𝑳𝒂 𝒎𝒂𝒍é𝒅𝒊𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒍𝒐𝒖𝒗𝒆

Chapitre 40 : Au Bord du Chaos

pov Alec

Je me réveillai en sursaut, le cœur battant à tout rompre. L'alarme stridente résonnait dans tout l'immeuble, une cacophonie de cris et de bruits qui me tirait de mon sommeil. Il était 4h36 du matin, et je savais que ce n'était pas un exercice. L'adrénaline affluait dans mes veines, me poussant à agir rapidement. Je me levai, enfilant ma tenue de combat, chaque mouvement empreint d'une détermination féroce. En descendant les escaliers, je pouvais sentir la tension dans l'air, une atmosphère chargée de peur et d'anticipation. Les membres de ma meute se précipitaient dans les couloirs, leurs visages marqués par l'inquiétude. Je savais que quelque chose de grave se préparait.

En atteignant le rez-de-chaussée, je trouvai ma mère, son visage pâle et inquiet. Elle était déjà en train de rassembler quelques affaires, mais je pouvais voir qu'elle était un peu paniquée. « Maman, » dis-je d'une voix ferme, « il faut emmener toutes les femmes et les enfants à l'infirmerie de la meute. C'est là qu'ils seront en sécurité. » Elle hocha la tête, mais l'hésitation dans ses yeux était palpable. « Et toi, Alec ? Que vas-tu faire ? » « Je vais rester ici, » répondis-je, ma voix pleine de détermination. « Je ne peux pas les laisser seuls. Ils viennent pour nous, et je ne laisserai pas notre famille être prise au dépourvu. »

Je savais que la menace qui pesait sur nous était réelle. Les rumeurs avaient circulé, des murmures sur une attaque imminente de la part de nos ennemis. La famille Gale, avec leur arrogance et leur soif de pouvoir, ne reculerait devant rien pour nous anéantir. Je ne pouvais pas laisser cela arriver. « Rassemble les autres, » continuai-je. « Mets les parents et Lilla avec les femmes et les enfants. Ils sont venus pour eux, je le sens. Nous devons les protéger à tout prix. » Ma mère acquiesça, son regard se durcissant alors qu'elle prenait conscience de l'urgence de la situation. Elle se mit à appeler les autres, sa voix forte et autoritaire, tandis que je me dirigeais vers la salle de réunion.

En entrant dans la pièce, je trouvai plusieurs membres de ma meute déjà présents, leurs visages marqués par l'inquiétude. Je pris une profonde inspiration, essayant de canaliser ma peur en force. 

- Écoutez-moi !  dis-je, ma voix résonnant dans la pièce. 

- Nous sommes en danger. Les ennemis sont en route, et ils ne viendront pas pour discuter. Ils veulent notre sang.  Des murmures d'inquiétude parcoururent la foule, mais je levai la main pour les calmer.  Nous devons rester unis. Chaque loup ici a un rôle à jouer. Nous devons protéger nos familles, nos enfants. C'est notre priorité. 

Je pouvais voir la détermination se dessiner sur leurs visages. Nous étions une meute, et nous avions toujours combattu ensemble. « Je veux que chaque membre de la meute se prépare à défendre notre territoire. Nous allons établir des postes de garde autour de l'infirmerie. S'ils veulent entrer, ils devront passer sur nos corps. » Les cris de guerre commencèrent à s'élever, une symphonie de voix qui se mêlaient dans un élan de fureur. Je pouvais sentir l'énergie monter, une vague de puissance collective qui se formait autour de nous. Nous étions prêts à nous battre, prêts à défendre notre honneur et notre territoire.

- Rappelez vous. Continuai je. Chaque coup que nous porterons sera pour ceux qui ont souffert, pour ceux qui ont été laissés pour compte. Nous ne nous battons pas seulement pour nous-mêmes, mais pour tous ceux qui ont été réduits au silence. Ce soir, nous faisons le serment de ne jamais oublier ceux qui sont tombés. Nous allons nous battre avec tout ce que nous avons, et nous allons gagner !  Alors que je terminais mon discours, je savais que le combat qui nous attendait serait sanglant, mais je n'avais aucun doute sur notre victoire. Nous étions des loups, et nous allions rugir ensemble, unis dans notre quête de justice.

Je sortis de la salle, déterminé à mettre en place notre stratégie. Je savais que le temps était compté. Chaque seconde qui passait nous rapprochait de l'affrontement inévitable. Je me dirigeai vers l'infirmerie, où je trouvai ma mère en train de rassembler les femmes et les enfants.