les flammes du désir

35- The End

Les jours de veille et d'angoisse s'étaient étirés interminablement pour Alexia. Andrew était resté plongé dans un coma profond, et chaque jour semblait plus désespéré que le précédent. Les médecins étaient devenus de plus en plus pessimistes quant à ses chances de se réveiller, et la douleur semblait s'intensifier avec le temps.

Un matin, alors qu'Alexia se tenait à côté du lit d'Andrew, une nouvelle tragique frappa : le docteur Bernard annonça que les complications avaient eu raison de lui. Andrew était décédé. Le monde d'Alexia s'effondra dans une vague de chagrin et de désespoir. La douleur de cette perte écrasante était presque trop difficile à supporter, chaque instant semblant interminable. La cérémonie funéraire fut une épreuve presque insurmontable, les larmes et les adieux se mêlant à une pluie incessante.

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Mais soudain, alors qu'Alexia se tenait à côté de la tombe, les contours du monde commencèrent à se brouiller, les voix se déformant en un murmure indistinct. Le sol sembla se dérober sous ses pieds, et tout s'évanouit dans un tourbillon de ténèbres.

Lorsqu'elle ouvrit les yeux, elle se retrouva dans un lit familier, les rayons du soleil filtrant à travers les rideaux. Elle regarda autour d'elle, stupéfaite, reconnaissant la chambre de la maison des Lincoln. C'était la chambre d'Inaya, sa meilleure amie. Alexia était chez Inaya pour passer une semaine de vacances avec sa famille, comprenant Inaya, son frère Cody, et leur père, Andrew.

Se levant lentement, elle se rendit compte que tout ce qu'elle avait vécu, l'hôpital, la mort d'Andrew, la cérémonie funéraire, n'était qu'un rêve intense et douloureux. Elle était encore sous le même toit que celui d'Andrew, mais dans une réalité totalement différente.

Elle descendit les escaliers et trouva Andrew, le père d'Inaya, en train de préparer le petit-déjeuner dans la cuisine. Il se retourna en entendant le bruit et sourit en voyant Alexia.

« Ah, tu es enfin réveillée ! » dit-il avec une chaleur qui lui était si familière.

Alexia, les émotions tourbillonnant en elle, hésita un instant. Le rêve l'avait profondément bouleversée, mais en réalité, elle avait l'occasion de faire ce qu'elle n'avait jamais osé faire. Elle s'avança vers Andrew, se remémorant les conseils qu'il lui avait donnés dans le rêve et les sentiments qu'elle avait développés pour lui.

« Andrew, » commença-t-elle, sa voix tremblante mais déterminée, « il y a quelque chose que je dois te dire. »

Avant qu'il ne puisse répondre, Alexia le prit doucement par les épaules et l'embrassa. Ce geste, bien qu'improvisé, était empreint de la sincérité de ses sentiments, accumulés au fil des jours passés avec lui dans ses rêves. Andrew parut d'abord surpris, puis répondit à son baiser avec une douceur réconfortante.

Lorsqu'ils se séparèrent, Alexia le regarda dans les yeux, les larmes aux yeux. « Je t'aime, Andrew. Je sais que ça peut sembler soudain, mais c'est la vérité. »

Andrew, ému, la prit dans ses bras. « Alexia, » dit-il avec une tendresse profonde, « je ressens la même chose. Depuis longtemps, j'ai eu des sentiments pour toi que je n'ai jamais su comment exprimer. Je suis tellement heureux que tu te sois enfin ouverte. »

Les mots d'Andrew, pleins de sincérité, confirmèrent ce que le rêve lui avait montré. Leurs sentiments étaient réciproques, et l'acceptation de ces sentiments avait apporté un soulagement immense. Ils restèrent dans l'étreinte, savourant ce moment de connexion sincère.

Le reste de la journée fut un mélange de joie et de réflexion pour Alexia. Elle découvrit un nouveau sens à ses vacances et une nouvelle profondeur dans ses relations avec la famille Lincoln. La réalité était bien différente de son rêve cauchemardesque, et cette nouvelle perspective lui offrit une chance d'explorer un amour véritable et partagé.

Ainsi, Alexia se lança dans cette nouvelle phase de sa vie avec espoir et détermination. Elle savait que le chemin à parcourir serait complexe, mais elle était prête à embrasser les défis et les opportunités qui s'offraient à elle. Le rêve douloureux s'éloigna peu à peu, remplacé par la chaleur des relations réelles et sincères.