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j'ouvre la porte et quitte ma chambre pour rejoindre mon hall d'entrée. en y arrivant, je tombe nez à nez avec leda, ma gouvernante.

moi : - je vais pas déjeuner ici, mais dans l'avion, je lui dis d'une voix monotone.

leda me sourit chaleureusement.

leda : - je vous souhaite un bon voyage, monsieur. saluez votre père pour moi, elle répond.

moi : - je le ferai, je dis, avant de me diriger vers la porte d'entrée.

je traverse le hall pour rejoindre mon allée de voitures. le garage est rempli de véhicules luxueux, alignés comme un showroom. il y a ma lamborghini, une maserati et ma bentley. aujourd'hui, je choisis la bentley, elle correspond à mon l'humeur du jour. je monte rapidement dans la voiture et démarre sans attendre. alors que je conduis, le regard rivé sur la route, je me rappelle que je dois informer stefano de mon départ. mon irritation refait surface en pensant à stelios. son comportement irrespectueux envers moi la veille est encore trop présent dans mon esprit. tant qu'il aura pas pris ses responsabilités et présenté ses excuses, je lui adresserai pas la parole. je finis par concentrer mon regard sur mon téléphone posé sur le support auto et commence.

moi : - siri, appelle stefano, je demande.

siri : - j'appelle stefano, répond siri avant que l'appel s'affiche.

l'appel se met en marche, et il faut attendre la troisième sonnerie avant que stefano décroche. sa voix groggy laisse entendre que je l'ai réveillé.

stefano : - allô ? il dit, encore à moitié endormi.

moi : - c'est simeon. désolé de te réveiller, je m'excuse.

stefano : - c'est rien, il répond avec une pointe de fatigue dans la voix.

j'entends du mouvement de l'autre côté du téléphone, il semble se réinstaller confortablement.

stefano : - qu'est-ce qu'il y a ? il me demande finalement.

moi : - je t'appelle juste pour t'informer que je pars en italie pour quelques jours, je dis.

stefano : - c'est en rapport avec l'histoire d'hier entre stelios et toi ? il demande calmement.

je réponds sèchement.

moi : - non, ça n'a rien à voir. c'est le travail qui m'appelle.

stefano : - ok, bon séjour alors, il dit, résigné.

moi : - merci, je dis sans enthousiasme avant de raccrocher.

je soupire et jette un coup d'œil à mon téléphone, toujours allumé. l'écran affiche mes appels récents, et en tête de liste se trouve le nom de soraya. une envie me démange de l'appeler, ne serait-ce que pour entendre sa voix. mais je me raisonne rapidement, elle a mieux à faire qu'écouter un homme qui l'appelle juste pour le plaisir de l'entendre parler. je me concentre sur la route, mais mes pensées dérivent constamment vers soraya. son sourire, sa voix douce, et cette présence apaisante qu'elle dégage. je prends une profonde inspiration et essaie de me concentrer sur la tâche à accomplir. le temps des rêves viendra peut-être plus tard, mais pour l'instant, j'ai des responsabilités à honorer.

~

arrivé à l'aéroport privé, je gare la bentley dans une zone réservée et me dirige vers mon jet privé. les membres de l'équipage m'attendent à l'entrée de l'avion, prêts à décoller dès que je monte à bord. je leur fais un signe de tête en guise de salut et monte l'escalier du jet. à l'intérieur, je m'installe dans le fauteuil en cuir blanc, soupirant une nouvelle fois. le vol vers l'italie va me donner un peu de temps pour réfléchir, peut-être même pour rêvasser, mais pour l'instant, je dois me concentrer sur les affaires familiales.

pdv soraya

alors que j'ai passé la fin d'après-midi les pieds trempés dans l'eau de la piscine, je contemple le ciel rose-orangé qui se mêle doucement aux teintes bleuâtres de la soirée. les nuages se dispersent en nuances pastel, créant une toile apaisante au-dessus de la ville. les lumières urbaines commencent à s'allumer, parsemant l'horizon de petites étincelles dorées. en réfléchissant à la vie, j'attends un message de simeon, mais rien. je soupire, sentant une pointe de déception, puis je me redresse avant de rejoindre la chambre.

~

la soirée se passe tranquillement. on décide d'aller dîner au restaurant de l'hôtel. sabrina, dans un effort notable, reste avec nous cette fois-ci. on déguste des plats délicieux, échangeant des anecdotes et des rires, puis on monte se coucher, sachant que la journée de demain sera remplie avec une sortie à la plage. avec le décalage horaire, il faut se préparer.

~

le matin, comme d'habitude, un énorme rayon de soleil nous réveille. il est aux alentours de onze heures, et on doit être à la plage pour treize heures trente. on prend un déjeuner tranquille avant de se préparer. à la dernière minute, sabrina nous fait faux bond, décidant d'aller voir son copain. malgré ce coup bas, on décide de pas laisser ça gâcher notre journée. on rejoint nikos à l'heure prévue.

moi : - bonjour nikos, je dis avec un sourire.

nikos : - bonjour à vous. prêtes pour une belle journée à la plage ? il répond en souriant.

moi : - oui, absolument.

nikos nous ouvre gentiment la porte, puis la ferme derrière susanna. il rejoint rapidement le siège conducteur et démarre. le trajet se passe dans un silence à la fois gênant et paisible, chacun perdu dans ses pensées. au bout d'une quarantaine de minutes, on arrive à perissa beach. la plage est fréquentée mais pas trop bondée. le sable noir, caractéristique de cette plage, contraste joliment avec les eaux turquoise de la mer. on se trouve un endroit où s'installer avant de commencer notre après-midi.

susanna : - cet endroit est parfait, elle dit en posant nos affaires sur le sable.

moi : - oui, j'aime bien ici. c'est calme malgré la fréquentation, j'ajoute en dépliant une serviette.

on s'installe confortablement, étalant nos serviettes et sortant nos livres et magazines. le bruit des vagues qui se brisent doucement sur le rivage crée une ambiance apaisante.

susanna : - alors, qu'est-ce qu'on fait en premier ? baignade ou bronzette ? demande susanna en ajustant ses lunettes de soleil.

moi : - je pense que je vais commencer par bronzer un peu. j'ai besoin de me détendre, je réponds en m'allongeant sur ma serviette.

susanna : - t'as des nouvelles de simeon ? elle demande curieusement.

moi : - non, pas encore. j'ai attendu un message toute la journée d'hier, mais rien, je dis en soupirant.

susanna : - peut-être qu'il est occupé. tu sais comment sont les affaires, elle dit, tentant de me rassurer.

moi : - oui, probablement. mais j'aurais aimé au moins un petit message, je dis en souriant tristement.

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