Chapitre 20

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Pdv Abbie:

Une fois que Elio sort de chez moi, je retourne immédiatement me coucher.

La journée m'a épuisée, je suis contente de pouvoir enfin me reposer.

Toute cette journée était merveilleuse.

Même si certains moments étaient déstabilisants, les personnes avec qui j'ai passé le temps, les personnes qui m'ont soutenue, aidée, rendue la journée meilleure sont très importantes à mes yeux.

Je leur en suis reconnaissante.

Je m'allonge alors sur mon matelas avant de tirer la couverture sur mon corps et de m'enrouler à l'intérieur.

Je ferme les yeux, la dernière personne que je vois est Elio.

Je vois son sourire.

Puis, je m'endors.

***

Pdv Elio:

Mon cœur bat.

Vous vous dites « oui Elio, ton cœur bat, c'est normal tu sais ? C'est obligatoire pour vivre ».

Il n'a pas battu aussi fort depuis 1 mois.

1 mois.

Comment est ce que j'ai fais pour tenir plus d'un mois sans lui parler ?

Sans m'approcher d'elle ?

Sans lui murmurer des mots doux à l'oreille.

Je rentre chez moi. Ma mère m'attend devant la porte.

- Elio ? Je t'ai appelé 5 fois...

Elle s'approche de moi et me prend dans les bras.

- Je suis désolé maman, je n'avais plus de batterie.

- Où étais-tu bon sang ?

- Avec une amie qui avait besoin de moi, je suis désolé. J'aurais dû te prévenir mais je ne pouvais pas la laisser.

Elle soupire avant de me prendre par les épaules et de me regarder.

- Elle va mieux au moins ? Cette copine ?

- Je ne sais pas maman, mais ce que je suis sur, c'est qu'elle a besoin de moi, et que j'ai besoin d'elle aussi.

- Est ce que cette mystérieuse copine est là même femme que celle qui était chez moi la dernière fois ?

Je rigole avant de hocher la tête.

- Oui maman, oui c'est elle.

- Aide la ok ? Sois là pour elle.

Elle pose ses lèvres sur mon front et sort de la pièce.

- Attends maman...

Je vais craquer, je dois lui dire.

Lui exprimer ce que je ressens. Mes craintes, mes faiblesses.

Elle se retourne vers moi et me regarde.

- Je suis perdu... j'ai envie de l'aider mais je ne sais pas comment. Je suis aussi brisé qu'elle tu sais ? J'ai honte parce que tout ça... tout ça c'est de ma faute...

- Elio enfin qu'est ce que tu racontes ? Qu'est ce qu'est de ta faute ?

- Tout maman. L'accident, le décès de Marie.

Elle s'approche de moi et me secoue fortement les épaules.

- Non mais oh, Élio réveille toi enfin ! Ce n'est pas de ta faute d'accord ? Tu n'y es pour rien d'accord ?

Une année pour tout recommencerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant