Le cœur d'une armure Tome 2 (Tony Stark)

54.

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Theme song : Mary Me - Narratio

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Pdv Tony :

"Non !!! Hurlait-elle en courant sur le sable."

Attrapant cette petite tête brune, j'enroula mes bras autour d'elle pour la plaquer contre mon corps. La faisant tomber sur le sable, j'entendais l'écho des vagues qui s'échouaient sur la plage. Je la chatouilla et la vis battre des pieds en mettant du sable partout.

"C'est pas du jeu ! riait-elle au éclats. J'ai des petites jambes !

-Tony, Louna ! S'écria ma mère au loin. Venez, il est temps de rentrer."

Levant la tête vers Elisabeth et ma mère au loin, je la vis me faire un signe de la main. Louna sous mes mains profita de mon moment d'inattention pour m'échapper et se relever. La regardant faire, je la vis courir vers nos mères en pensant que je ne pourrais plus la rattraper.

Assis dans le lit de ma chambre d'hôtel, j'avais Louna dans les bras. Sa tête sur mon épaule, elle dormait encore profondément. Après l'avoir ramené de cette boite de nuit, j'ai préféré la garder avec moi le temps qu'elle se sente mieux. Elle à juste un peu trop forcé, elle va bien...

Notre relation bat de l'aile à cause de moi et je dois tout faire pour qu'elle sache que je ne veux qu'elle. Que Pepper ne signifiait rien, il faut qu'elle retrouve confiance en moi.

Caressant doucement ses cheveux, je laissa retomber l'arrière de ma tete contre le mur derrière moi. Je fixe le plafond me demandant comment faire pour lui faire comprendre que je ne l'abandonnerait plus, que ce n'est physiquement plus possible pour moi d'être séparé d'elle. Ma main sur son ventre, je caressais machinalement le tissu de sa robe sans savoir ce que je devais faire.

"Tony.... Grogna t'elle"

Redressant ma tete, je m'écarta doucement d'elle pour voir son visage éclairé par la lampe de chevet. La voyant froncer les sourcils, je porta une main à son visage pour caresser doucement sa joue.

"Je suis là..."

Elle doit avoir sacrément mal au crâne à cet instant... Ma Louna porta sa main à son ventre et rencontra la mienne. Sentant la chaleur de sa paume sur mes doigts, je me pencha pour embrasser son front.

"Excuse moi... Soufflais-je en sentant ma gorge me bruler."

Elle prit une grande inspiration qu'elle bloqua quelques secondes. Ne sachant pas décoller mes lèvres de son front, je laissa une larme couler le long de ma joue. Je suis un putain de connard... Je m'en veut tellement, je détruis tout ce que je touche et voir la facon dont j'ai changé cette petite fille qui était si douce me brise.

Notre relation nous brise autant qu'elle nous anime... Collant ma joue à son front, je renifla en sentant son ventre se gonfler à chaque respiration. Ma Louna était si pur... C'était une petite boule de douceur qui à rencontré un ado flingué.

Depuis que j'ai vu ces sacs de drogues sur la table devant Louna, je n'arretes pas de me revoir à son age. Le gars complètement flingué que j'étais. J'ai aspiré ma toute petite Louna dans cette voix dont je m'efforçais de la préserver.

"Je t'aime tellement si tu savais... Soufflais-je d'une voix tremblante."

Encore affaiblie, ma jolie brune était repartie dans les bras de Morphée. Elle est si belle... Prenant quelques secondes à regarder son visage, j'humidifia mes lèvres en ravalant mes larmes.

"Aie.. Fit Louna en regardant ses coudes pleins de sable."

Remarquant le sang qui se mêlait aux grains sur sa peau, je fronça les sourcils. Elisabeth se pencha vers sa fille et écarquilla les yeux. C'est moi qui lui ai fais mal...

"Tony ! elle est encore petite, tu pourrais faire attention ! me réprimanda maman.

-C'est pas grave, j'ai même pas mal.

-Arrete de le protéger tout le temps Louna.

-Maman, je n'ai pas mal je te promet..."

Me levant du lit, je remis la couverture sur le corps de ma jolie brune. Je me pencha pour lui embrasser le front et des larmes continuèrent de couler le long de mes joues. Je suis plus vieux, c'est à moi de prendre les décisions qui s'imposent. Je lui ai fais trop de mal en revenant dans sa vie... Sa famille à été détruite, elle est tombée dans le coma et elle s'est plongée dans la drogue et l'alcool par ma faute. Tout ça en l'espace de quelques mois.

Tournant les talons, je pris la décision que j'aurais du prendre il y a de ça 6 mois... Laissant la clef de la chambre sur la table à coté d'une lettre manuscrite qui portait son nom, je pris ensuite mes affaires et quitta la chambre sans me retourner...

Les yeux rougies par les larmes, j'entra dans ma voiture en jetant mon sac sur le siège passagers. En démarrant le moteur, je sentis une pierre se poser contre ma poitrine. Mon coeur se resserre, je me sens oppresser à mesure que je m'éloigne de cet hotel mais je sais que je fais le bon choix.

Pour elle..