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je franchis la passerelle menant à mon jet privé avec assurance, accueilli par le personnel de cabine qui se tient prêt à bord. la dame, souriante et professionnelle, me souhaite le bonjour avec chaleur.

personnel de cabine : - bonjour, monsieur tziotis, dit-elle d'une voix douce. je suis à votre disposition en cas de besoin tout au long du vol.

je lui adresse un léger signe de tête en guise d'acquittement. amrès avoir échangé quelques mots de politesse, je me dirige vers mon siège et m'installe confortablement. le pilote, situé à l'avant, me fait signe pour m'informer que le décollage est imminent.

pilote : - nous sommes prêts pour le décollage, monsieur, annonce-t-il d'une voix assurée.

je lui adresse un signe de tête affirmatif, prêt à commencer ce voyage vers athènes.

pdv soraya

après des heures sur la route, on arrive enfin à fira. comme à pyrgos, on a exploré le village, capturant chaque coin avec nos appareils photo. on a. également savouré les délices de la cuisine locale, nous régalant de plats traditionnels. après environ deux heures de découverte, on a rejoint le point de rendez-vous pour le retour. arrivées là-bas, on voit notre guide touristique faire le décompte des personnes présentes.

guide touristique : - un, deux, trois... murmure-t-il, comptant chaque tête avec attention.

une fois le compte terminé, il nous a informées qu'on part. on remonte dans le car et on prend la route du retour. pendant le trajet, je me suis laissée emporter par les paysages qui défilaient devant mes yeux, admirant la splendeur de la nature environnante. alors que la nuit tombe, on a eu la chance de contempler la beauté du village de pyrgos illuminé. les lumières scintillantes dans l'obscurité créent une atmosphère magique, transformant le village en un tableau féérique. fatiguée par cette journée riche en découvertes, je me suis finalement assoupie sur l'épaule de susanna.

~

on est enfin arrivées à l'hôtel vers vingt heures, épuisées par cette journée bien remplie.
alors que je somnole dans un état semi-conscient, c'est susanna qui me secoue doucement pour me réveiller, tandis que les autres passagers commencent à quitter le car.

susanna : - hey, réveille-toi, chuchote-t-elle en me secouant légèrement.

finalement, après quelques secousses, j'ouvre les yeux et m'étire.

moi : - quoi de neuf ? je demande en baillant.

susanna : - je viens de discuter avec sabrina.
elle dort encore chez son rencard, m'informe-t-elle avec un sourire en coin.

j'ai pas pu m'empêcher de laisser échapper un petit rire sarcastique.

moi : - ils passent vraiment toute leur journée et soirée à baiser ensemble, ou quoi ? je dis, moqueuse.

susanna a éclaté de rire avant qu'on quitte finalement le car pour retourner à l'hôtel. on salut le guide touristique qui nous souhaite une bonne fin de soirée et nous rappelle que l'exploration du village de oia aurait lieu en fin de semaine.

guide touristique : - bonne fin de soirée à vous mesdames, et n'oubliez pas que l'exploration du village de oia aura lieu en fin de semaine. profitez bien de votre soirée.

on le remercie de nous en informer, puis on s'éloigne pour rejoindre l'hôtel.

moi et susanna : - merci beaucoup pour l'information. bonne soirée à vous aussi.

alors qu'on marche vers l'entrée, susanna chuchote.

susanna : - t'as remarqué à quel point le guide touristique est mignon ?

j'éclate de rire à sa remarque.

moi, éclatant de rire : - oui, maintenant que tu le dis, il a un certain charme.

on continue de marcher vers l'entrée de l'hôtel, toujours amusées par la remarque de susanna.

~

alors qu'on franchit le seuil de la chambre, susanna laisse échapper un soupir fatigué.

susanna : - j'ai qu'une envie, me laver et m'effondrer dans ce lit, déclare-t-elle en se dirigeant vers la salle de bain.

moi : - d'accord, vas-y, je lui réponds en lançant un sourire compréhensif.

elle disparaît derrière la porte de la salle de bain, me laissant seule dans la chambre. je dépose mon sac de souvenirs sur la table de nuit et m'assois sur le bord du lit, laissant mes pensées vagabonder. aujourd'hui, j'ai reçu aucun cadeau de la part de notre mystérieux admirateur. peut-être qu'il a finalement décidé de prendre mes menaces au sérieux. je peux m'empêcher de me sentir un peu nostalgique à l'idée de ne pas avoir reçu de cadeaux luxueux comme d'habitude, même si je sais que c'est probablement mieux comme ça. peut-être que j'ai été un peu trop dure avec lui. après tout, c'est pas tous les jours qu'on rencontre quelqu'un d'aussi charismatique et séduisant. mais je peux pas me permettre de regretter ma décision de mettre fin à cette relation superficielle. mes pensées sont interrompues par le bruit de la porte de la salle de bain qui s'ouvre, et susanna émerge, fraîchement douchée. je la regarde avec un léger sourire.

moi : - t'as terminé ? je lui demande doucement.

susanna : - oui, enfin, répond-elle avec un soupire de soulagement.

je me lève du lit avec une certaine lassitude et me dirige vers la salle de bain. sous la douche, je savoure le silence apaisant qui règne, laissant l'eau chaude détendre mes muscles fatigués. après avoir terminé, je me rince rapidement et enfile un peignoir moelleux de l'hôtel. dans le miroir, je vois clairement les signes de fatigue sur mon visage. mes yeux sont cernés et mes traits sont tirés. je soupire, me sentant épuisée. je suis même pas sûre d'avoir l'appétit pour manger quelque chose. je sors de la salle de bain et retrouve la chambre plongée dans l'obscurité, à l'exception de la faible lueur provenant de la salle de bain. je distingue à peine la silhouette endormie de susanna sur le lit. à côté d'elle, une assiette repose sur la table de nuit, probablement le repas qu'elle vient de manger. je récupère mon pyjama sur ma valise et retourne dans la salle de bain pour terminer ma routine. une fois prête, je rejoins la chambre, attrape rapidement l'assiette qui se trouve sur le chariot qu'on nous a déposé et me glisse sous les couvertures du lit à côté du lit de susanna. mes paupières sont lourdes, et je sais que je vais m'endormir presque immédiatement une fois ma tête posée sur l'oreiller.

| love knows no distance Où les histoires vivent. Découvrez maintenant