Épilogue.

19 1 0
                                    


Trois ans plus tard.

Gwen

Je pousse un souffle rauque, la tête penchée en arrière, les yeux fermés. Assise à califourchon sur mon mari, je roule des hanches et gémis de plaisir quand sa bouche suce l'un de mes tétons ériger. Les sensations qu'il me procure sont meilleures que la fois précédente. Et c'est comme ça depuis notre première fois, ce fameux soir lors de l'anniversaire de Gabriel.

Ses mains sur mes fesses, il accentue le mouvement de balancier jusqu'à trouver le point précis ou appuyer pour me faire crier de bienêtre. Nos bouches se dévorent, nos langues s'entremêlent, notre plaisir s'intensifie.

Je jette un regard rapide vers la porte de mon bureau et les stores baissés de celui-ci, ce qui n'échappe pas à Dax qui ricane.

— J'ai fermé à clef et Nina a quitté le cabinet depuis vingt minutes, souffle-t-il sur mes lèvres avant de s'en emparer avec délectation.

Il m'agrippe plus fermement et pousse en moi d'un coup de rein brutal. Je couine de surprise avant de gémir de délice. Mes mains glissent dans ses cheveux, dans lesquels il laisse une longueur rien que pour ces moments-là, et je tire dessus pour accéder à son cou et le tourmenter à coups de morsures et de langue. Son odeur de menthe me rend toujours aussi vorace. Ses rugissements au creux de mon oreille me mènent aux portes du paradis.

Nous ondulons de plus en plus vite, de plus en plus fort dans une danse que nos corps connaissent par cœur. Celle de notre amour et notre désir l'un pour l'autre. Quand il pose son pouce sur mon clitoris et entame des mouvement circulaire, c'est ma fin.

Je hurle ma délivrance, mon corps tremble et se brise en un millier de morceaux avant que le gémissement rauque de jouissance de mon mari ne fasse durer cette faim que j'ai de lui.

Je m'écroule sur son torse humide, repue et satisfaite. Je caresse distraitement ses pectoraux pendant que nous reprenons une respiration normale. Un baiser sur le haut de mon crâne me fait relever la tête pour réclamer un autre sur les lèvres, qu'il me donne avec empressement.

— La crise de libido de madame a-t-elle été assouvie ? me taquine-t-il

Je grogne et enfoui mon visage dans son cou qui sent si bon.

D'une claque sur les fesses, il me motive pour nous rhabiller.

— Nous sommes attendus dans quinze minute chez ton frère alors si tu ne veux pas avoir à lui expliquer notre retard, je te conseille de retirer rapidement cette jolie chatte de ma queue avant que je te penche sur le bureau pour un deuxième round.

Je prends le temps de réfléchir sérieusement à la honte que serait d'expliquer mes galipettes à mon frère devant Nana et ma mère. Car un deuxième round...

— Mon ange, tu me tues...

Je glousse et dépose un baiser sur la petite cicatrice de sa mâchoire et me lève pour m'essuyer et me rendre de nouveau présentable.

Cinq minutes plus tard, je referme la porte de mon cabinet où j'exerce avec fierté le métier qui me fait vibrer chaque jour. J'ai sué sang et eau pour décrocher de mon diplôme de psychologue et aujourd'hui j'ai le bonheur de pourvoir avoir mon propre espace pour exercer avec Nina qui vient me donner un coup de main avec le secréterait.

La FaucheuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant