamais eu le sang froid pour me sortir de là...

Je ne suis pas assez forte pour ça.

"Tony.. Lança Happy d'un ton fébrile."

Tournant la tete vers lui, je fronça les sourcils. Je lâcha la main de Tony et réajusta ma position sur le siège pour mieux voir devant la voiture. On arrive dans le périmètre des Avengers. Regardant le bâtiment au loin, je manqua une respiration. Plus personne ne parle dans la voiture...

Deux camions de pompiers font clignoter leurs gyrophares. En stand by devant la façade de l'immeuble, ils éclairent le "A" sur le mur. Il est arrivé quelque chose... Tournant la tête vers Tony, je le vis regarder son téléphone. Il grimace en voyant les appels manqués. Les Avengers ont peut etre subit une attaque...

Happy arrêta la voiture et on sorti rapidement. Il entra le premier et je le suivis dans l'entrée. Il n'y a pas un bruit dans le bâtiment. C'est plutôt rassurant... Si un membre de l'équipe était blessé, il y aurait tout un remue ménage ici.

On se dirigea machinalement vers les salles communes où l'ont vit Steve et Natasha lever la tete vers nous. Surpris de nous voir rentrer aussi tot, ils se levèrent de table et avancèrent rapidement dans notre direction. Les interrogeant du regard, on attendit une explication. Mais voyant leur mines affreuse, on comprit qu'il était arrivé un malheur.

"Qu'est ce qu'il se passe ? Demanda Tony.

-Ça fait une heure que j'essai de te joindre ! S'enquit Nat.

-Pourquoi il y a les secours ?"

Natasha tourna la tête vers moi. S'apprêtant à ouvrir la bouche, elle fut interrompue par un hurlement à l'étage. Tous figé sur place, on prit quelque seconde pour analyser ce cri. Je tourna la tête vers Tony et il ouvrit la bouche en fronçant les sourcils.

C'est la voix de mon père ?

Reprenant conscience de mon corps, je tourna les talons et sortie des salles communes en courant. Derrière moi, Tony emboitait mon pas. On monta les marches deux par deux et traversa l'aile gauche. Les sanglots de mon père se font de plus en plus proche... Arrivant dans le couloir, je vis des ambulanciers devant la porte de chambre de mes parents.

Tout mais pas ça...

Les médecins tournèrent la tete vers moi et pincèrent les lèvres. Arrivant devant la porte ouverte, je me raccrocha à l'encolure pour m'arrêter dans mon élan. Balayant la chambre du regard, je finis par trouver la source des cris. Papa est là, à genoux à coté du lit. Mon coeur palpite dans ma poitrine.

"Merde... Souffla Tony derriere moi."

M'approchant du lit, je fis abstractions des pleures de mon père. Penchant la tête pour voir devant lui, je vis maman allongée sur le dos. Le teint blafard, il y avait du matériel médical à coté d'elle. Relevant le regard vers le médecin debout à coté du lit, je le vis secouer la tete en regardant Tony.

Elle est morte ?

Papa pleure, je ne l'ai jamais vu pleurer comme ça. Il tient la main de maman comme si elle allait lui échapper.

Sentant mes jambes trembler, je sentis la situation m'échapper. Les larmes coulèrent sur mes joues et je réalisa.

Maman est morte.

Sentant ma poitrine se broyer de l'intérieur, je laissa s'échapper un cri. J'ai l'impression de tomber de dix étages, que la gravité n'est plus qu'un lointain souvenirs. Tony plaqua son ventre contre mon dos et enroula ses bras autour de ma poitrine. Bloquant mes bras sous les siens, il me serra fort contre lui. Prise au piège, j'hurla à plein poumon en regardant le visage de maman. Derrière moi, Tony tente de me calmer mais maman ne se réveille pas. Je me débat, ma voix se brise sous mes cris. Mes cordes vocales tremblent dans ma gorge.

Mes jambes flanchent sous mon poids et je laissa Tony me guider jusqu'au sol. Les larmes ne cessent de couler, j'ai perdu maman ? Mes cris devraient la réveiller. Elle ne se réveille pas. Son visage est aussi figé que l'était celui de Dan.

"Maman... Sanglotais-je."

Emprisonnée dans les bras de mon âme soeur, je n'arrivais plus à respirer. Tony posa son menton sur mon épaule et je sentis son souffle contre mon cou. Fermant les yeux, je me laissa basculer contre lui en plantant mes ongles dans ses mains. Arrêtant de me débattre, je me laissa pleurer dans ses bras.

Maman est morte.

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