Chapitre 10: Première baisser

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L'homme serra sa prise autour de mon cou, et je sentis la panique monter en moi. Chaque seconde qui passait me semblait une éternité, et ma respiration devenait de plus en plus difficile. Pourquoi Alec ne bougeait-il pas ? Pourquoi ne faisait-il rien pour me sauver ? Mon cœur battait la chamade, et l'angoisse me paralysait. Je voulais crier, mais les mots restaient bloqués dans ma gorge, étouffés par la peur.

C'est alors que, comme un éclair dans la nuit, la meute se précipita à mon secours. Des silhouettes de loups et d'hommes se dressèrent autour de moi, prêts à défendre leur meute. Je pouvais sentir la tension dans l'air, palpable et électrique. L'homme qui me tenait en otage était entouré, mais il ne semblait pas effrayé. Au contraire, il avait un sourire tordu sur le visage, comme s'il savourait ce moment de pouvoir.

- Lâche-la tout de suite !
Hurla Alec, sa voix résonnant comme un grondement de tonnerre. Je pouvais voir la rage dans ses yeux, ses yeux brillaient dune lueur jaune, la colère brûlante qui menaçait d'exploser à tout instant.

- Je ne la lâcherai pas, Alec ! Vous avez tué mon père !
La voix de Loïc tremblait, mais je pouvais y déceler une détermination désespérée. Ses mains étaient serrées autour de mon cou, et je sentais ses griffes s'enfoncer dans ma peau. La douleur était vive, mais c'était la peur de mourir qui me paralysait le plus.

-Lâche la putains. Je vais te tuer.

-Il est devenu fou, Loic !
S'exclama Jone, le père d'Alec, son regard inquiet scrutant la scène, avec un regard menaçant en directionde son fils.
Nous te l'avons dit à plusieurs reprises. Il était devenu schizophrène. Nous n'avions pas le choix, il allait tuer deux membres de notre meute et qui sais c'est peut-être même que ses lui qui a tuer mes pauvres gens retrouvés dechicter.

Les mots de Jone résonnaient dans ma tête, mais je ne pouvais pas me concentrer. La peur m'assaillait, me submergeait. Je voulais vivre, je voulais encore goûter à la vie, savourer chaque instant. Je voulais retourner jouer dans l'eau avec Alec, rire aux éclats, et j'espérais de tout cœur que Sarah accepterait enfin de se joindre à nous. Mais tout cela semblait si lointain, si incertain.

Ma louve intérieure, cette force qui sommeillait en moi, commença à s'éveiller. Elle me guidait, me poussait à agir. Je sentis une vague de courage m'envahir, et je savais que je ne pouvais pas rester là, passive. Dans un élan de désespoir, je rassemblai toute ma force et, d'un coup de poing, je frappai Loic en plein nez. La surprise se peignit sur son visage, et il me lâcha immédiatement.

Alec, comme un prédateur en chasse, se précipita vers moi. Je tombai dans ses bras, atterrissant en mode princesse, mais je n'avais pas le temps de savourer ce moment. La peur était toujours là, tapie dans l'ombre, prête à surgir à tout instant. Je pouvais sentir son souffle chaud contre ma peau, et cela me réconfortait. Mais je savais que le danger n'était pas écarté.

Alec m'emmène doucement dans sa chambre, ses bras me soutenant comme une bulle de protection. Il me dépose sur son lit, et je sens la douceur des draps contre ma peau, mais cela ne suffit pas à apaiser la tempête qui fait rage en moi. Je suis toujours blottie contre lui, mais les larmes commencent à couler, chaudes et incontrôlables. Mes sanglots résonnent dans l'air, et je sens son regard inquiet se poser sur moi.

-Chut, ma princesse, calme-toi. Murmure-t-il, sa voix douce comme un baume sur mes blessures.
Je suis là, ça va aller. Il ne va plus rien t'arriver, je te le promets.

