Chapitre 19

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Je lui souris.

J'aime le fait qu'il ait lu les after pour moi.

Il ne les a pas vus.

Non.

Il n'a pas choisi la facilité.

Il a préféré prendre son temps. Pendant notre mois de séparation.

Je suis enfermée dans la salle de bain. Après notre rapprochement, je me suis évadée afin d'essayer de reprendre une respiration normale. Je suis adossée contre le lavabo et je tiens ma lèvre entre mes doigts.

J'ai embrassé Elio.

Je rougis encore plus en y repensant.

Je regarde mon reflet dans le miroir et souris et voyant que mes lèvres sont autant gonflées que les siennes.

Après quelques minutes de réflexion, j'ouvre la porte de la salle de bain et trouve directement Elio assis sur la chaise de mon bureau.

- Coucou...

Nos yeux se croisent et je baisse immédiatement le regard. Je le sens se rapprocher de moi et soudain.

Comme prit d'un élan de courage, il m'enlace tendrement.

Ses bras entourent mon corps et sa chaleur me submerge.

Il pose son menton sur le haut de ma tête tandis que la mienne est collée contre son cou.

- Coucou... il me répond enfin.

Je souris avant de me séparer de son étreinte.

Je lui prends la main et l'attire vers mon lit. Je m'allonge dessus et lui indique de se poser à côté de moi.

Il me regarde un peu septique.

- J'ai juste besoin de ta présence Elio. Juste un câlin. Juste ça... s'il te plaît ?

Il s'allonge donc à ma droite et m'indique de me poser entre ses bras ouverts pour moi.

Je lui souris avant de me blottir contre lui.

Un calme cette fois-ci très agréable remplit la pièce.

Au bout d'un certain temps, il se relève de quelques centimètres ce qui m'oblige à me décaler un peu sur le côté.

- Qu'est ce que tu fais ? Je lui demande

Il me sourit avant de prendre mon bras entre ses mains. Je suis tout de suite gênée. Même si je savais qu'il avait vu mes cicatrices (on ne peut pas les ignorer ), je pensais qu'il n'y prêterait jamais attention.

Il se pose devant moi et me questionne alors

- Je peux ?

Je ne sais pas de quoi il parle mais j'accepte.

Il approche sa bouche de mon bras et alors je comprends.

Je ferme les yeux lorsque ses lèvres se posent sur une de mes cicatrices.

Des frissons parcourent mon corps et je veux le regarder dans les yeux. Le remercier silencieusement. Mais je n'y arrive pas. Alors je le laisse faire.

- Ça va ? Il me dit.

- Oui... je vais bien.

Il me sourit avant de me dire s'ouvrir les yeux, de le regarder faire.

Alors c'est ce que je fais.

Je vois sa bouche contre mon bras. Ses lèvres sur mes cicatrices.

Il les embrasse.

Il les embrasse afin de remplacer ces mauvais souvenirs par des bons. Afin de me faire comprendre, que mes cicatrices ne sont pas une honte.

Une année pour tout recommencerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant