Chapitre 27 : Une surprise au Clair de Lune

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Pov Lilla

Je suis la première à me réveiller, les premiers rayons du soleil filtrent à travers les branches des arbres, créant un jeu de lumière dans la pièce. Je tourne la tête et je regarde mon Alec. Il est tellement beau, avec ses traits délicats et son sourire apaisant.

- Ouais, t'as vu comme il est beau, NOTRE Alec !  s'exclame ma louve intérieure, avec une pointe de jalousie dans la voix.

- Oh, arrête de faire ta crise. Lui réponds je en riant intérieurement. 

- Il est à nous deux, alors pas de chichis ! 

- La menace, il est rien qu'à moiii !  Rétorque-t-elle, un brin vexée. Je laisse ma louve parler à elle-même, ne l'écoutant plus, ce qui la dérange fortement. Je m'étire, mes muscles se réveillent lentement, et je sens cette étrange sensation d'être sous cette forme. C'est bizarre, mais tellement incroyable de vivre cela.

Je me lève et m'approche de l'eau, un ruisseau paisible qui reflète le ciel bleu. L'odeur de la terre humide et des fleurs sauvages emplit l'air, et je me délecte de cette fraîcheur. Je m'assois au bord de l'eau, mes pieds dans le liquide frais, et je repense à ce qui s'est passé hier sous la lune. C'était... comment dire ça ? Magique, je pense que c'est le mot exact.

- Tu te souviens de la façon dont il t'a regardée ?  Me taquine ma louve.  On aurait dit qu'il était en train de tomber amoureux ! 

- Oh, arrête. Je réponds en riant.  C'était juste un regard. 

- Un regard ?!  S'exclame-t-elle, presque outrée. C'était un regard de loup ! Un regard qui dit : 'Je suis prêt à te protéger et à te chérir pour l'éternité !' Je ne peux m'empêcher de sourire.

- D'accord, d'accord, peut-être qu'il y avait un peu de ça. Mais tu sais qu'il est aussi un peu maladroit, non ? 

- Maladroit ?  Elle ricane.  Tu veux dire charmant ! C'est ce qui le rend encore plus beau. 

Je regarde l'eau, perdue dans mes pensées. La surface du ruisseau est calme, mais je sais que sous cette tranquillité se cache une vie foisonnante. Les poissons nagent, les grenouilles coassent, et les oiseaux chantent dans les arbres. Tout cela me rappelle la beauté de notre monde, un monde où je peux être moi-même, où je peux laisser libre cours à ma nature sauvage.

Je reste là, assise au bord du ruisseau, les pieds dans l'eau fraîche, profitant de la tranquillité du matin. Les rayons du soleil dansent sur la surface du ruisseau, créant des éclats de lumière qui scintillent comme des étoiles. L'air est doux, chargé des senteurs de la terre humide et des fleurs sauvages qui bordent les rives. Je ferme les yeux un instant, me laissant envelopper par cette atmosphère paisible.

Soudain, un léger mouvement à mes côtés me fait ouvrir les yeux. Alec commence à bouger, ses paupières s'ouvrent lentement, révélant ses yeux d'un bleu profond. 

- Bonjour. Murmure-t-il avec un sourire encore ensommeillé.  Tu es déjà debout ? 

- Oui, je ne pouvais pas résister à la beauté de ce matin.  Je réponds, un sourire sur les lèvres. Et toi, tu as bien dormi ? 

- Mieux que jamais. Dit-il en s'étirant, ses muscles se tendant sous sa peau. Mais je crois que je vais encore mieux maintenant que je te vois. 

𝑳𝒂 𝒎𝒂𝒍é𝒅𝒊𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒍𝒐𝒖𝒗𝒆Où les histoires vivent. Découvrez maintenant