Chapitre 15

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Comme convenu, à 17h pile Augustin était déjà sur place et attendait avec impatience sa dulcinée.
Il avait hâte de la retrouver après ce petit moment d'absence qui lui a parut toute une éternité.
Il voulait savoir ce qui n'allait pas.
Il voulait juste comprendre pourquoi est-ce qu'elle se comportait comme ça avec lui.
Il ne demandait rien à part une explication claire et précise.
Il ne supportait pas les gamineries, les caprices infondées, les prises de tête sans tête ni queue.
Il aimait certes Safiatou, il l'aimait vraiment beaucoup mais aller jusqu'à supporter certaines caprices, il n'était pas trop dans ça.
Augustin était le genre d'homme qui peut vous offrir monts et merveilles en un clin d'œil s'il le veut vraiment. Quand vous êtes ensemble, il peut tout faire pour que tu sentes à l'aise, pour que tu te sentes toi même mais en retour, il voudrait qu'on lui rende la responsabilité, la maturité, la grandeur d'esprit en plus de l'amour, de l'attention et de l'affection.
C'était vraiment quelqu'un de très génial.
Malgré qu'elle n'avait pas été toujours rose avec lui, Augustin prenait la vie du bon côté.
En tant que fervent chrétien qu'il était, il priait, se rendait à l'église tous les dimanches et faisait tout ce dont demande la religion chrétienne.
N'eut été le fait qu'il soit un humain comme tous les autres, on aurait l'audace de dire qu'Augustin est l'incarnation de l'homme idéal et qu'il soit l'homme parfait mais hélas, il faisait des erreurs même si c'était très rarement.
Il avait des défauts mêmes s'ils étaient très souvent engloutis par ses qualités.
Il avait des forces mais à côté de celles-ci, se cachaient des faiblesses.
Alors, voyant tout ceci, nous dirons qu'il est loin d'être parfait.

Habillé juste d'un tee-shirt noir, Augustin portait une culotte de la même couleur.
Une culotte qui lui arrivait au dessus des genoux et qui mettait en valeur ses cuisses mais aussi ses fesses très fermes. Il portait une chaussure de couleur noir également et une paire de lunettes noire cachait ses beaux yeux que les gens ne cessent d'admirer à chaque fois qu'il leur faisait face.
Il faut savoir que notre Augustin adorait la couleur noire !
Et ben, même si parfois les gens le trouvaient beaucoup trop sombre, Augustin affectionnait la couleur et ne pouvait se passer d'elle.
Il avait une coiffure superbe et surtout très responsable. Il avait taillé sa petite barbe comme l'aimait bien Safiatou.
Même si nous passons la vie entière à parler de ce fameux Augustin, nous ne finirons guère car aucun de ses camarades d'âges ne lui arrivait à la cheville.
Alors, dans sa grosse voiture qui est aussi noire, il écoutait avec attention la musique du célèbre chanteur guinéen (Saïdou Sow) qui s'intitule "Souvenir passé" quand on toqua doucement à la porte.
-Ohh c'est toi? Dit-il en baissant la vitre.
-Et ben, c'est bien moi. Tu me laisses entrer en arrêtant de me fixer ou je me retourne? Dit ironiquement Safiatou qui était plus belle que jamais.
-Ahh non! Tout sauf ça. Viens entre. Dit Augustin en ouvrant l'autre portière.
Lorsque Safiatou s'installa à ses côtés, il eut des frissons et fut prit par un sentiment de satisfaction sans même savoir pourquoi.
Chaque instant passé auprès de Safiatou rendait Augustin plus amoureux, plus attachant et plus confiant.
-Comme tu m'as manqué princesse. Dit-il après avoir démarré la voiture.
-Tu m'as aussi manqué Justin. Dit Safiatou pensive.

Après une demie heure de route, ils arrivèrent enfin devant un chic appartement situé dans un quartier huppé de grand Conakry.
Pendant presque tout le trajet, personne n'a rien dit et ce n'est qu'à la descente que Safiatou brisa enfin le silence.
-Tu fais quoi ? On va où ? Demanda-t-elle à Augustin.
-Me dis pas que t'as oublié Safia! S'exclama ce dernier.
-Attends don..c... on est ve..nu.. voir taaa mère?? Réussit-elle à articuler.
-MDR détends toi ma jolie, ma mère est gentille. Elle ne mord pas t'inquiète. Fit Augustin avec un petit rire nerveux.
-J'ai peur Justin. Imagine qu'elle ne m'aime pas.
Imagine un peu si je ne lui plais pas. S'inquiéta Safiatou.
-Ma mère n'est pas comme ça Safia et elle aime tout ceux que j'aime tu verras. La rassura Augustin.
Elle ne répondit pas et suivit sagement Augustin qui ne cessait de la taquiner.
Arrivés au quatrième, Augustin appuya un bouton qui permit à l'ascenseur de s'ouvrir pour qu'ils puissent ressortir.
Ils avancèrent à pas lents et après avoir longé un couloir qu'on croirait interminable, Augustin sonna enfin à la porte d'un des appartements de l'immeuble.
-J'arrriivveee. Cria une voix féminine depuis l'intérieur ce qui augmenta l'anxiété de Safiatou.
Ils commençaient à s'impatienter quand la porte s'ouvrit sur une magnifique dame qui leur  affichait un large sourire.
-MAMAN. Dit Augustin en se jetant dans les bras de cette dernière et lui faire la bise.

                                    À suivre...

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