THERASYA T.1

Chapitre 2 : ÉMERAUDE

Hellow, je me permets d'écrire ce petit message par peur qu'on se dise que cette histoire vise un conte de fée, ou peu importe.

Bien qu'il s'agit d'un autre monde, l'histoire se passe majoritairement à Manhattan, (à partir du chapitre 6 vous verrez).

Mais je vous l'avoue que cette originalité me fait peur par apport aux lecteurs qui n'aiment pas mélanger la Dark Romance avec du surnaturel 😭

Sur ceux, bonne lecture ! 🌸

---------

Émeraude, me revoila
Après avoir à nouveau franchi l'arche cachée derrière la chute d'eau. J'étais de retour.

Je redoutai les fiançailles, mais je suis contente pour Aslan. C'était un homme de parole, raisonnable qui avait beaucoup de principes et de valeur. Un homme bien.

Venir au Palais me provoquait un sentiment de culpabilité. Tout le monde se connaissait à la perfection, mais ils étaient un mystère pour moi.

Lorsque je franchis le portail, j'ai directement mis pied dans une pièce qui m'encercla de miroir.

Je marchai dans un couloir et regardai les tableaux muraux qui représentent la famille royale. Je n'étais même pas dessus, dans aucune d'entre elles. Même le chien était plus représenté que moi.

Je restai là, figée, regardant le tableau pendant ce qui sembla être une éternité. Ma mère, avec son sourire chaleureux, entourée de ses enfants, tous riant et s'amusant. Tous, sauf moi. J'étais un fantôme, une absence palpable même dans ces moments figés dans le temps.

Zeon me guida jusqu'à une grande salle aux immenses fenêtres offrant une vue imprenable sur des chutes d'eau spectaculaires, embellies par des cristaux verts scintillants. La lumière du jour traversa les cristaux, projetant des reflets émeraude sur les murs ornés de motifs délicats et de fresques représentant des scènes historiques de la famille royale.

Mais ne vous y prenez pas. Emeraude n'est qu'un exemple de la diversité incroyable que l'on peut trouver en Tyrie. Notre royaume est un mélange fascinant de lieux historiques et de merveilles modernes, souvent bien plus avancés que ceux de la Terre.

Une voix interrompit mon observation. Je me retournai pour voir une femme dans une robe noire moulante qui souligna ses courbes élégantes. Sa mâchoire acérée me rappela celle de Malyra...
C'était ma mère. Son regard, d'habitude glacial, capable de figer le sang, s'illumina en me voyant. Elle semble rayonnante, contrastant fortement avec l'image austère que les habitants d'Émeraude avaient d'elle.

— Mon enfant..., murmura la voix d'Angelina.

Elle me serra tellement fort. Je simule un bruit d'étouffement, alors elle me lâcha en s'excusant.

— Je suis ravi que tu as décidé de venir.

— Pour Aslan, seulement.

Elle semble déçue de ma réponse, mais ne tente pas d'y répondre.

C'est au tour d'Allan de me prendre dans ses bras.

« Et bah dit donc, tout le monde s'est donné l'heure pour me voir. »

— Tu es toujours aussi belle ! S'exclama-t-il en me regardant de haut en bas.

Bien sûr que j'étais toujours aussi belle. Cette beauté avait été une malédiction autant qu'un don, me condamnant à bien des épreuves, surtout durant mon enfance marquée par le harcèlement de mes camarades de classe. Cette beauté venait indéniablement des Petrova. Nous étions d'une beauté rare, unique, enviable, mais aussi destructrice.