| love knows no distance

🌊 | 23

on reste comme ça, perdus dans notre étreinte, jusqu'à ce que l'ascenseur atteigne notre étage. le ding des portes qui s'ouvrent nous ramène doucement à la réalité. simeon recule légèrement, un sourire satisfait et tendre sur les lèvres, ses yeux toujours brûlants de désir.

moi, un peu essoufflée : - c'était... intense.

simeon, souriant, caressant ma joue : - je pouvais pas attendre plus longtemps.

on sort de l'ascenseur, main dans la main, prêts à découvrir ce que la nuit nous réserve encore. on marche à la recherche de notre porte et on finit par la trouver finalement. simeon sort la clé et ouvre la porte, puis me fait signe de passer en premier. un vrai gentleman, ce simeon. j'entre et continue à avancer dans la chambre, curieuse de découvrir ce qu'elle renferme. au centre de la pièce, je découvre un lit king size, avec en face une grande baie vitrée offrant une vue spectaculaire sur la ville en pleine nuit et la piscine en contrebas. je m'approche de la baie vitrée, fascinée par la vue qui s'étend devant moi. les lumières de la ville scintillent comme des étoiles tombées du ciel, créant un paysage à la fois vibrant et apaisant. alors que je contemple la vue, je sens les mains de simeon se poser sur mes hanches, son contact ferme mais tendre. son menton vient se poser sur mon épaule, son souffle chaud caressant ma nuque. je ressens un mélange de sécurité et d'excitation, ses mains sur mes hanches me donne l'impression de lui appartenir. ses doigts se pressent légèrement contre moi, comme pour s'assurer que je m'éloigne pas. sa présence est rassurante, et je me sens enveloppée par sa chaleur. on reste comme ça, côte à côte, regardant la ville s'étendre à nos pieds. après quelques instants de silence partagé, simeon brise le calme en murmurant doucement à mon oreille.

simeon, d'une voix douce : - est-ce que la vue te plaît ?

je hoche la tête, incapable de trouver les mots pour exprimer ce que je ressens. la beauté du paysage et la proximité de simeon rendent ce moment magique.

moi, d'une voix émue : - oui, elle est magnifique.

simeon, souriant, sa voix toujours douce : - je savais que ça te plairait.

il resserre légèrement son étreinte, et je me tourne légèrement pour pouvoir le regarder. nos regards se croisent, et il y a une tendresse infinie dans ses yeux, mêlée à une intensité qui me fait frémir. ses mains glissent lentement de mes hanches à ma taille, caressant ma peau à travers le tissu de mon cycliste.

moi, curieuse : - pourquoi ce lieu ?

simeon, souriant mystérieusement : - je voulais un endroit spécial pour cette nuit. un endroit où on pourrait être seuls, loin de tout.

je le regarde, cherchant à comprendre ce qu'il cache derrière ses mots. il y a une profondeur dans ses yeux, quelque chose qui va au-delà de la simple attraction physique. ses mains remontent lentement le long de mon dos, créant une traînée de chaleur sur leur passage.

moi, chuchotant : - et maintenant, qu'est-ce qu'on fait ?

simeon, ses lèvres effleurant mon oreille : - maintenant, on profite du moment. juste toi et moi.

il me tourne doucement vers la baie vitrée, ses bras autour de moi, m'enveloppant dans une étreinte protectrice. on reste ainsi, regardant les lumières de la ville danser dans la nuit. la vue est magnifique, mais c'est la présence de simeon qui rend ce moment vraiment spécial. on est restés ainsi, perdus dans notre contemplation et la sensation de l'autre, jusqu'à ce que le désir de parler de nouveau surgisse.

moi, murmurant doucement : - t'es vraiment plein de surprises, simeon.

simeon, souriant contre mon cou : - j'aime te surprendre. et j'aime encore plus quand tu es heureuse.

je me tourne à nouveau vers lui, nos visages très proches. il y a une intensité dans son regard, une promesse de moments encore plus beaux à venir. nos lèvres se retrouvent dans un baiser doux, chargé d'émotions.

~

alors que j'ai le regard à présent posé sur le paysage, je sens les mains et le menton de simeon quitter mon corps. je me retourne pour le suivre du regard et... la vache, il est grand. c'est pas possible d'être aussi grand. je le suis du regard alors qu'il rejoint le téléphone de la chambre, probablement pour demander quelque chose à la réception. sans m'en rendre compte, je me mords la lèvre inférieure. simeon s'approche de la table de nuit où se trouve le téléphone et le prend, l'amenant à son oreille avec une aisance naturelle. j'ai jamais vu quelqu'un avec autant de charisme réuni en un seul instant. il dégage une confiance et une assurance qui me laissent sans voix. à ce moment-là, il lève la tête dans ma direction et me salue d'un signe de la main, accompagné d'un sourire irrésistible. je lui réponds, un peu machinalement, en le saluant à mon tour d'un signe de la main, mais simeon a une tout autre réaction. il éclate de rire, un rire franc et chaleureux qui résonne dans la chambre. je lève un sourcil, ne comprenant pas immédiatement ce qui est si drôle. il me fait un geste, comme pour me dire d'attendre un instant, et je réalise enfin que je me mordais toujours la lèvre inférieure. l'embarras se lit sur mon visage, et je relâche ma lèvre. la honte se lit à présent sur mon visage. je me retourne brusquement pour me diriger vers l'énorme balcon où se trouve la piscine, espérant échapper à mon embarras. mais j'avais complètement oublié qu'il y avait la baie vitrée, et je me la prends de plein fouet. le choc est brutal et inattendu, me faisant reculer d'un pas, les yeux remplis de larmes de douleur. j'entends la voix de simeon derrière moi, au téléphone.

simeon, d'un ton préoccupé : - excusez-moi, pouvez-vous attendre quelques secondes ?

je l'entends se diriger rapidement vers moi, son pas précipité sur le parquet.

simeon, inquiet : - soraya, est-ce que ça va ?

je presse ma main contre mon nez, essayant de retenir les larmes qui menacent de couler. mon nez en a pris un sacré coup, et la douleur est vive, pulsant à chaque battement de mon cœur. simeon arrive à ma hauteur et je peux sentir son regard sur moi, plein d'inquiétude. mais cette inquiétude se transforme rapidement en quelque chose d'autre quand il se rend compte de ce qui s'est passé.

simeon, ne pouvant s'empêcher de rire : - soraya, tu t'es vraiment pris la baie vitrée ?

je le regarde, choquée.