Mais ses mots, bien que réconfortants, ne parviennent pas à apaiser la douleur qui me ronge. Mes sanglots redoublent d'intensité, et je me sens comme une feuille emportée par un vent violent, incapable de trouver un point d'ancrage. Pourquoi n'a-t-il pas réagi quand ce fou m'a étranglée ? Pourquoi n'a-t-il pas été là pour me protéger ? La douleur à mon cou est encore vive, comme une brûlure qui refuse de s'éteindre. Je me sens vulnérable, exposée, et chaque respiration devient un combat.

Alec, toujours à mes côtés, tente de me calmer. Il caresse doucement mes cheveux, mais je sens que la panique m'envahit, comme une marée montante. Mes mains tremblent, et je lutte pour reprendre le contrôle de ma respiration. -Alec, je... je ne peux pas...
Balbutie-je entre deux sanglots, ma voix brisée par l'angoisse.

- Regarde-moi.
Dit-il fermement, mais avec une douceur infinie. Ses yeux plongent dans les miens, cherchant à établir un lien, à me ramener à la réalité.
Concentre-toi sur ma voix. Respire avec moi. Une grande inspiration... et expire lentement.

Je tente de l'écouter, mais la panique continue de m'étouffer. Je sens mon cœur battre à tout rompre, comme s'il voulait s'échapper de ma poitrine. Mes pensées s'embrouillent, et je me sens perdue dans un océan de terreur. Je tremble, mes muscles se contractent, et je me sens sur le point de sombrer.

-Je suis là, je ne te laisserai pas tomber. Insiste-t-il, sa voix résonnant comme une mélodie apaisante. Il prend mes mains dans les siennes, les serrant doucement. Tu es forte, tu peux surmonter ça. Je crois en toi.

Ses mots, bien que simples, commencent à percer le brouillard de ma panique. Je me concentre sur ses mains, sur la chaleur qu'elles dégagent. Je sens un léger apaisement, comme une lueur d'espoir dans l'obscurité. Mais alors que je commence à respirer plus calmement, une nouvelle vague d'angoisse me submerge. Je me sens piégée, comme si je ne pouvais pas échapper à ce cauchemar.

-Alec...  murmure je, ma voix tremblante. J'ai tellement peur...

Il se penche vers moi, son visage si proche du mien que je peux sentir son souffle chaud.
- Je sais, ma princesse. Mais je suis là. Laisse-moi t'aider.
Et dans un geste inattendu, il m'embrasse. C'est un baiser doux, tendre, comme une promesse silencieuse. Peut-être n'est-ce pas le meilleur moment pour un premier baiser, mais c'est la meilleure chose qui me soit jamais arrivée.

À cet instant, tout semble s'arrêter. La panique s'estompe lentement, remplacée par une chaleur réconfortante qui envahit mon cœur. Je me laisse aller à ce moment, à cette connexion entre nous. Ses lèvres sur les miennes sont comme un ancrage, une bouée de sauvetage dans cette tempête intérieure.

-Respire avec moi.
Murmure-t-il entre deux baisers, et je sens que je peux le faire. Je prends une grande inspiration, puis une autre, et je commence à retrouver mon calme. Les sanglots diminuent, et je me sens de plus en plus en sécurité dans ses bras.

-Merci, Alec.
Dis-je enfin, ma voix encore tremblante mais pleine de gratitude.
Je ne sais pas ce que je ferais sans toi.

-Tu n'as pas à t'inquiéter pour ça. répond-il avec un sourire rassurant.
Je suis là pour toi, toujours.
Et alors que je me blottis contre lui, je réalise que même dans les moments les plus sombres, il y a toujours une lueur d'espoir.

C'est sur c'est dernier penser que nous nous endormie, le son de nos souffle réguliers, le cœur battant.

A suivre...

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Chaque retour que vous partagez est une occasion pour moi de grandir en tant qu'écrivain, alors merci d'avance !

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𝑳𝒂 𝒎𝒂𝒍é𝒅𝒊𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒍𝒐𝒖𝒗𝒆Où les histoires vivent. Découvrez maintenant