Le cœur d'une armure Tome 2 (Tony Stark)

32.

Quand la voiture s'engagea dans un chemin de terre à travers la foret, je reconnu tout de suite le grand lac qu'on longeait. Tony derrière le volant tourna la tete vers moi.

"Tu as acheté cette maison ?"

Il hocha doucement la tete et prit ma main dans la sienne. Se re-concentrant sur la route, il la porta à ses lèvres en traversant la foret. Il a acheté la maison du lac où nous sommes parti en week-end. Je l'adorais, on a partagé de bons moment ici. Ma main contre ses lèvres, je le regarda un instant, le coeur réchauffée par cette idée.

Il se gara devant la maison et relâcha ma main. Il détacha sa ceinture et je vis la voiture de mon père se garer à coté de celle ci.

"Tu as habité tout seul ici pendant deux mois ?"

Il eteignit le moteur de la voiture et hocha la tete sans un sourire. Ça n'a pas du etre facile, je ne comprends pas qu'il ait choisi cet endroit plein de souvenir pour vivre... Ça a du être terrible de regarder ce lac tous les soirs en se rappelant ce qu'on y a partagé.

Il sorti finalement de la voiture et mon père ouvrit ma portière. Tournant vivement la tete vers lui, je le vis se pencher sur moi pour défaire ma ceinture. En entendant le click et en sentant la ceinture me libérer de son emprise, je pinça les lèvres.

"Ça j'aurais pu le faire toute seule... raillais-je."

Il se redressa et haussa un sourcil en me regardant. Je sens que ça va etre compliqué de leurs montrer que je ne suis pas invalide au point de faire tout à ma place...

Je me tourna sur mon siège pour mettre mes jambes en dehors de l'habitacle. Voyant les deux hommes se mettre de chaque coté de mes pieds, j'haussa les sourcils en prenant un grande respiration. Ils sont littéralement pret à me sauter dessus.

"Si vous me touchez, je vous arracherais les deux bras... Dis-je en pointant un doigt vers eux."

Tony et papa s'échangèrent un regard et mon milliardaire leva les yeux au ciel. Ignorant leurs échanges, je m'accrocha à la portière et me hissa sur mes jambes. Grimaçant, je sentis mes jambes trembler mais j'y suis parvenue, je suis debout.

"Tu as le droit de demander de l'aide... Souffla Papa en me voyant m'accrocher à la voiture.

-Ce qu'il essai de te dire, c'est que tu fais vraiment de la peine là. Surenchérit Tony."

Jetant un regard noire à Tony, je m'adossa à la voiture en soufflant un grand coup. Mes jambes me brulent et j'ai des crampes dans les mollets. Ça fait atrocement mal.

"Bon, ça suffit."

Tony se pencha sur moi et me souleva sans que j'ai le temps de refuser son geste. Une main sous mes jambes et l'autres dans mon dos, il passa devant mon père en me portant. M'accrochant à sa nuque, j'haussa un sourcil sans admettre que j'étais plutôt soulagée par son initiative.

Je me serais écroulée si j'avais tenté un pas de plus.

Papa qui nous suivait jusqu'au pallier de la porte vit Tony s'arreter.

"Mes clefs sont dans ma poche droite. Lança Tony à mon père."

Mon père fouilla dans la poche de sa veste et en sorti le jeu de clef. Il approcha la bonne de la serrure et déverrouilla la porte pour nous laisser libre passage. Reconnaissant la grande pièce qui liait le salon, la salle à manger et la cuisine, je me rappela que mon beau brun m'avait offert une montre sur ce banc dans l'entrée. Je ne sais pas ou elle est... il doit sans doute l'avoir gardé.