Une année pour tout recommencer

Chapitre 17

Pdv Abbie:

Vers 16h, je vais dans la salle de bain et je me change.

Je retire mon maillot de bain que je
mon sac puis, j'enfile un débardeur et un short. Je mets une chemise par-dessus pour que l'on ne voit pas mes bras.

Une fois habillée, je range tout et me dirige vers le miroir de la pièce.

Je ne suis plus maquillée à cause de l'eau mais je m'en moque, l'après-midi passée au soleil m'a permis de prendre des couleurs.

J'essore mes cheveux à l'aide d'une serviette et me fais une natte pour me permettre de les boucler un petit peu.

Je me trouve jolie

Je ricane de penser ça.

Je ferme la porte de la salle de bain derrière moi et prends mon sac à dos.

Je rejoins Beth et je la prends dans mes bras.

- Encore merci pour cette journée inoubliable, j'ai passé un très bon anniversaire.

- Ça m'a fait très plaisir ! On se voit lundi ? elle me dit tout en souriant comme à son habitude.

- Oui !

Je sors de chez elle et me dirige maintenant... chez le tatoueur.

J'ai peur.

Très peur.

Pas de la douleur... quoi que.

Peur de ce dessin, de ce souvenir gravé à jamais sur ma peau. Je sers mon collier dans ma main. Il est tellement bien choisi.

Le soleil commence déjà à se coucher, nous sommes en début d'année, il fait nuit très tôt. Je mets mon casque et avance dans la rue.

Mon téléphone sonne dans ma poche et je le sors. A cause du froid, mes mains sont congelés et mes gants ne sont pas tactique, je ne peux donc pas utiliser mon téléphone.

Je retire mon gant avec mes dents et je le range dans ma poche. Mes mains sont immédiatement glacées.

" Une jeune fille comme toi ne devrait pas traîner seule le soir..."

Cette fois-ci, c'est mon sang qui se glace. J'ai peur, je cours.

Une putain de personne me suit.

La personne qui m'envoie sans cesse des messages est derrière moi.

Est-ce qu'il s'agit de Mathieu...

Est-ce que mon violeur est derrière moi ?

Je cours encore plus vite.

Des larmes roulent le long de mes joues et mon rythme cardiaque s'accélère.

Mes jambes me font mal mais l'adrénaline me fait rester debout.

Soudain, je rentre dans quelqu'un, mon corps se fait stopper nette par une autre personne.

Est-ce que c'est lui ? Est-ce qu'il va encore abuser de moi ?

Des bras fermes s'agrippent aux miens.

- Abbie... Est-ce que ça va ?

Je reconnais cette voix mais je n'arrive pas à mettre de nom sur ce son.

Mon corps tremble, je fais une crise de stress.

- Écoute moi, Abbie s'il te plait.

Il pose une main possessive sur ma joue et la caresse doucement.

- C'est moi, Elio, toujours moi, je suis là. dit-il

Je m'agrippe à lui, férocement. Mon cœur s'échappe presque de ma poitrine.