Chapitre 4.

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Le soleil s'est couché dans le ciel, et repose sur un horizon orange d'une douceur de pêche.

Une brise pleine de chaleur et de parfum iodé ébouriffe mon visage lorsque je mets un pieds à terre, m'extirpant de la voiture de Gwen. Essayant de ne pas trébucher avec mes talons. Celle-ci a gentiment accepté de me prêter sa voiture pour me rendre à cette soirée, ce que je n'aurai jamais fait si Maya n'avait pas autant insisté lourdement sur ma présence.

— "Jules ! T'es là enfin ! Tu as dit que tu serais là dans cinq minutes, ça fait quinze minutes pour être exacte," me taquine-t-elle dès l'entrée.

Elle descend les marches en pierres menant jusqu'au grand portail de la maison de Lawrence. Celle-ci arbore pour l'occasion une ravissante robe rouge qui éclipse de loin tous mes efforts avec cette robe noire que j'ai daigné enfilée juste avant de partir.

— "Lawrence et les autres sont déjà là ! Viens que j'te présente au reste du groupe. Au fait, t'es canon," jette-t-elle dans la foulée, attrapant ma main et me tirant à l'intérieur de la grande maison.

En franchissant le jardin, je m'émerveille devant la beauté du lieu. Une fontaine en pierre trône au centre de l'allée, et un petit chemin en pierre brunes guident nos pas vers la porte d'entrée encadrées de deux colonnes en pierres. Cette maison est juste magnifique. Maya pousse les portes en premier et nous pénétrons dans l'immense propriété, à l'intérieur une musique remplie mes tympans, et une dizaine de convives déjà à l'aise dans le vaste salon remarquent notre arrivée. Je reconnais déjà les visages familiers de Grace, de Max et sans hésiter, mon regard se pose sur la silhouette de Lawrence. Adossé contre le canapé, entouré de deux amis en pleine discussion, il se lève pour venir nous saluer.

—"Salut," lâche-t-il à volée en s'approchant jusqu'à moi, ignorant délibérément le flot de paroles de Maya juste à côté de lui.

Un sourire irrépressible s'affiche sur mes lèvres, son regard mielleux est encore plus doux que dans mes souvenirs. Ses boucles dorés forment un vrai champ de bataille, tandis que sa chemise blanche immaculée ne met que trop bien avant son torse gonflé.

— "Pile à l'heure," ajoute-t-il en finissant par se tourner vers Maya, rompant notre contact visuel. "La soirée peut enfin commencer, fais comme chez toi. Je vais aller te servir un verre, je reviens."

Aussitôt, le voilà qui disparaît à nouveau, filant à travers le petit comité bruyant, chercher un verre sur la table du salon, couverte de nourritures et de boissons.

— "Les autres sont déjà en train de s'amuser avec des jeux débiles, tu es la dernière à arriver," ajoute Maya en attrapant mon bras à la volée pour m'entraîner vers les sofas au coeur du salon.

Je me laisse d'abord impressionnée par la taille de la maison qui ressemble, très franchement, plus à manoir moderne en plein coeur de Sydney plutôt qu'à une simple "maison".

— "Les gars ! Je vous présente Jules Firence ! Soyez sympas avec elle, elle nous vient tout droit de New York," annonce officiellement Maya dans le grand salon.

Étendus sur plusieurs longs sofas, je remarque cinq personnes déjà installées : Grace, qui m'adresse un sourire légèrement ivre, et Mike, confortablement allongé, les cheveux peignés en arrière comme un président, me saluant en levant son verre. Deux autres filles, dont les visages me sont inconnus, et enfin un jeune homme assis, participant à la conversation autour de la table basse.

— "Salut, vous êtes aussi en médecine ?" tentais-je en rejoignant une place sur l'un des canapés.

— " Oui, première année aussi. Tu était au cours de biochimie il y a une semaine il me semble ?" lance doucement l'une des deux filles, le visage amical.

The Bad One - JungkookOù les histoires vivent. Découvrez maintenant