Chapitre 20

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-Non mais, t'es folle ou quoi ? Qu'est-ce qui t'arrive ? Questionna brusquement Augustin.
-Il arrive juste que je veuille que tu me fasses l'amour parceque oui, je suis folle de toi. Dit Safiatou en l'approchant.
-Attends, tu te rends vraiment compte de ce que tu es entrain de faire ? T'es sûre que tout va bien ? Demanda à nouveau Augustin.
-J'en suis certaine même. Aller, détends toi et arrête d'être rabat-joie. Dit-elle en lui faisant des bisous au cou.
Voyant qu'elle promenait ses mains presque partout sur lui, Augustin l'arrêta et jeta la couverture sur son corps à moitié nu.
-Il ne faut pas faire ça Safia, c'est dangereux. Dit-il d'un ton calme.
-Depuis quand coucher avec la personne qu'on aime est devenu dangereux ? Hein mon cœur ? Dit Safiatou en se mordillant la lèvre inférieure.
Étant inquiet et très surpris par l'attitude de sa chérie, Augustin était assis au bord du lit et
réfléchissait quand cette dernière mit à nouveau ses mains douces dans le fin débardeur qu'il portait en le caressant.
-Safia arrête s'il te plaît. Je ne veux pas faire les choses comme ça.
Je sais que ta religion interdit ces pratiques et je ne veux pas qu'on commette l'irréparable. Voulut faire comprendre Augustin.
-Hey bébé, regarde moi. Dit Safiatou en le retournant pour qu'il lui fasse face.
C'est ce que fit Augustin malgré lui.
-Donc mes parents avaient raison Justin ? Demanda Safiatou toute triste.
-Qu'ils avaient raison ? C'est à dire ? Questionna Augustin en ouvrant grandement les yeux.
-Je viens de me rendre compte que tu ne m'aimes pas Justin. Repondit-elle en pleurant cette fois-ci.
-Non mais, comment tu peux penser à une chose pareille ? Je t'aime et tu le sais très bien ce n'est pas parceque...
-Ce n'est pas une raison Justin. Pleura-t-elle de plus belle.
-Shuuttttt, calme toi voyons. Dit-il en la prenant dans ses bras.
-Si réellement tu m'aimes, fais ce que je te demande. Dit Safiatou en l'embrassant à nouveau.
-Tu veux vraiment faire ça Safia ? Questionna encore Augustin.
-Je te l'ai déjà dis donc arrête de me reposer la même question. Dit Safiatou en s'asseyant sur lui.

Alors, quelques minutes après, Safiatou s'était calmée mais n'avait toujours pas changé d'avis.
Et comme on le dit, un homme peut vouloir une femme, faire tout ce qui est de son pouvoir pour l'avoir et ne réussit pas mais quand une femme veut vraiment un homme, elle est capable de tout pour arriver à ses fins.
Augustin était perplexe, confus, choqué et il se demandait vraiment si c'était la Safiatou qu'il avait toujours connu et aimé qui se trouvait juste là, en face de lui à moitié nue lui demandant de lui faire l'amour.
C'était bizarre tout ça !
Il cherchait à comprendre parcequ'il voulait vraiment le comprendre.
Il aurait aimé être dans un rêve ou dans un des nombreux contes de fées ou dans une histoire fictive tellement tout lui semblait irréel.
Il tentait de se retenir, de se calmer, de maîtriser ses pulsions et de ne pas éveiller ses sens mais Safiatou ne lui rendait pas la tâche facile.
Il voulut dire quelque chose mais elle l'embrassa aussitôt pour la énième fois.
Il ne répondait pas au baiser pour un début mais celui-ci devenait persistant et indescriptible.
Il n'était plus le même même s'il ne voulait pas que les choses se passent de cette manière.
-Attends Safia, tu es sûre de ce que tu es entrain de faire là ? Demanda-t-il à la fille qui avait la main qui se promenait partout sur son corps.
Aulieu de répondre à la question qui lui a été posée, Safiatou déposa délicatement son index sur les lèvres de son chéri. Elle fit comme font les filles dans les séries télévisées ou comme elle lisait dans les chroniques sénégalaises.

Petit à petit, Augustin entra dans la danse.
Il commença par caresser les seins bien pointus de la jeune fille.
Il l'embrassait, la caressait partout et n'importe où.
Avec sa langue, il la mordit tout doucement les oreilles, lui fit des bisous au cou ce qui la fit trembler.
Il l'embrassait passionnément chose que Safiatou répondait avec fougue.
Comme un petit bébé avec sa tétine, Augustin tirait sur les seins de Safiatou. Tantôt Il les avait dans sa bouche, tantôt il les malaxait par ses mains, il descendit ainsi jusqu'au niveau de son nombril, voulut lui retirer son slip qui n'était plus  que le seul vêtement qu'elle avait sur elle, mais il hésita un instant ne voulant pas précipiter les choses.
C'est à l'instant qu'à choisit Safiatou pour assurer la relève.
Elle avait des papillons dans le ventre et la sensation qu'elle ressentait à ce moment, c'était une sensation nouvelle et incroyablement bonne.
Avec un petit effort, elle renversa Augustin et prit la relève en l'embrassant au cou, à la bouche, elle suça ses tétons ce qui lui fit râler de plaisir.
D'un seul coup, elle descendit sa main jusqu'au niveau de son bas ventre. Il avait toujours son short sur lui alors elle introduisit sa main dedans en caressant le sexe épais et très dur du jeune homme.
Celui-ci était doté d'une virilité hors du commun.
Ayant un très gros engin, il bandait comme un cheval en continuant de caresser les seins de la fille et sans qu'il ne s'y attende, cette dernière prit son sexe dans sa bouche en le suçant comme si sa vie en dépendait.
À présent, il était nu comme un ver de terre devant une Safiatou qui lui faisait planer dans les cieux.
Ne pouvant plus, il retira tout doucement son sexe de la bouche de la fille, la déposa au beau milieu du lit, lui retira son slip et l'écarta les jambes.
Au début, Safiatou était gênée et se cachait le visage avec ses mains mais quand Augustin entreprit de se servir de sa langue pour caresser son entre jambe, elle était au septième ciel.
Il promenait sa langue dans son intimité qui commençait à mouiller.
Safiatou gémissait très fort et tenant la tête d'Augustin, elle l'encourageait d'aller plus fort, plus vite.
Après l'avoir lécher la moitié du corps, Augustin se releva, tira dans son tiroir et sortit une tube ressemblant à une pâte dentifrice.
-Qu'est-ce c'est ? Lui questionna Safiatou qui voyait cela pour la première fois 
-C'est du lubrifiant chérie, t'es prête ? Répondit Augustin en la regardant dans les yeux
-Oui je le suis mais il faut que tu saches une chose. Dit Safiatou hésitante
-Oui ?? S'inquit Augustin
-C'est ma toute première fois. Dit-elle la tête baisée
-C'est pas grave mon amour je serai doux je te promet. Fit-il en l'embrassant à la joue
Il avait le sexe bien droit avec une volupté sans égal ce qui effrayait un peu Safiatou mais elle ne pouvait plus faire marche arrière.
L'écartant à nouveau les jambes, Augustin se plaça entre celles-ci, enduisit son sexe de lubrifiant et pénétra Safiatou d'un coup à la fois brusque et gluant ce qui arracha un petit cri à cette dernière qui commençait à pleurer.
Un, deux et au troisième coup, le drap était déjà tacheté d'un sang très chaud et d'une couleur rougeâtre.

Ceci n'arrêta pas Augustin qui ne faisait qu'accèlerer les coups de reins avec au dessous une Safiatou qui hurlait de douleur.
Ce n'est qu'après quelques minutes qui furent une éternité pour la fille que le jeune homme,  râlant de plaisir, déversa son liquide blanchâtre et bien chaud sur elle.
Sans s'en rendre compte ou peut-être sans trop prendre l'acte en considération, Augustin venait de faire de Safiatou une femme.

Après s'être bien essuyé mais toujours nu, Safiatou avait sa tête posée sur la grosse poitrine d'Augustin et elle jouait nerveusement avec ses doigts en pleurant silencieusement.
Elle avait la tête baissée et un millions de questions traversaient son esprit.
Ce n'est pas qu'elle regrettait l'acte bien au contraire elle était fière de s'être donné à l'homme qui l'aime et qu'elle aime.
Elle savait que ça pouvait avoir des conséquences très graves mais ça l'importait peu tout ça.
-Tu penses à quoi ou à qui ? Lui demanda Augustin ce qui lui fit revenir à la réalité.
-Je me demande juste pourquoi est-ce que mes parents ne veulent pas de mon bonheur Justin.
Je t'aime et rester avec toi me rend heureuse.
Je ne comprends pas pourquoi ils s'opposent à notre union. Dit-elle toute triste.
-Qu'est-ce qu'ils t'ont dit réellement ? Questionna Augustin.
-Ils ne cessent de me parler de cette fichue religion qui interdit l'union d'un musulman et d'un chrétien. Ça n'a aucun sens tu sais?
Du moment où nous nous aimons, pour moi c'est le plus important. Dit Safiatou.
-C'est réciproque chérie.
J'ai voulu changé de religion pour toi, pour vivre avec toi mon amour. Voulut continuer Augustin mais Safiatou s'était emparée de la parole:
-Et qu'est-ce qui t'en a empêché ? Hein ? S'empressa-t-elle de demander en se levant avec le drap pour cacher sa nudité.
-C'est ma mère. Lâcha vite Augustin.
-Et qu'est-ce qu'elle a dit? J'ai cru qu'elle m'aimait comme toi tu m'aimes. Dit Safiatou.
-C'est le cas mais elle dit que même si je le fais, tes parents ne vont pas changer d'avis et je crois qu'elle a raison. Fit Augustin.
Safiatou voulut protester mais sachant que c'était la vérité, elle changea automatiquement le sujet.
-Et si on s'enfuyait tous les deux Justin? Demanda Safiatou après un moment de silence en se tordant de douleur.
-Comment ça ? Aller où ? Reprit Augustin.
-Je sais pas moi. On pourrait aller au Sénégal, au Gabon n'importe où juste pour qu'on puisse vivre notre amour. Dit la jeune fille déterminée.
Augustin qui était de dos fit face et au moment où il allait répondre, le téléphone de Safiatou retentit et quand elle jeta coup d'œil, elle fut très surprise de voir le numéro "Papounet d'amour" parcequ'il se faisait très tard.

                                           À suivre...

AMOUR INTERDIT!Où les histoires vivent. Découvrez maintenant