49. En route vers l'Avenir.

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MORGANEFévrier 2017, Paris

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MORGANE
Février 2017, Paris

J'avais besoin d'un café de toute urgence, sinon quoi, je risquerais de tout casser chez moi dans les plus brefs délais. Ouais, de la caféine, maintenant.

Mes bras chargés d'affaires que je devais emporter pour les trois prochaines semaines tombèrent par terre, là où ma valise reposait. Un bruit sourd me fit me souvenir que parmi ce tas d'habits de différentes sortes, se trouvait également mes deux de flacons de parfums. Dieu merci, les tissus les avaient protégés.

Je me rendis dans ma cuisine d'un pas pressé, mais surtout engloutie par un niveau de fatigue extrême.

Mes lombaires me brûlaient et en attendant que ma boisson addictive réchauffe, je posai mes mains dans le bas de mon dos et me massait pour les soulager. Un soupir quitta mes lèvres au premier mouvement que j'entrepris.

Depuis ce matin, je n'avais pas arrêté : j'avais d'abord eu cours... ces derniers temps, j'avais plus de difficultés qu'au début, et savoir que le bien de ma santé mentale ainsi que ma relation amoureuse étaient les causes principales me déprimait. Je savais néanmoins que j'allais remonter. De toute façon, ma remplaçante de première de classe était Lina, ce qui ne me posait aucun problème.

Lorsque j'étais rentrée, vers dix-sept heures, j'avais directement pris mon panier rempli de linge sale et avais rattrapé le retard dans mes lessives. C'était la course, putain. Je venais à l'instant d'étendre des vêtements que je voulais emporter avec moi dans... moins d'une demi-journée. Tout ça parce que j'avais jugé meilleure option de procrastiner, début de semaine.

Nous étions jeudi soir, et il me restait encore la vaisselle et le ménage complet à faire. Seule, tout seule. Ava devait éviter de bouger trop si ce n'était pas utile, Lina se concentrait à mort dans le rattrapage des cours qu'elle avait loupés et Elliot...était dans la même merde que moi, mais avec des galères d'arrangement la veille de son stage, plutôt qu'un appartement entier à ranger avant un départ à l'étranger.

Un quart d'heure passa et je retournai enfin dans mon salon, une tasse fumante en main. J'enjambai ma valise avant de poser mon café sur la table basse reculée et de m'asseoir sur le sol.

Je pliai d'abord des vêtements essentiels, essayant de temps en temps de me souvenir qu'Antoine avait une buanderie encore plus fonctionnelle que les appareils que je possédais, me permettant de ne pas emporter quinze jeans différents - est-ce que j'en avais autant, déjà ?

Je passai ensuite au Tetris afin de tout faire rentrer et mon coeur se brisa quand je me rendis compte que prendre la quasi-totalité de mes maillot de foot n'était pas si important que je ne l'aurais pensé.

Dans le pire des cas, je pourrais toujours en piquer à mon enfoiré de copain qui en avait acheté des collector sur lesquels je bavais depuis un moment déjà.

Ayant été privée de balance par mes meilleures amies, je me contentai du pèse-bagage que j'avais acheté une fois que j'eus terminé d'en chier pour venir à bout de mon combat contre la fermeture éclair de ma valise.

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