| love knows no distance

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allongée sur le lit, soraya semble s'être endormie. avec délicatesse, je la couvre d'une fine couverture avant de me lever pour aller lui chercher un verre d'eau. je remets mon short de bain, qui a séché, et quitte la cabine pour rejoindre la cuisine du yacht. en traversant le couloir, je m'efforce de ne pas faire de bruit pour ne pas la réveiller. en arrivant à la cuisine, je tombe sur stelios, assis sur le rebord du plan de travail, un verre à la main, regardant par le hublot. sans prêter attention à sa présence, je me dirige vers le frigo pour prendre une bouteille d'eau. alors que je referme la porte du frigo, stelios commence à parler.

stelios : - ça s'est bien passé ? il demande en souriant.

moi : - de quoi tu parles ? je réplique en essayant de gagner du temps.

stelios : - arrête de me prendre pour un idiot, simeon. j'ai très bien entendu soraya, il réplique en haussant un sourcil.

je hoche la tête, incapable de nier l'évidence.

stelios : - c'était bien ? il poursuit.

je souris malgré moi en remplissant le verre d'eau.

moi : - en quoi ça te regarde ? je demande en retour.

stelios : - ton sourire a déjà répondu à ma question, rétorque stelios en riant. tu dois retourner dans la cabine ?

moi : - oui, je dois rejoindre soraya, je dis, faisant mine de partir.

stelios : - simeon, t'es heureux avec elle ? il demande, sa voix plus sérieuse cette fois-ci.

je m'arrête, me retourne pour lui faire face et rigole avant de répondre.

moi : - pourquoi tu me poses toutes ces questions ?

stelios : - je t'ai jamais vu tenir à une fille comme ça avant soraya. c'est très bien que tu sois attaché à quelqu'un. je suis heureux de te voir heureux, simeon, il dit, un sourire sincère sur les lèvres.

je rigole encore.

moi : - est-ce que t'es devenu ma mère, stelios ?

stelios : - je parle sérieusement, simeon. même si c'est pas mon habitude, je suis content de te voir avec une femme. ton bonheur est aussi le mien, il dit, posant une main amicale sur mon épaule.

moi : - est-ce que t'es devenu sentimental ? je raille, essayant de détourner la conversation.

stelios : - pour une fois que je suis sérieux, tu viens gâcher tout mon délire, il plaisante, secouant la tête.

je rigole avant de m'asseoir sur un tabouret et de taper celui à côté de moi pour l'inviter à me rejoindre.

moi : - ce que je ressens pour soraya est indescriptible, je dis, cherchant mes mots.

stelios : - ça, mon ami, ça s'appelle l'amour, il répond avec un clin d'œil.

je lui tape le bras doucement avant de continuer.