| love knows no distance

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après un moment, j'ouvre les yeux et balaye la chambre du regard. je constate qu'il fait noir, et je réalise qu'il fait nuit. des tas de questions se bousculent dans ma tête, est-ce que j'ai fait une petite sieste ou est-ce que j'ai dormi jusqu'au lendemain soir ? je saisis rapidement mon téléphone et tente de l'allumer. après quelques instants à insister, me demandant même s'il est cassé, je me rappelle qu'il est juste déchargé. je soupire agacée avant de sortir du lit. je remarque alors que mes vêtements de la veille ne sont plus là. je fais abstraction de cette constatation et me dirige vers la porte de la chambre pour rejoindre le hall et voir si la gouvernante est là. en quittant la chambre, je rejoins rapidement l'escalier pour descendre au rez-de-chaussée. en descendant les marches, j'aperçois la gouvernante qui se dirige vers une autre pièce. je l'interpelle rapidement pour ne pas la perdre de vue. elle s'arrête et se tourne vers moi.

gouvernante : - mademoiselle soraya, êtes-vous réveillée ? demande-t-elle.

moi : - oui, je le suis, je réponds avant de lui demander, quelle heure il est ?

elle me regarde et répond.

gouvernante : - il est dix-huit heures quarante-quatre. vous avez dormi très longtemps.

j'enchaîne.

moi : vous avez vu mes vêtements ?

la gouvernante m'explique alors qu'elle les a mis à sécher. je la remercie pour son geste, puis elle me demande si j'ai faim.

moi : - merci beaucoup d'avoir fait sécher mes vêtements.

gouvernante : - de rien, c'est tout à fait normal. avez-vous faim, mademoiselle ?

avant que je puisse répondre quoi que ce soit, mon ventre se met à gargouiller. je souris honteuse.

gouvernante : - je vais vous préparer quelque chose à manger, dit-elle.

je la remercie une nouvelle fois pour son hospitalité, puis elle m'invite à attendre dans la salle à manger.

moi : - merci beaucoup pour votre gentillesse.

gouvernante : - il n'y a pas de quoi, veuillez me suivre, mademoiselle. vous pouvez attendre dans la salle à manger.

~

je m'assois à la table à manger, attendant patiemment que la gouvernante revienne avec de la nourriture. avant de partir, elle me pose une question.

gouvernante : - avez-vous des allergies alimentaires, mademoiselle ? des fruits, des légumes, ou autre chose ?

je lui réponds rapidement, secouant la tête.

moi : - non, je n'ai aucune allergie.

elle hoche la tête avec un sourire rassuré avant de quitter la salle à manger pour préparer le repas. alors que j'attends, la gouvernante revient avec un sandwich dans les mains, qu'elle me présente avec un sourire chaleureux.

gouvernante : - voici votre sandwich, mademoiselle. c'est un pita gyros. bon appétit !

elle s'éclipse ensuite, me laissant seule avec mon repas. je savoure chaque bouchée de ce délicieux sandwich, m'en léchant les doigts. cette femme cuisine divinement bien, en plus d'être si gentille. après avoir terminé mon repas, je me verse un verre d'eau pour accompagner ce repas. après avoir digéré mon repas, je décide de rejoindre la cuisine où se trouve la gouvernante. elle m'aperçoit et se dirige vers moi, un sourire aimable aux lèvres.

gouvernante : - oh, vous n'aviez pas besoin de débarrasser, mademoiselle. je m'en serais chargée.

elle prend l'assiette et le verre que je lui tends, et les emmène jusqu'à l'évier. je la remercie chaleureusement pour le repas et pour son hospitalité.

moi : - merci beaucoup pour ce délicieux repas et pour votre gentillesse. je pense que je vais devoir y aller maintenant.

la gouvernante acquiesce, puis me dit qu'elle va me trouver un moyen de transport pour me déposer.

gouvernante : - ne vous inquiétez pas, je vais m'occuper de tout. restez simplement ici et détendez-vous un peu. je vais voir ce que je peux faire.

je la remercie une nouvelle fois avant de retourner à l'étage pour récupérer mes chaussures. après avoir attendu près de trente minutes, aucun transport n'est arrivé, et il semble que ce soit inutile d'attendre plus longtemps. je décide donc de laisser tomber et d'informer la gouvernante de mon départ.

moi : - je pense que je vais essayer de trouver un taxi moi-même.

gouvernante : - non, il fait très sombre dehors maintenant. je pense qu'il serait plus sûr d'attendre encore un peu ici.

malgré sa tentative pour me dissuader d'attendre encore un peu, je lui explique que je ne peux plus attendre. mes amis doivent s'inquiéter de ne pas avoir de nouvelles de moi, et je ne veux pas les faire attendre plus longtemps.

moi : - je comprends, mais je suis vraiment désolée. mes amis doivent s'inquiéter de ne pas avoir de nouvelles de moi, et je ne veux pas les faire attendre plus longtemps.

gouvernante : - je comprends votre préoccupation, mais votre sécurité est ma priorité. attendez encore un peu, s'il vous plaît. je peux vous préparer quelque chose à boire pendant que vous patientez.

moi : - merci pour votre gentillesse, mais je ne veux pas vous déranger plus longtemps. je vais voir si je peux trouver un moyen de rentrer à l'hôtel par moi-même.

avec un sentiment de détermination, je me dirige vers la porte d'entrée de la villa, pour trouver un moyen de rentrer à l'hôtel. je tire la porte avec impatience, pressée de partir, mais je suis arrêtée net. quelque chose heurte mon visage, et je recule instinctivement, posant une main sur mon nez douloureux. levant les yeux, je découvre la silhouette familière de simeon qui se tient devant moi. avant que je puisse réagir, la gouvernante se précipite vers moi, alertée par mon mouvement brusque. mais soudain, quelque chose de noir se précipite vers moi, et je sens que je perds l'équilibre, basculant en avant. heureusement, simeon se trouve juste là, et il me rattrape habilement.

simeon : - sokratis, fais plus attention, il dit au chien d'un ton ferme, mais pas méchant.

je suis surprise par cet enchaînement d'événements, mais je me sens reconnaissante d'avoir été rattrapée avant de tomber complètement.